Rue de la Samaritaine

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant les rues des Pigeons et du Temple, cette rue étroite et relativement droite, située à mi-pente entre les rues Haute et des Minimes, date probablement du XIV^e siècle.

La partie sud, au-delà de la rue des Chandeliers, était jadis appelée «Zak» ou impasse des Minimes et reliée en équerre à la rue des Minimes par l’escalier de la future rue du Temple. La rue forme avec les rues des Pigeons et des Chandeliers un site remarquable caractérisé par des tracés étroits et très en pente, par des alignements pittoresques et des escaliers vers la rue des Minimes.

Les noyaux anciens conservés sont des maisonnettes — en large ou perpendiculaires — traditionnelles du XVII^e siècle, en briques et grès, en général profondément transformées. Ainsi les n^os 16 et 18 (traces d’anciennes fenêtres à croisée ou à traverse, montants harpés profilés en cavet et arquettes de décharge) et 43. La rue présente en outre surtout des maisons de rapport de la deuxième moitié du XIX^e siècle, tels les n^os 20, 22, 27, 32 (1842), 33-37 (1842) et 34 (1874), tous en double corps, ainsi que les n^os 51, 52-56 (1875) et 53 (1868). Aux n^os 36-38 et 40-42 subsistent des maisons ouvrières jumelées de la première moitié du XIX^e siècle, à travée axiale commune, actuellement exhaussées.

Rue comprise dans les P.P.A. 42/21 «Quartier de la Samaritaine» (1978) et 42/30 «Quartier Samaritaine-Chandeliers» (1981) qui prévoient la rénovation avec maintien de l’habitat, de l’artisanat et du petit commerce et contiennent des prescriptions pour la restauration des façades à conserver ou leur reconstruction selon un rythme identique ou similaire.