Rue du Charme

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue du Charme relie la chaussée de Bruxelles au boulevard Guillaume Van Haelen. La rue du Tulipier y aboutit.

La rue du Charme est ouverte par l’arrêté royal du 24.01.1898, remplaçant alors un ancien chemin serpentant à proximité (chemin vicinal n°7 – Roose straet). À l’intersection de cet ancien chemin avec la chaussée de Bruxelles se dressait autrefois la chapelle Saint-Antoine (XVIII^esiècle-XIX^esiècle). La rue du Charme est légèrement modifiée dans le cadre du Plan général d’alignement pour la rectification et l’ouverture de rues dans le quartier du Bergheide. Ce plan a été vu et approuvé par le Conseil communal dès 1913 mais, suite à la Première Guerre mondiale, il sera revu et fixé par l’arrêté royal du 27.11.1920. Ce plan prévoit également la modification du boulevard Guillaume Van Haelen et de la rue des Glands ainsi que la création des rues des Alliés, des Châtaignes, du Melon, des Tropiques, du Tulipier et du Stade.

Avant 1920, la rue du Charme porte le nom de rue des Églantines. À l’instar d’autres rues du quartier, son nom évoque le passé boisé de la commune.


La rue du Charme est bâtie dès 1913-1914 de quelques maisons de style éclectique tels les n^os14a, 16, 18, 20, 22 et 34 (voir ces numéros). L’urbanisation reprend ensuite dans les années 1920, avec des maisons teintées d’Art Déco, dont un grand nombre est dû à l’architecte Georges Ligo (les n^os19-21, 23-25 et 27-29 en 1927; le n°31a en 1931; le n°33 en 1932; les n^os39, 43-45 et 47-49 en 1928; le n°51 en 1929). Quelques maison de style moderniste sont également construites: les n^os35 (1932), 53 et 55 (architecte Pol Boelens, 1925). Notons également le n°1-3, une maison teintée de Beaux-Arts, résultant de la transformation et l’agrandissement en 1925 de la conciergerie d’une demeure de 1891 qui se situait le long de la chaussée de Bruxelles, à hauteur de Eden City (voir cette voirie).