Recherches et rédaction

2018

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue du Disque relie l’avenue du Général de Ceuninck à l’avenue du Marathon, croisant sur son parcours l’avenue Houba de Strooper.

La moitié est de l’artère a été tracée en vue de l’Exposition universelle et internationale de Bruxelles 1935, dont le plan général fut dressé par les ingénieurs P. Gillet et Lefèvre, en collaboration avec l’architecte en chef Joseph Van Neck. Avec ses parallèles, l’avenue des Sports et la rue du Javelot, ainsi que la seconde moitié de l’avenue de Marathon, elle forme une composition orthogonale axée sur ce qui était à l’origine le stade du Centenaire, inauguré en 1930 (voir avenue de Marathon no119b-135c). Cette première portion d’artère est baptisée par arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 02.09.1930. Comme d’autres rues proches du stade Roi Baudouin, son nom renvoie à une discipline sportive, ici l’athlétisme. Prévu dès l’origine, sont prolongement au-delà de l’avenue Houba, avec pan coupé à l’angle de l’avenue du Général de Ceuninck, est ouvert en vertu des arrêtés royaux de 15.04 et 14.09.1931. La dénomination de l’artère est étendue à sa seconde moitié par arrêté du Collège du 05.12.1933.

La partie est de la rue longe, côté avenue des Sports, une zone de parking aménagée pour l’exposition de 1935, bordée de rangées de platanes et structurée de bandes perpendiculaires séparées par des haies de troènes. Dans l’îlot formé avec l’avenue Impératrice Charlotte ont été aménagés en 1956 deux terrains de football destinés aux entraînements en vue des matchs disputés dans le stade. Ils furent dotés, côté avenue Impératrice Charlotte, d’un pavillon à usage de vestiaires, conçu en 1965 par l’architecte Jean Rombaux et construit en 1971. C’est après cette date qu’a été érigée, côté rue du Disque, une tribune à blocs de béton, structure métallique et bardage ondulé.

Dotée de zones de recul à usage de jardinets, la partie ouest de la rue se bâtit de quelques habitations d’inspiration Art Déco à la veille de la Seconde Guerre mondiale (voir nos49 à 57). Après-guerre, ce bâti se complète de maisons de type bel-étage et d’immeubles à appartements modernistes des années 1950 et 1960. À noter, au no34, d’anciens bâtiments de la Maison Saint-Ignace (voir avenue de Lima no20), qui abritent aujourd’hui la section maternelle de l’Institut Regina Pacis, implanté rue des Magnolias.

Sources

Archives
AVB/AR rues, boite 20-24, cote 22, no25 (
28.08.1930); cote 23, no24 (05.12.1933).
AVB/PP 3503 (1931).
AVB/TP 76037 (1935), 65487 (1937).

Ouvrages
VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, pp. 1695, 1868.