Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1600-1699

Statut juridique

Classé depuis le 17 novembre 2005

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30193
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Description

Maison perpendiculaire, de style traditionnel.

Façade du XVIIe siècle, en briques et pierre blanche, initialement sans doute terminée par un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.; adaptée au goût néoclassique au début du XIXe siècle par l’adjonction d’un demi-niveau, d’appuis saillants et par le renouvellement de l’encadrement de porte.

Suivant l’iconographie ancienne, remplace une maison de pierre à façade-pignon en bois et en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. du XVIe siècle.

Actuellement décapée, façade de quatre niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jadis à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., dont linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. se prolongent en bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., et conservant des montants harpés creusés en cavet; bandeau de décharge clavé. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. droites aux deux étages inférieurs, cartouche inséré au trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. du deuxième étage. Au troisième, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. presque carrées à montants harpés (de récupération?). Au-dessus du rang de trous de boulin, corniche à blochets; lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Anciennement, encadrement de porte en pierre blanche, à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée et socle supprimés en 1893 lors de l’aménagement d’un café. Façade arrière à pignon.

Sources

Archives
AVB/TP 11896 (1893).