Recherches et rédaction
2005-2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partagée entre les territoires d'Ixelles et de Bruxelles (sur lequel se situent les nos 19 à 55, et nos 22 à 46), la rue Vilain XIIII, grimpe depuis l'avenue du Général de Gaulle jusqu'à l'avenue Louise. Elle croise les rues de la Vallée et du Lac.
Compris entre la chaussée de Vleurgat et l'abbaye de La Cambre, les étangs d'Ixelles et l'avenue Louise, le quartier des Étangs, dont la rue Vilain XIIII fait partie intégrante, est remarquablement cohérent. Ce quartier est situé sur des terres ayant appartenu autrefois à l'abbaye de La Cambre et vendues comme biens nationaux à la Révolution. Ces terrains sont, après quelques péripéties, acquis par la Société immobilière de Belgique, par l'intermédiaire de sa filiale, la Société de l'Avenue Louise. C'est elle qui réalisa les rues projetées. Un plan conservé aux Archives de la Ville de Bruxelles, vers 1875, montre les possessions de cette société, déjà loties en parcelles prêtes à la vente.
Le tracé de la rue Vilain XIIII est ratifié par l'arrêté royal du 22.08.1873, qui autorise la création de rues vers l'avenue Louise et l'expropriation pour cause d'utilité publique.
En séance du Conseil communal de Bruxelles du 23.11.1879, la rue reçoit son nom actuel, en référence au vicomte Charles Vilain XIIII, membre du Congrès national, président de la Chambre des Représentants, ministre des Affaires Étrangères, puis ministre d'État.
La rue Vilain XIIII connaît sa phase majeure de construction entre 1895 et 1904. Son bâti, essentiellement composé de maisons bourgeoises, met à l'honneur le style éclectique. Certains architectes, comme Ernest Delune (nos 30, 51, 53, 55, 57, les trois dernières sont détruites), ou des entrepreneurs, comme Ch. J. Davaux (nos 34, 45 à 49, le 45 est détruit) ou Jean et Pierre Carsoel (nos 31 à 41 et no 38), y ont édifié de nombreuses maisons, assurant à la rue une grande cohérence.
Cette rue est soumise au plan particulier d'aménagement approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes. Ce plan prévoit en outre la construction d'une tour de bureaux, la Blue Tower, réalisée en 1976 avenue Louise par le bureau d'architecture Henri Montois. L'érection de cette tour entraîne, en 1972, la démolition de l'entièreté du dernier îlot situé côté pair. À part cette destruction, ayant touché une dizaine de maisons anciennes de la rue, celle-ci a grosso modo gardé sa physionomie d'autrefois, sauf à l'angle avec l'avenue Louise.
Compris entre la chaussée de Vleurgat et l'abbaye de La Cambre, les étangs d'Ixelles et l'avenue Louise, le quartier des Étangs, dont la rue Vilain XIIII fait partie intégrante, est remarquablement cohérent. Ce quartier est situé sur des terres ayant appartenu autrefois à l'abbaye de La Cambre et vendues comme biens nationaux à la Révolution. Ces terrains sont, après quelques péripéties, acquis par la Société immobilière de Belgique, par l'intermédiaire de sa filiale, la Société de l'Avenue Louise. C'est elle qui réalisa les rues projetées. Un plan conservé aux Archives de la Ville de Bruxelles, vers 1875, montre les possessions de cette société, déjà loties en parcelles prêtes à la vente.
Le tracé de la rue Vilain XIIII est ratifié par l'arrêté royal du 22.08.1873, qui autorise la création de rues vers l'avenue Louise et l'expropriation pour cause d'utilité publique.
En séance du Conseil communal de Bruxelles du 23.11.1879, la rue reçoit son nom actuel, en référence au vicomte Charles Vilain XIIII, membre du Congrès national, président de la Chambre des Représentants, ministre des Affaires Étrangères, puis ministre d'État.
La rue Vilain XIIII connaît sa phase majeure de construction entre 1895 et 1904. Son bâti, essentiellement composé de maisons bourgeoises, met à l'honneur le style éclectique. Certains architectes, comme Ernest Delune (nos 30, 51, 53, 55, 57, les trois dernières sont détruites), ou des entrepreneurs, comme Ch. J. Davaux (nos 34, 45 à 49, le 45 est détruit) ou Jean et Pierre Carsoel (nos 31 à 41 et no 38), y ont édifié de nombreuses maisons, assurant à la rue une grande cohérence.
Cette rue est soumise au plan particulier d'aménagement approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes. Ce plan prévoit en outre la construction d'une tour de bureaux, la Blue Tower, réalisée en 1976 avenue Louise par le bureau d'architecture Henri Montois. L'érection de cette tour entraîne, en 1972, la démolition de l'entièreté du dernier îlot situé côté pair. À part cette destruction, ayant touché une dizaine de maisons anciennes de la rue, celle-ci a grosso modo gardé sa physionomie d'autrefois, sauf à l'angle avec l'avenue Louise.
Sources
Archives
AVB/PP 2720 (vers 1875).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1879, II, 519.
ACI/TP Historique des rues (1925).
Ouvrages
DUQUENNE, X., L'avenue Louise à Bruxelles, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 2007.