Typologie(s)
fontaine
Intervenant(s)
J. BERGE – sculpteur – 1751
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Urban : 38994
Description
Fontaine monumentale
surmontée d’un groupe allégorique en ronde-bosse, par le sculpteur J. Bergé,
installée en 1751. Offerte en remerciement par lord T. Bruce (décédé en 1741),
comte d’Ailesbury et d’Elgin, pair d’Angleterre et d’Écosse, réfugié politique
à Bruxelles après son bannissement. Projetée en 1740 avec la collaboration ou
suivant les instructions du comte H. de Calenberg, entamée selon contrat
de 1741, terminée après une longue interruption à partir de 1750 et placée en
1751.
Ensemble monumental en style classique, installé sur un emmarchement triple dont le profil chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. reprend celui du monument. Haute base à retraits, en pierre bleue, de plan rectangulaire, flanquée sur ses deux longs côtés par une vasque semi-circulaire à cuve pansue et godronnée. Au-dessus de chacune, ornant les faces correspondantes du socleMassif surélevant un support ou une statue. rectangulaire, tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en marbre aux armes du donateur, portant à la base un masque cracheur déversant l’eau ; sur les petits côtés, tablette avec dédicaces par J.I. de Roderique, conseiller de Charles de Lorraine.
Groupe en marbre réalisé déjà en grande partie en 1741-1743, portant les signature et date «J. BERGE 1751 », aujourd’hui illisibles. Représentation de la déesse Minerve, avec les portraits en médaillonCartouche rond ou ovale. de l’impératrice Marie-Thérèse et de François de Lorraine, entourée de trois putti portant respectivement une trompette aujourd’hui disparue, une cruche, une lance et le bouclier à tête de Méduse de la déesse. Portraits recouverts et armoiries martelées et enlevées en 1793, rétablis en 1814 et 1818 avec des textes modifiés. Restauration par la Ville de Bruxelles en 1959.
Ensemble monumental en style classique, installé sur un emmarchement triple dont le profil chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. reprend celui du monument. Haute base à retraits, en pierre bleue, de plan rectangulaire, flanquée sur ses deux longs côtés par une vasque semi-circulaire à cuve pansue et godronnée. Au-dessus de chacune, ornant les faces correspondantes du socleMassif surélevant un support ou une statue. rectangulaire, tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en marbre aux armes du donateur, portant à la base un masque cracheur déversant l’eau ; sur les petits côtés, tablette avec dédicaces par J.I. de Roderique, conseiller de Charles de Lorraine.
Groupe en marbre réalisé déjà en grande partie en 1741-1743, portant les signature et date «J. BERGE 1751 », aujourd’hui illisibles. Représentation de la déesse Minerve, avec les portraits en médaillonCartouche rond ou ovale. de l’impératrice Marie-Thérèse et de François de Lorraine, entourée de trois putti portant respectivement une trompette aujourd’hui disparue, une cruche, une lance et le bouclier à tête de Méduse de la déesse. Portraits recouverts et armoiries martelées et enlevées en 1793, rétablis en 1814 et 1818 avec des textes modifiés. Restauration par la Ville de Bruxelles en 1959.
Sources
Périodiques
BERGE, W., "Jacques Bergé, Brussels beeldhouwer, 1696-1756", dans A.W.L.S.K., 48, 1986, pp. 170-188, 223-224.