Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

J.-B. SEROENarchitecte1894-1909

Statut juridique

Classé depuis le 22 février 1990

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 37300
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Description

Vaste établissement d’enseignement, érigé entre 1894 et 1909, essentiellement en style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., suivant les plans de J.-B. Seroen, architecte principal des Bâtiments civils.

Historique

C’est en 1832 qu’est fondée, au centre de Bruxelles, une première école vétérinaire, suite à la création de la Commission de Bruxelles, chargée de délivrer des diplômes officiels de médecin vétérinaire. Prise en charge par l’État en 1836, l’institution déménage alors, pour des raisons d’hygiène urbaine, dans une ancienne teinturerie du boulevard d’Anderlecht, actuel boulevard Poincaré. Le site s’agrandit rapidement et de nouveaux bâtiments, néoclassiques, sont bientôt élevés. Cependant, la proximité de la Petite Senne, sujette aux inondations, ne manque pas de poser, ici aussi, de gros problèmes sanitaires.

En 1890, une loi élève l’enseignement vétérinaire au niveau universitaire, statut auquel ne peuvent pas répondre les structures d’alors. On décide donc de construire un nouvel établissement, à Cureghem toujours, mais dans une zone encore déserte. Dressé par l’inspecteur-voyer Victor Besme en 1890 et validé par l’arrêté royal du 01.07.1891, le Plan de l’extension du Quartier de Cureghem place la nouvelle École de Médecine vétérinaire dans l’axe de la rue Brogniez, prolongée par le boulevard de la Révision. La création de la nouvelle école est officiellement validée en 1892, par le ministre de l’Agriculture, tandis que le site de l’ancienne est vendu à la Commune d’Anderlecht, qui y créera de nouvelles artères (voir square de l’Aviation). L’établissement de la rue des Vétérinaires, dont la construction est maintes fois interrompue, ne s’ouvre qu’en 1909. Il est inauguré par le roi Albert Ier le 14.08.1910.

Élevée au rang de faculté en 1965, l’école est incorporée à l’Université de Liège, sous tutelle de la Communauté française, par l’arrêté royal du 22.04.1969. Vu les difficultés d’adaptation de ses bâtiments d’un autre âge, la faculté va progressivement déménager, jusqu’en 1990-1991, vers de nouvelles structures sur le site universitaire du Sart Tilman à Liège. Délaissé par l’Université, le complexe de Cureghem se détériore rapidement, malgré son classement le 22.02.1990 – comme monument (les façades et toitures des bâtiments originels) et comme site (le parc).

Plusieurs projets de réaffectation sont proposés: maison de repos, cité d’artistes, etc. Finalement, tous les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sont mis en vente dans le domaine privé et transformés en logements, à l’exception du bâtiment administratif, acquis par la Commune d’Anderlecht. Cette dernière loue le bien à la société Entrakt pour la gestion d’une première affectation temporaire en hôtel pour entreprises, The Faculty Club. Ce sont les bureaux Hasa-Blanquaert/De Keyser Architecten qui sont chargés du projet de restauration et d’aménagement du bâtiment. La plupart des autres édifices ont déjà bénéficié d’une restauration extérieure à l’identique, moyennant quelques nouveaux percements et l’allongement d’autres, interventions justifiées par leur nouvelle affectation en habitation. Ainsi aussi des espaces de cour ou de jardin ont été creusés au pied de certaines façades pour rendre les caves habitables. Le parc, planté de nombreux arbres réputés remarquables, attend encore sa revalorisation.

Implantation et affectations primitives

Dans l’axe du boulevard de la Révision, le complexe, de type pavillonnaire, occupe une parcelle rectangulaire de près de quatre hectares, coudée à son extrémité gauche, totalement enclose et agrémentée de parterres courbes. Il distribue ses dix-neuf bâtiments sur un plan orthogonal tout empreint de symétrie, centré sur le plus important d’entre eux, la grande clinique et ses étables et écuries (7), qui dessinent un H au trait horizontal prolongé. À front de rue, s’allonge le majestueux bâtiment administratif (1), qui héberge aussi la salle académique et la bibliothèque. Une grille d’entrée le relie, à droite, aux maisons jumelles de l’assistant de clinique et de l’économe (2b-c) et, à gauche, à celle dudirecteur (2a), de superficie similaire. À l’arrière, de part et d’autre d’un grand parterre ovale, se font face, à droite, la petite clinique (3), au plan en T, et, à gauche, l’office vaccinogène (4), en double L. Flanquant la grande clinique, s’adossent au mur de clôture, le pavillon desforges(5) à droite et les deux bâtiments des machines(6)à gauche, centrés sur une grande cheminée. Presque au fond de la parcelle, dont ils masquent le coude, s’alignent trois bâtiments, le central plus long et en retrait, tous greffés à l’arrière d’un corps en U pour les latéraux, en double U retourné pour le central. Il s’agit des bâtiments d’enseignement(8) dédiés notamment, de gauche à droite, à lapathologie, à la physiologie et à l’anatomie. Chacun d’eux est accompagné à l’arrière par un petit corps d’étable et d’écurie. Dans l’angle arrière droit du coude se blottit, en U, le lazaret(10), jouxté à sa droite par le petit pavillonde macération (11). À l’angle opposé, précédant un jardin de plantes officinales et médicinales, s’élève, isolée, la maison du répétiteur (9).

Caractéristiques architecturales

L’ensemble, très homogène, en pierre bleue, pierre blanche d’Euville et briques, se réclame du style de la RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., principalement flamande, plutôt italienne et classique pour les élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. avant et latérales, en pierre blanche, des bâtiments à rue.
Les élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques sont lardées de multiples chaines de pierre des deux couleurs. Quasi tous les angles sont harpés de pierre bleue, ceux des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. compris. Les percements les plus courants sont de trois types, liant pierre bleue et briques rouges, celles des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. plus vives. Le premier type est celui de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. dont l’arc de décharge en briques, surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., s’appuie sur des sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits., se coupe parfois d’une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. et ménage un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. creux. Au deuxième type appartiennent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. généralement réservées aux niveaux supérieurs, sommées d’un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de briques en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., émaillé de quelques claveaux et dont l’extrados en fer à cheval est bordé d’une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. de pierre. Le troisième type, enfin, rassemble des ouvertures plus simples, au linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. mouluré doublé d’une corniche. La plupart des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. sont en pierre et frappées d’une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. rectangulaire.
Deux frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en carreaux de cimentCarreaux polychromes, réalisés en ciment teint dans la masse, formant un carrelage ou agencés en frise sur une façade. animent les bâtiments à étage(s): celle qui court au niveau des impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de l’étage dessine sur un fond rouge un entrelac blanc de cercles et de losanges, celle qui souligne les corniches un entrelac gris de losanges ponctués de carrés, sur fond ocre.
Les corniches sont en bois, généralement sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. de pierre, sauf celle, tout en pierre, du bâtiment de administratif.
Les toitures, le plus souvent ardoisées, confèrent au complexe une forte monumentalité. Les plus volumineuses ont quatre pans en brisis sous terrasson; d’autres combinent hauts pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et bâtièresToit à deux versants.; d’autres encore sont en bâtièreToit à deux versants. coupée d’une croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. ou limitée par des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants à oreilles et à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. ou édicule. Beaucoup portent des verrières et/ou lanterneaux vitrés. Avec les souches de cheminée et des épis de faîtage (munis de paratonnerres à pointes multiples de Melsens), une multitude de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ponctue l’ensemble: elles sont tout en pierre côté rue, en maçonnerie mixte ou en bois à pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et épi ailleurs. Toutes les charpentes sont en métal riveté, certaines ouvragées et soulagées par des colonnettes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion..
On notera que l’humidité des sols a imposé un important surhaussement du terrain et une construction de hautes caves sur radier, avec réseau de cheminées de décompression. Parallèlement, tous les bâtiments ont été reliés, depuis le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. des machines, par des caniveaux destinés aux installations techniques.

Description

Bâtiment administratif (1)

Haut de trois niveaux de hauteur progressive, le bâtiment est barré par trois pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de faible saillie, un central qui sert d’entrée et deux latéraux. Il compte neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en largeur, dont une pour chaque avant-corps, et trois en profondeur. Toutes sont formées par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. colossales à plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle..

Les façades avant et latérales sont en pierre blanche, sur un niveau de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue strié de refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Au-dessus s’élancent les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’inspiration toscane et clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Aux angles, ces pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sont prolongés par de plus courts, jusqu’à l’entablement terminal.
Les fenêtres rectangulaires du deuxième niveau posent sur une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. saillante, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau., et sont couronnées par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. involutées. Les fenêtres du dernier présentent, devant leur châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois, une structure d’influence palladienne, tout en métal: deux colonnettes corinthiennes ouvragées portent, en guise de traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. dont la corniche accuse une saillie centrale sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.; la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. reprend la même division, ici définie par des potelets à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. feuillagé.
La façade de l’avant-corps central est naturellement plus complexe. Dans une saillie à plusieurs redans, elle est cantonnée par une superposition de quatre larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. toscans de hauteurs et de décors variés. Les premiers reprennent les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et encadrent une entrée à deux colonnes toscanes; les deuxièmes portent une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. dominée par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à tête d’équidé ou de bovidé; les angles des troisièmes engagent une colonnette d’inspiration corinthienne; quant aux derniers, ils sont plaqués d’un vase à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. pyramidal. L’allège du premier étage est scandée de plaques de bronze figurant rapace, bovin, cheval et chien; la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. métallique de la fenêtre supérieure est enrichie de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. ou de cuirs. L’entablement du bâtiment est ici gratifié de mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. et dominé par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. d’attique courbe que brise un édicule; ce dernier, à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe aussi, loge une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à cuirs percée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. pour horloge (supprimée). Une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de maçonnerie surmonte chacune des autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celles, aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., des avant-corps latéraux côté rue s’inspirant de l’édicule précité. Enfin, la toiture du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. central porte, sur une base carrée à caissons, un campanile circulaire à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. toscans, coiffé d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. amorti d’une sphère; l’ensemble, en charpenterie, est couvert de feuilles de plomb.

La façade postérieure, en briques et pierre, tranche sur les précédentes: elle s’inscrit dans l’esthétique du reste de l’école. Ses grandes arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. adoptent pour leur plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. le deuxième type décrit en préambule: cinq claveaux de pierre et un extradosFace supérieure d’un arc (celle noyée dans la maçonnerie). On désigne les formes de l’extrados avec les mêmes termes que celles des arcs (ex: arc en plein cintre à extrados brisé). L’extrados en escalier est étagé à la manière d’un escalier. en fer à cheval ourlé d’une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. de pierre. Les fenêtres des deux premiers niveaux du corps principal et des avant-corps latéraux, ainsi que les petites fenêtres qui jouxtent les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de celui du centre, appartiennent au premier type; les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des avant-corps latéraux, plus larges, adoptent cependant une division à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du troisième niveau se rapprochent de leurs correspondantes des autres façades mais dans une structure de pierre: deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. portent une traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. évoquant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., sous une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte en demi-lune; l’entablement est enrichi de carreaux de cimentCarreaux polychromes, réalisés en ciment teint dans la masse, formant un carrelage ou agencés en frise sur une façade. à dessin géométrique. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de l’avant-corps d’entrée est plus soignée encore: au-dessus d’une entrée étroite, la fenêtre du deuxième niveau, à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. également, porte un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à saillie centrale sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., ainsi qu’un court attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. De part et d’autre du sommet de l’arcade, deux tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de pierre blanche, à encadrement de cuirs, donnent le millésime «ANNO / 1903».
Les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à édicule, en maçonnerie mixte, des trois avant-corps rappellent celles de leurs correspondants à rue; s’y ouvrent des fenêtres du deuxième type, deux jumelées à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, une simple aux extrêmes. Enfin, le brisis du corps central se pique de deux rangs de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de bois à pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..

Distribution intérieure originelle

L’entrée principale donne sur un vestibule flanqué de deux piécettes, celle de gauche logeant un escalier vers la cave. Suit un hall d’honneur central ouvert dans l’axe sur une grande cage d’escalier, accostée elle aussi, aux trois niveaux, de petits locaux, ceux de gauche servant de sanitaires. Le hall donne également accès à deux couloirs longitudinaux, au centre du corps principal. Ces couloirs distribuent des bureaux en vis-à-vis, dont les cloisons s’ancrent aux six colonnettes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. qui portent la structure métallique du plafond. Ils aboutissent, dans les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. latéraux, aux trois pièces d’un logement de fonction (conciergeries?).
Le premier étage, exclusivement réservé aux bureaux, adopte quasi le même plan. Ici cependant, les pièces des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. latéraux intègrent un petit vestibule commun et une pièce unique s’allonge entre la façade à rue et le hall; une petite loge en bois pour huissier occupe un angle du hall. Le second étage reprend la division précédente du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. central, l’escalier vers le combleEspace intérieur de la toiture. se blottissant dans le petit local droit. À gauche s’étend la salle académique, à droite la bibliothèque.

Décor originel

Selon une esthétique classique, tous les murs du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. central, ceux des escaliers compris, sont peints en faux-marbre blanc veiné de gris. Les halls, à haute plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. de marbre de même ton, sont scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. feuillagé. Le chambranle en bois peint des portes des petits locaux, est couronné d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. des deux premiers niveaux portent une corniche à denticules sous un plafond plat; ceux du dernier une haute corniche à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. à denticules, sous une fausse-voûte en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cloître déprimé et nervurée. Le hall du premier étage est agrémenté d’une fontaine d’angle, versant son eau dans une vasque de marbre.
Les cloisons des couloirs longitudinaux, ornées de multiples panneaux, sont rythmées par les colonnettes engagées précitées, qui portent des sections de plafonds moulurés; les colonnettes ont une base hexagonale et un chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe.. Les portes sont en pitchpin et certains bureaux revêtus d’un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de même bois.
Les sols des espaces de circulation se couvrent de mosaïque de marbres gris et blanc à bordures et filets de marbres rouge et noir, formant parfois des dessins géométriques.
Les bureaux bénéficient d’un parquet de chêne à bâtons rompus.
L’escalier principal, à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. étroit, développe des volées droites à marches de marbre et rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., aux accents Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..
La salle académique et la bibliothèque, à surface libre, présentent les mêmes parquets qu’aux niveaux inférieurs.
La première est richement décorée de stucs et de peintures dans les tons rose et or. Ses hautes fenêtres s’inscrivent dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., reliées par un épais entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées., souligné de postesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute.. Une seule poutre sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. définit en face latérale l’espace réservé aux autorités académiques. Les plafonds plats sont encadrés d’une gorge moulurée. Les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. présentent les portraits de médecins et de scientifiques célèbres dans un décor de cornes d’abondance, de visages ailés et de branches de laurier. Les gorges se tapissent d’une succession de palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. et de couronnes de laurier sertissant une étoile dorée. Les panneaux du plafond s’encadrent d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à têtes de bélier. Au-dessus de l’entrée, un grand frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. évoque l’ouverture de l’école en 1909.
La bibliothèque était peut-être plantée des mêmes colonnettes qu’aux niveaux inférieurs et donc couverte de même.

Maisons du directeur, de l’assistant de clinique et de l’économe (2a-b-c)

D’égale ampleur aux angles avant du site, les habitations se présentent comme des maisons bourgeoises à trois façades et jardin privatif; celle de gauche est unifamiliale, celle de droite double. Elles comptent quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux, sous un haut pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. coupé par un terrasson de même forme. Leurs façades avant et latérale s’assortissent à celles du bâtiment administratif. Le rez-de-chaussée est en pierre bleue striée de refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Les faces avant des étages sont en pierre d’Euville tandis que leur face latérale, aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., est couverte d’un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. de même couleur, à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. et traversé par les retours en pierre des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’appui et de couronnement de l’avant.
Les façades à rue sont marquées par la légère avancée des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales. Selon une répartition hiérarchique, les fenêtres des étages présentent tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. d’allège, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et/ou frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de pierre prolongent les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales. La maison du directeur s’ouvre d’une entrée cochère à droite, la maison double d’une entrée piétonne aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes. L’entrée cochère donne accès à une galerie-jardin d’hiver éclairée latéralement par une verrière à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. d’acier, colonnettes corinthiennes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers.
Les façades arrière, précédées d’annexes, sont assorties à celle de leur grand voisin. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inférieures sont du premier type, celles du haut du deuxième. Les brisis portent deux rangs de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois.

Petite clinique (3)

Réservé aux soins des petits animaux, ce bâtiment d’un seul niveau aligne des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du premier type. Son corps principal, à bâtièreToit à deux versants., lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois et pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants, est axé sur un corps d’entrée de faible saillie, coiffé d’un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Une lucarne-passante à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à édicule coupe ce dernier entre deux frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de carreaux de cimentCarreaux polychromes, réalisés en ciment teint dans la masse, formant un carrelage ou agencés en frise sur une façade.; sa baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. appartient au deuxième type. Le corps arrière est lié au précédent par la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. basse d’un large vestibule sous quatre pans aplatis. Il se couvre d’une bâtièreToit à deux versants. entre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants, surhaussée en lanterneau à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. latéraux.

Distribution intérieure originelle

La salle d’entrée du corps avant est flanquée de deux bureaux et le niveau supérieur a pu servir de réfectoire aux palefreniers. Le corps arrière juxtapose trois cabinets ouverts de chaque côté par une porte et deux fenêtres.

Office vaccinogène (4)

Accompagnée d’une cour arrière, cette construction se compose de deux bâtiments jointifs. Celui de droite, à deux niveaux, résulte visuellement de la rencontre en L de deux corps en léger décalage, sous bâtièresToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., dont l’angle est occupé par un troisième, en retrait sous plateforme. Des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de bois se dressent dans l’axe de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du premier puis du deuxième type. Le second bâtiment, d’un seul niveau sous bâtièresToit à deux versants., adopte un plan en L; son corps droit porte à l’origine une verrière sur le versant avant (disparue après 1996); son corps gauche s’impose par ses pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants, percés d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Ses baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont du premier type.

Pavillon des forges (5)

Abritant plusieurs foyers (fers à cheval), ce bâtiment sans étage s’allonge sous une bâtièreToit à deux versants. à pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Son gouttereau avant est percé de quatre portes relevant du deuxième type, flanquées chacune de deux étroites fenêtres. Ses façades latérales s’ouvrent de fenêtres jumelles du premier type au rez-de-chaussée, d’une fenêtre du deuxième au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. La latérale gauche est longée par un escalier de cave, protégé par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de bois à structure métallique.
Le bâtiment est flanqué à droite par un long corps bas à usage d’étable, construit en deux temps dans les années 1950, avec un certain mimétisme, et 1970.

Bâtiment des machines (6)

Destiné au chauffage à la vapeur des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., il se compose de deux longs corps d’un seul niveau à bâtièreToit à deux versants. entre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Entre ces corps s’élance une cheminée cylindrique haute de plus de trente mètres.
Le corps gauche est axé sur un avant-corps d’entrée peu saillant. Son toit est rythmé par trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. passantes à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à édicule, à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du deuxième type; ces lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sont flanquées chacune de deux autres en bois.
Le corps droit reprend pour sa façade le rythme de celle des forges, mais sous une batterie de cinq lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois entre deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. passantes à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..
Les murs-pignons des deux corps sont quasi identiques et pareils à ceux du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. des forges mais ici la fenêtre du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. est triplée, sous un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..
La cheminée, en briques radiales, renforcée d’assises de pierres blanches et bleues, est ceinturée par un socleMassif surélevant un support ou une statue. à base et couronnement (disparu) mouluré de mêmes matériaux.
À l’angle arrière droit du bâtiment, une petite annexe basse sous bâtièreToit à deux versants., assortie à l’ensemble, est sans doute liée au jardin de plantes contigu.

Distribution intérieure originelle

Selon le projet, les deux corps accueillent, de part et d’autre de leurs entrées, une salle de chaudières (eau-gaz) de la hauteur de deux niveaux (sous-sol et rez-de-chaussée) pour l’une, de trois niveaux (le combleEspace intérieur de la toiture. en plus) pour l’autre. Les niveaux inférieurs, ou sous-sols, s’ouvrent, côté cheminée, sur une cave extérieure couverte de voussettes et éclairée par un lanterneau central. Un escalier de bois mène à la partie épargnée du combleEspace intérieur de la toiture., aménagée en logement.
Notons que les travaux de ces bâtiments, confiés aux entreprises générales Louis De Waele, ont été commencés en mars 1904 par la mise en place par compression mécanique du sol, de puits de fondation liés par des poutres-semelles en béton armé (système Hennebique).

Grande clinique (7)

Destinée aux grands animaux, cette clinique forme un vaste complexe de sept corps à articulation orthogonale. Les principaux, à deux niveaux, dessinent un U central et sont consacrés notamment à la consultation et aux opérations chirurgicales. Elles enserrent à l’avant une annexe sous plateforme affectée à l’introduction des animaux. Les ailes latérales sont greffées à l’arrière et latéralement de quatre corps sans étage, servant notamment d’étables et d’écuries. Le corps central du U, longé à l’arrière par une marquiseAuvent métallique vitré. à festonsDécor figurant une guirlande de fleurs, de feuilles ou d’étoffes, pendant en forme d'arc. (disparue), présente des deux côtés un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de courtes fenêtres-hautes du deuxième type, liées par la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorative inférieure décrite en préambule. Sa large porte arrière relève du premier type de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Une ample bâtièreToit à deux versants. le couvre, jadis percée d’un large lanterneau vitré (disparu).
Les ailes latérales sont quasi identiques. Leurs façades superposent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des deux premiers types. Les élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. antérieures sont marquées par un léger avant-corps dominé par une importante lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et édicule; leur baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. est du deuxième type.
L’aile droite est percée à l’arrière et en retour gauche, d’une batterie de larges fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., destinées à une grande salle d’opération.
Les hauts brisis des deux ailes sont piqués de deux rangs de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois et leur terrasson porte, à l’arrière, un grand lanterneau vitré, à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Les terrassons sont ceints d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à épis d’angle.
L’annexe d’entrée, à l’avant, aligne sept portes à encadrement mouluré et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de pierre surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle..
Les corps perpendiculaires sans étage s’apparentent au bâtiment arrière de la petite clinique: enfilade de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du premier type, même bâtièreToit à deux versants. à surhausse en lanterneau. Ils se terminent tous par un mur-pignon débordant mais les bâtièresToit à deux versants. des corps gauches sont amputées de la valeur d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. derrière un second pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., dispositif garantissant une pleine lumière à la salle d’opération voisine. Les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. apparents sont percés d’une fenêtre du deuxième type. Enfin, une verrière métallique en quart de cercle et à festonsDécor figurant une guirlande de fleurs, de feuilles ou d’étoffes, pendant en forme d'arc., portée par deux colonnettes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre., protège les entrées à l’angle des corps bas. Les verrières s’inscrivent dans le prolongement de la marquiseAuvent métallique vitré. arrière précitée.

Distribution intérieure originelle

Le corps central du H est une vaste salle sous contre-lanterneau, réservée à la consultation des animaux entrés par les grandes portes de l’annexe avant. De chaque côté prend place, à l’arrière des ailes latérales, une haute salle d’opération éclairée comme la salle précédente. L’avant desdites ailes abrite bureaux, pharmacie et chambres pour professeur et élèves, desservis par un couloir en T, à entrée extérieure et escaliers. Les ailes basses abritent principalement des boxes et sont rythmées par les colonnettes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, qui soutiennent par des arceaux décorés le rehaussement vitré des bâtièresToit à deux versants..

Bâtiments d’enseignement (8)

Ces trois bâtiments sont disposés et configurés avec une parfaite symétrie. Leurs corps avant sont dotés d’un étage, leurs annexes arrière n’ont qu’un niveau. Les façades avant et latérales inscrivent leurs baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. montant de fond.

Bâtiment central (8a)

Le plus large et double, il est marqué par deux avant-corps de faible saillie. Ornés de cuirs aux allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. supérieures, ceux-ci portent un haut et riche pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., gradins, segments courbes et pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. à 45 degrés amortis en pomme de pin. Leur toit s’encastre dans la grande bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. de l’édifice, peuplée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois sur ses versants avant et arrière. Les faces latérales, elles, sont dominées par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. assortie aux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..
Les fenêtres du rez-de-chaussée relèvent du troisième type, toutes les autres du deuxième. Les portes, percées dans les avant-corps, sont sommées d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. fouillé, à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe interrompu par un édicule. Les annexes arrière, en double U tourné vers le corps principal et faisant saillie à l’arrière, alignent des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du troisième type. Les deux espaces qu’elles enclosent sont partiellement couverts d’une verrière. Une double marquiseAuvent métallique vitré. (transformée puis disparue après 2004) longeait la façade arrière.
La petite étable ou écurie à bâtièreToit à deux versants., liée au bâtiment, pose sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de calcaire. Elle s’ouvre, à l’avant, de portes rectangulaires à corniche commune. Les autres faces sont percées de fenêtres-hautes du premier type et d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. aux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..

Distribution intérieure originelle

La partie avant du bâtiment aligne aux deux niveaux, deux séries de bureaux de part et d’autre d’une salle commune, celle du bas ouverte, dans l’axe, sur ce qui devait être un auditoire, éclairé par une verrière, dans l’annexe arrière. Les cages d’escalier s’élèvent derrière les bureaux d’angle et s’ouvrent sur l’extérieur. Dans leur prolongement s’étend un couloir qui, par deux retours, enserre une cour sous verrière, à la manière d’un patio. Les autres pièces de la partie arrière servent notamment de salles de cours, l’une à droite coiffée d’un lanterneau. Un grand laboratoire est installé dans le combleEspace intérieur de la toiture. central du corps avant, éclairé à l’arrière par une longue verrière; la charpente présente une succession de fermes à arbalétriersPièces obliques de la ferme portant les versants du toit. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle..

Bâtiments latéraux (8b-c)

Identiques, ils diffèrent peu du précédent. Plus courts, ils sont flanqués de deux corps en légère saillie dont les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. enserrent la bâtièreToit à deux versants. principale. Ceux-ci sont plantés de deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en maçonnerie identiques à celles du grand bâtiment. Leur unique porte au centre de la façade est identique à celles de ce dernier. Leur annexe en U, qui porte deux verrières à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., s’ouvre sur une étable ou écurie pareille à la précédente. Celle du bâtiment gauche était dotée d’un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. sur deux faces (disparu), en bois sur structure métallique.

Distribution intérieure originelle et affectations (état années 1970)

La partie avant du bâtiment gauche (bactériologie) abrite au rez-de-chaussée un petit bureau de part et d’autre de l’entrée et une grande pièce dans ses corps sous pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Elle est desservie par un couloir arrière menant à l’escalier à gauche et limité à droite par une petite salle pour centrifugeuse, à porte extérieure. L’étage reprend en gros cette distribution. La partie basse, accessible depuis ledit couloir, loge un auditoire et un laboratoire, sous verrière, de part et d’autre d’un local de préparation. Le bâtiment droit (anatomie) adopte la même distribution; ici, les deux ailes basses logent un auditoire.

Maison du répétiteur (9)

Étroite et haute de deux niveaux, elle ne dispose d’ouvertures, sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., que sur ses petits côtés. En façade, une chaine harpée simule, à gauche, un avant-corps. À l’arrière, un corps sous appentisToit à un seul versant. se greffe sur la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. relèvent des premier et deuxième types. La haute toiture, quasi en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., porte deux rangs de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de bois.

Lazaret (10)

Il élève son unique niveau sur un plan en U. Son soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. est en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue. La bâtièreToit à deux versants. du corps central s’encastre dans celles des ailes, celles-ci limitées par deux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacle à 45 degrésAmortissement en forme de petit pilier faisant saillie en éperon, au sommet d'un pignon.. Toutes les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. appartiennent au premier type mais les fenêtres sur cour ont une croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. de pierre et certaines aux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Les toits sont parsemés de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois.

Distribution intérieure originelle

Les ailes du U alignent une série de boxes le long d’un couloir ouvert sur la cour. À leur angle arrière se côtoient deux bureaux. Le corps central est une grande salle d’autopsie.

Pavillon de macération (11)

Ce petit bâtiment d’un niveau sur plan rectangulaire et à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue, se coiffe d’une bâtièreToit à deux versants. entre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Il s’ouvre d’une porte au gouttereau et d’une fenêtre sous un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. aux murs-pignons. Ses baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont du premier type.

Clôtures et entrées rues des Vétérinaires et Docteur Kuborn

Rue des Vétérinaires

La clôture est formée, ici, de part et d’autre du bâtiment administratif, de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. aux accents Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., posées sur un muret et retenues par des piliersSupport vertical de plan carré. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., sommés d’un morceau d’entablement toscan, l’ensemble en pierre bleue.
Les deuxièmes travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. partant dudit bâtiment, plus larges, sont réservées à l’entrée. Ici, un double vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. s’accroche à des montants décorés de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et d’une fleurette, entre deux panneaux fixes. Montants et battée centrale se prolongent en pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Un panneau fixe ménage une porte piétonne. Des tôles de fer découpées de festonsDécor figurant une guirlande de fleurs, de feuilles ou d’étoffes, pendant en forme d'arc. sont accrochées à toutes les grilles. La grille d’entrée gauche a été renouvelée.

Rue Docteur Kuborn

De ce côté, le site est clôturé par un long mur de briques à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous dalles de pierre. Deux grilles d’entrée à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. l’ouvrent, sur le modèle, simplifié, des principales.

Sources

Archives
ACA/Urb. 42908 (15.12.1967).
ACA/Rénovation urbaine.
AEB (1907).
AGR, T039/07, Administration des Ponts et Chaussées, Bâtiments civils, inv. nos 175-178 (1904, 1905, 1907, 1910).

Ouvrages
ARTER, Restauration de l’École Vétérinaire d’Anderlecht. Notes historiques, 20.12.2012.
BUREAU D’EXPERTISES GERBAUD S.C., Rapport d’expertise. Ancienne école vétérinaire à Cureghem, 1998.
L’École de Médecine vétérinaire. Cureghem-Anderlecht. Proposition de reconversion, Inter-Environnement Bruxelles, 1982.
PASTORET, P.P., MEES, G., MAMMERICKX, M. (dir.), De l’art à la science ou 150 ans de médecine vétérinaire à Cureghem. 1836-1986, Édition des Annales de médecine vétérinaire, Bruxelles, 1986, passim.
SCHOONBROODT, B., Anderlecht, coll. Guide des communes de Bruxelles, CFC-Éditions, 1998, pp. 79-82.
VAN AUDENHOVE, J., Anderlecht au fil des siècles, Anderlechtensia-C.A.F.H.A, 1996, pp. 114-120 et 225-232.

Périodiques
MEES, G., MAMMERICKX, M., VAN AUDENHOVE, J., PASTORET, P.P., «La journée du patrimoine à la Faculté de médecine vétérinaire à Cureghem», Annales de médecine vétérinaire, 135, 1991, pp. 317-337.
SEROEN, M.-J., «La nouvelle École de Médecine vétérinaire de l’État», Annales des Travaux Publics de Belgique, 5e fascicule, octobre 1897.
VAN AUDENHOVE, J., «L’école de médecine vétérinaire de l’Etat et le développement urbain de Cureghem», Anderlechtensia, 41, septembre 1986, pp. 16-41.

Cartes / plans
BESME, V., Commune d’Anderlecht. Complément du Quartier de Cureghem, 27.08.1890.
BESME, V., Plan de l’extension du Quartier de Cureghem. Emplacement de la nouvelle Ecole de Médecine vétérinaire, 27.08.1890.