Typologie(s)

ascenseur historique
immeuble de bureaux

Intervenant(s)

Dolf LEDELsculpteur1930-1933

Richard PRINGIERSarchitecte1912

Fernand BRUNFAUTarchitecte1930-1933

Maxime BRUNFAUTarchitecte1930-1933

COOPARCH-RUbureau d'architectes1998-2004

Statut juridique

Classé depuis le 09 septembre 1993

Styles

Art nouveau
Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34867
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Description

Édifice de bureaux de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., construit en 1912 et 1927 sur les plans de l’architecte Richard Pringiers, agrandi et rénové suivant l’esthétique moderniste en 1931-1932 par les architectes Fernand et Maxime Brunfaut, qui lui adjoignent une tour arrière, de magasins-dépôts. Une importante campagne de restauration et de réaménagement s’est déroulée en 1998-2004 (bureau d’architecture Cooparch-RU).

En 1931, les mêmes Brunfaut construisent pour la même société, à l’arrière de son siège, deux immeubles à appartements modernistes (voir n°s 1-7a rue de l’Autonomie et 6-10 rue Lambert Crickx).

Historique

Fondée en 1907 en tant que société coopérative d’assurance-vie populaire, dépendant du Parti ouvrier belge, la Prévoyance Sociale connait un succès rapide. En 1911, elle charge l’architecte Richard Pringiers de lui construire un immeuble mixte, de prestige, sur un terrain trapézoïdal dans l’axe du square de l’Aviation nouvellement créé, lui assurant une visibilité maximale. Le programme combine magasins, bureaux et logements, la société n’occupant que le premier étage. C’est en style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. que Pringiers, ancien assistant de Victor Horta, conçoit le projet. En 1927, le même agrandit le bâtiment du côté de la rue Lambert Crickx, pour abriter un garage, un logement de concierge et une extension des bureaux.
Ayant le vent en poupe, la Prévoyance Sociale charge en 1930 l’architecte et député socialiste Fernand Brunfaut et son fils Maxime, d’un programme d’extension et de modernisation ambitieux. En premier lieu, la compagnie demande de construire deux immeubles à appartements pour fonctionnaires et employés avec rez-de-chaussée commercial derrière son siège, en bordure des rues de l’Autonomie et Lambert Crickx, par-dessus la Coupure de la Petite Senne. L’intérieur d’îlot compris entre ces deux immeubles et l’arrière du bâtiment de Pringiers est alors aussi bâti, d’une tour moderniste à usage de magasins-dépôts au profit de diverses coopératives de la mouvance socialiste. Les deux chantiers sont terminés en 1933.
Enfin, suite au retrait professionnel de Pringiers, les Brunfaut sont aussi chargés mettre au goût du jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et d’exhausser d’un étage le siège de la Prévoyance Sociale. La silhouette générale et les décors extérieurs sont maintenus, tandis que la coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. d’angle est replacée sous un nouvel étage mimétique. Les deux premiers niveaux et en partie le troisième sont par contre résolument modernisés, faisant la part belle au modernismeLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. et au style Paquebot.

En 1933 le premier étage de la tour des magasins-dépôts est relié par une passerelle au bâtiment principal.
La Prévoyance Sociale quitte les lieux en 1957. Menée de 1998 à 2004, une grande campagne de restauration a restitué l’immeuble dans son état de 1933.

Description

Bâtiment principal

Extérieur

Sur un plan trapézoïdal, l’immeuble, principalement en briques claires de Silésie et pierre bleue, compte sept niveaux, le deuxième en entresol, les deux derniers en demi-étage. Une toiture à trois bâtièresToit à deux versants. d’ardoises, en V, borde une petite plateforme triangulaire et s’adosse à un surcroit sous terrasse. Un important dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. métallique hexagonal, à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. vitré, chevauche la bâtière avant. À l’arrière, dans l’axe, un corps d’escalier s’élève hors-œuvre sous un toit plat. Côté rue Crickx, l’extension assortie de 1927, d’égale hauteur, se couvre de même.
La façade avant aligne trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et les latérales cinq, dont quatre doubles et la dernière étroite, celle de la rue Crickx logeant une entrée secondaire. Une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. triple marque l’extension. Aux cinq niveaux médians, excepté au deuxième de la façade avant, d’étroits retraits définissent les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à la manière de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux ou entrecoupés, à base et couronnement de pierre chantournés. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. encore originelles et celles du dernier niveau mimétique de 1931-1932 sont toutes à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. profilés. À l’avant, les fenêtres d’entresol s’inscrivent dans une élévation monumentale toute en pierre ouvragée, à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. central, qui à l’origine montait de fond. Ailleurs aux étages, les encadrements de briques sont émaillés de pierres; celles des montants sont reliées en chaînes dans une horizontalité renforcée par d’autres chaînes au niveau des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre.. Les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. du cinquième étage et encore ceux de l’entresol de l’extension, sont bordés d’archivoltes retournées et reliées. Les élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. sont animées aussi par une série de balcons sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées, simples ou jumelés, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonte: du troisième au cinquième niveau à l’avant, aux quatrième et cinquième latéralement.
L’immeuble se voulait aussi enseigne. Ainsi s’affiche, au sommet de la façade avant, dans un encadrement de pierre finement mouluré millésimé «1912», le nom de la société coopérative tracé sur un sgraffite coloré que ponctue un cadran d’horloge. Les différents départements se lisent, eux, dans des tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. rentrantes assorties, aux allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du troisième niveau: «ASSURANCES», «VIE-INCENDIES», «RENTES VIAGERES», «ACCIDENTS», «PRETS HYPOTHECAIRES». La fenêtre centrale de l’entresol avant a été obturée par un bas-relief en pierre blanche sculpté par Dolf Ledel et figurant un homme avec un bouclier protégeant femme et enfant d’une chuteBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de pierres.
L’intervention moderniste des Brunfaut aux trois premiers niveaux du corps principal a profondément marqué l’édifice mais dans le respect du rythme des travées. Habillé d’un plaquis de marbre bleu veiné, sous une bande de granito lavé dissimulant du béton armé, le rez-de-chaussée présente à l’avant un triple porche d’entrée à colonnes de granit poli dont l’auvent de béton carrelé de bleu ménage trois minces baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte entre piliersSupport vertical de plan carré. de carreaux noirs. Latéralement s’alignent au rez-de-chaussée des fenêtres à un ou trois meneaux au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. inférieur et à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. continue saillante, répétées deux fois, au jour supérieur, garni de grilles; meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sont revêtus de petits carreaux de mosaïque bleue. À l’entresol, s’ouvrent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneau central tapissé de carreaux noirs, que divisent encore deux traverses non continues, traitées comme les précédentes. Les fenêtres du premier étage côté rues ont été rectifiées par un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de béton à revêtement de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et divisées par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de même nature: unique, double ou triple. À la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté rue Crickx et à sa correspondante symétrique rue de l’Autonomie, les fenêtres ont cédé la place à une quadruple baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrée bombée, en retrait dans une petite loge; le mur biais de cette dernière, qui porte une jardinière, est tapissé de carreaux bleus et de mosaïque de même couleur, piquée de tesselles dorées.

Les portes à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. du porche sont plaquées de cuivre et garnies de barreaux horizontaux plats et de hauts tirants tubulaires, chromés; la porte de l’entrée secondaire, restituée, leur fait écho. L’extension de 1927 présente une entrée carrossable et une fenêtre oblongue sous une même poutrelle métallique, entourées elles aussi d’un plaquis de marbre bleu. L’ensemble des châssis de l’immeuble a été renouvelé. Côté rues, les corniches de bois à modillons reposent sur de hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. courbes à culots de pierre. De plus courtes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. soutiennent la corniche, assortie, du dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale..

Intérieur

Entièrement renouvelé en 1931-1932, à l’exception de certains supports métalliques et planchers, ainsi que de la cage d’escalier arrière, l’intérieur, fort dégradé au cours du temps, a été restauré en 2002-2004. Seuls les deux premiers niveaux ont bénéficié d’une reconstitution à l’identique, luminaires compris.
L’espace unifié et blanc, dominé par la ligne courbe, présente dans l’axe un «porche-vestibule» en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle, un «grand hall public» de même courbure, dallé de marbre blanc veiné et ceinturé par un comptoir continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., enfin une importante cage d’escalier qui enserre un ascenseur panoramique, tout vitré. Le hall est en partie dallé de marbre blanc veiné et planté de deux colonnes centrales. L’entresol est devenu mezzanine pour bureaux d’employés, ancrée à de minces colonnes.
Tous les supports sont partiellement gainés de métal chromé et les rambardes et autres protections métalliques ont reçu la même finition. De petits locaux, dont vestiaires, toilettes, dégagements et bureaux, s’étagent et s’adossent à la façade arrière.
Le grand escalier tournant développe, sur deux niveaux, une double volée à montées parallèles et une seconde volée centrale. Marches, repos et lambris sont de même marbre que le hall; si les mains courantesPièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui et les supports tubulaires sont aussi chromés, les barreaux horizontaux, plats, sont peints.
Les escaliers débouchent au premier étage sur un grand hall, ponctué par la cage d’ascenseur. Ce hall, en T, dessert une grande salle de réunion à l’avant et les quatre bureaux en vis-à-vis des anciens directeurs, qu’accompagnent vestiaires et sanitaires. Ladite salle et les bureaux médians présentent un plan cintré, ces derniers, agrémentés d’un cosy-corner, s’ouvrant sur une petite terrasse en écoinçon.
Les bureaux sont couverts de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en palissandre, noyer, bouleau clair ou acajou; la partie avant du hall a reçu un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de frêne doré.
Les étages supérieurs, aujourd’hui restructurés, logeaient les bureaux des employés dans un ordre hiérarchique, le cinquième étant réservé au réfectoire et à la cuisine.
La cage d’escalier arrière, de 1912, développe autour d’un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire, des volées parallèles, à marches de pierre bleue, protégées par une rampe en fer forgé Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Elle a été prolongée mimétiquement en 2004-2006 pour desservir une surhausse du bâtiment.

Tour arrière

Dressée dans la cour triangulaire formée par les immeubles des rues de l’Autonomie et Lambert Crickx, la tour, de même plan, est traversée par un passage carrossable qui lui sert d’accès et reliée à l’immeuble des bureaux. Elle compte sous sa terrasse huit étages cimentés, à structure de béton armé. L’immeuble est desservi, à la pointe arrondie de l’éperon, par un escalier à jour triangulaire à rampe pleine et main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui tubulaire. Cages et plateaux sont abondamment éclairés par des verrières à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques (remplacées), formant bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade..

Sources

Archives
ACA/Urb. 13483 (01.02.1913), 24464 (01.03.1932), 46857bis (24.10.1988), 46858bis (20.11.1989).
Fondation CIVA/fonds Brunfaut.

Ouvrages
HENNAUT, E., CAMPIOLI, M., Prévoyance Sociale, square de l’Aviation 31 à Anderlecht. Étude historique et projet de restauration, Archives d’Architecture Moderne, Bruxelles, 2001.
HENNAUT, E., La Prévoyance Sociale, AAM Éditions, Bruxelles, 2004.
SCHOONBROODT, B., Anderlecht, coll. Guide des communes de Bruxelles, CFC-Éditions, 1998, pp. 85-86.
SCHOONBROODT, B., Anderlecht. Les Chemins du Patrimoine, Centre Culturel d’Anderlecht, s.d., pp. 66-68.
TOURISME ANDERLECHT, Art Déco & Modernisme à Anderlecht, édition communale, 2018, pp. 56-59.

Périodiques
DIEDERICH, R., «L’ancien immeuble de la Prévoyance Sociale à Anderlecht», Anderlechtensia, 62, décembre 1991, pp. 4-19.
IMBERT, C., «L’immeuble de la Prévoyance Sociale à Bruxelles», La Technique des travaux, juin 1933, pp. 343-356.
«L’immeuble de la Prévoyance Sociale à Bruxelles», Le Document, 4, 1934, pp. 58-61.