Typologie(s)

rez-de-chaussée commercial
maison d’habitation

Intervenant(s)

Jean-Baptiste DEWINarchitecte1912

Styles

Éclectisme
Art nouveau

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 37293
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Description

Maison de style éclectique d’inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique, à rez-de-chaussée à usage de cabinet médical, conçue en 1912 par l’architecte Jean-Baptiste Dewin pour le docteur Frère.

Élévation de trois niveaux, à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. Façade en briques «hollandaises blanches», rehaussée de pierre blanche d’Euville. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. rainuré en pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à rainure, doublés au second étage. Porte large et de faible hauteur, sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. à trois pans et corniche de bois sur deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. rainurées. Haute fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre.. Fenêtre de cave à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. profilé en gorge et grille géométrique. Les autres fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé. Celle du rez-de-chaussée à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. rainuré surmontant une bouche d’aération à plaque ajourée d’un motif de papillon. Au premier étage, logettes de faible saillie, à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à rainure et à corniche; allèges à décor de mosaïque géométrique. Barres d’appui métalliques en T, à frise ajourée d’un motif d’insecte. Au-dessus des logettes, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à meneau dans le plan de la façade. Fenêtres du second également à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., sur allège à deux tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en retrait. Elles interrompent une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’entablement à tables de mosaïque à dessin de papillon. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. portant la corniche à rainure également ornée de mosaïque, formant guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée. Corniche à multiples corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire.. Porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à petits-bois: frises de nénuphars, surmontées d’un motif de cigogne flanqué de mises en plomb. Châssis à petits-bois; vitrage à relief et coloré pour la fenêtre en dessus de porte; petits-bois limités au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte pour le châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. du rez-de-chaussée et ceux du second étage, ces derniers à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. cintrée et petits-bois verticaux enserrant du vitrage jaune; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte du premier à vitraux figurant trois cigognes.
À l’intérieur, hall d’entrée à escalier à deux volées, l’une menant à la cave, contre le mitoyen, l’autre au rez-de-chaussée surélevé. Escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à marches intégrant des motifs de rose stylisée en mosaïque. LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en granito formant bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de deux couleurs. Rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessin Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Au mur droit du hall, fenêtre-haute de la pièce avant, à vitrail reprenant les motifs de cigogne et nénuphar. Porte-fenêtre vers la cage d’escalier à mises en plomb et vitraux; motif de vasque en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Au rez-de-chaussée, à l’origine, salle de consultation au centre, pièce réservée aux pansements à l’arrière. Au premier étage, salon à l’avant, suivi d’une chambre à coucher.

Sources

Archives
ACA/Urb. 13330 (09.03.1912).

Ouvrages
TOURISME ANDERLECHT, Sur les pas de Jean-Baptiste Dewin, architecte Art nouveau géométrique à Anderlecht (1902 à 1912), édition communale, 2015, pp. 11-13.