Typologie(s)
hôtel particulier
portique/porte
dépendances
portique/porte
dépendances
Intervenant(s)
Barnabé GUIMARD – 1783-1785
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Classicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2021
id
Urban : 39905
Description
Pavillon d’angle sous bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire à
croupe frontale, constitué dès l’origine par deux habitations disposant d’une
cour accessible par une porte cochère.
Érigé entre 1783 et 1785 pour le prévôt de la Cour L. de l’Escaille, il est loué à la fin du XVIIIe siècle et exploité en tant qu’hôtel pour voyageurs sous le nom d’« Hôtel de Galles ». Racheté par l’État en 1838, il est occupé par le Ministère de la Guerre et agrandi à la fin des années 1870 en incorporant les maisons attenantes de la rue Royale et l’immeuble construit rue de Louvain, nos 1 à 5 (voir ces numéros). Siège du Ministère de la Défense nationale après 1945, plus tard celui du Ministère de l’Intérieur pour lequel une rénovation pour le n° 2 de la rue de la Loi par les architectes W. Burak et C. Hertfurth et pour les nos 1-3 de la rue de Louvain par l’architecte W. Houben a été réalisée.
De trois niveaux de hauteur dégressive. Façade principale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Accent mis sur la travée axiale, dont le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. se prolonge dans le couronnement et s’achève par une lucarne percée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. cintré, flanqué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’ailerons ; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. animés de panneaux profilés ; bel étage mis en évidence par le balcon Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en pierre bleue, supporté par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées décorées de rosaces et dont la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée d’entrelacs porte des vases ; porte- fenêtre à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à motifs stuqués. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de boulins, corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées dans les travées latérales. Au rez-de-chaussée, à gauche et à droite, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires en creux à encadrement mouluré, timbré d’une clé en pointe diamant ; dans l’axe, baie surbaissée à encadrement similaire, inscrite dans une niche cintrée.
Façade latérale Ouest, vers la rue Royale, de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à l’origine symétrique de celle lui faisant face au n° 74. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Accentuation des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale et d’angle : trois fenêtres inférieures remplaçant, dans les première, cinquième, neuvième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les portes d’origine, que surmonte, au bel étage, un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonte, précédant une porte-fenêtre à encadrement à filets sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné. Autres fenêtres des niveaux supérieurs à encadrement plat, séparées par des panneaux. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires sous bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
Érigé entre 1783 et 1785 pour le prévôt de la Cour L. de l’Escaille, il est loué à la fin du XVIIIe siècle et exploité en tant qu’hôtel pour voyageurs sous le nom d’« Hôtel de Galles ». Racheté par l’État en 1838, il est occupé par le Ministère de la Guerre et agrandi à la fin des années 1870 en incorporant les maisons attenantes de la rue Royale et l’immeuble construit rue de Louvain, nos 1 à 5 (voir ces numéros). Siège du Ministère de la Défense nationale après 1945, plus tard celui du Ministère de l’Intérieur pour lequel une rénovation pour le n° 2 de la rue de la Loi par les architectes W. Burak et C. Hertfurth et pour les nos 1-3 de la rue de Louvain par l’architecte W. Houben a été réalisée.
De trois niveaux de hauteur dégressive. Façade principale de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Accent mis sur la travée axiale, dont le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. se prolonge dans le couronnement et s’achève par une lucarne percée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. cintré, flanqué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’ailerons ; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. animés de panneaux profilés ; bel étage mis en évidence par le balcon Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en pierre bleue, supporté par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées décorées de rosaces et dont la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée d’entrelacs porte des vases ; porte- fenêtre à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à motifs stuqués. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de boulins, corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées dans les travées latérales. Au rez-de-chaussée, à gauche et à droite, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires en creux à encadrement mouluré, timbré d’une clé en pointe diamant ; dans l’axe, baie surbaissée à encadrement similaire, inscrite dans une niche cintrée.
Façade latérale Ouest, vers la rue Royale, de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à l’origine symétrique de celle lui faisant face au n° 74. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Accentuation des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale et d’angle : trois fenêtres inférieures remplaçant, dans les première, cinquième, neuvième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les portes d’origine, que surmonte, au bel étage, un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonte, précédant une porte-fenêtre à encadrement à filets sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné. Autres fenêtres des niveaux supérieurs à encadrement plat, séparées par des panneaux. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires sous bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
Façade latérale Est montrant des fenêtres bouchées dans trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..
Intérieur modifié à plusieurs reprises, entre autres au début du XXe siècle et après 1945, conservant néanmoins quelques vestiges d’origine : cheminées en marbre, plafonds stuqués, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., parquets.
Rue de la Loi, à droite, bâtiment d’un niveau et de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres, plus un portail à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Ajout au fond de la cour d’une annexe à deux niveaux en 1896 et d’un passage couvert en 1902. État actuel des bâtiments sur cour résultant de l’agrandissement systématique des bâtiments d’origine, dont il ne resterait que la structure à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au rez-de-chaussée.
Rue Royale, à gauche, contigu au pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle, à l’origine, ensemble de trois maisons néoclassiques jumelées, construites sur un terrain cédé à J. Triest à condition d’y élever une façade symétrique de celle dessinée par B. Guimard pour l’immeuble situé en vis-à-vis, au n° 76. Bâtiment en cours de construction en 1781. Façade enduite et peinte, de trois niveaux et treize travées sous toiture d’ardoises, actuellement mieux conservée que son modèle, comme l’attestent les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées maintenues en partie dans les huit travées droite. État actuel résultant de modifications profondes apportées en 1911, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, par l’architecte A. Nyst, qui prolonge l’entablement des cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche au-dessus des huit travées droite, en respectant néanmoins la différence de niveau entre les fenêtres. Portes sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. des huitième et onzième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. bouchées respectivement en 1911 et 1870 ; entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de ces portes respectivement ravalé et agrandi en balcon. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue datant de 1891. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. de la sixième à la dixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du dernier quart du XVIIIe siècle (?); garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite de la première moitié du XIXe siècle.
Intérieur modifié à plusieurs reprises, entre autres au début du XXe siècle et après 1945, conservant néanmoins quelques vestiges d’origine : cheminées en marbre, plafonds stuqués, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., parquets.
Rue de la Loi, à droite, bâtiment d’un niveau et de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres, plus un portail à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Ajout au fond de la cour d’une annexe à deux niveaux en 1896 et d’un passage couvert en 1902. État actuel des bâtiments sur cour résultant de l’agrandissement systématique des bâtiments d’origine, dont il ne resterait que la structure à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au rez-de-chaussée.
Rue Royale, à gauche, contigu au pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle, à l’origine, ensemble de trois maisons néoclassiques jumelées, construites sur un terrain cédé à J. Triest à condition d’y élever une façade symétrique de celle dessinée par B. Guimard pour l’immeuble situé en vis-à-vis, au n° 76. Bâtiment en cours de construction en 1781. Façade enduite et peinte, de trois niveaux et treize travées sous toiture d’ardoises, actuellement mieux conservée que son modèle, comme l’attestent les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées maintenues en partie dans les huit travées droite. État actuel résultant de modifications profondes apportées en 1911, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, par l’architecte A. Nyst, qui prolonge l’entablement des cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche au-dessus des huit travées droite, en respectant néanmoins la différence de niveau entre les fenêtres. Portes sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. des huitième et onzième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. bouchées respectivement en 1911 et 1870 ; entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de ces portes respectivement ravalé et agrandi en balcon. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue datant de 1891. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. de la sixième à la dixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du dernier quart du XVIIIe siècle (?); garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite de la première moitié du XIXe siècle.
Sources
Archives
AVB/TP 3639 (1870), 20911 (1911, 1891).
Ouvrages
SAINTENOY, P., Les arts et les artistes à la Cour de Bruxelles, 1932-1935, III, pp. 356-364.
VAN DE WINCKEL, M., Étude historique et stylistique en vue de la restauration et de la réhabilitation d’immeubles. Ilot entre le 2 rue de la Loi, 1 à 11 rue Royale, 1 à 3 rue de Louvain à Bruxelles, rapport inédit, Bruxelles, 29/5/1990.