Ancien entrepôt de faïences et porcelaines P. Van Der Elst & Cie
Rue Charles Demeer 1, 3
Rue Dieudonné Lefèvre 75
Typologie(s)
entrepôt
Intervenant(s)
Paul HAMESSE & FRÈRES – architecte, bureau d'architectes – 1923
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016-2017
id
Urban : 37525
Description
Ensemble de bâtiments industriels de style éclectique, architectes Paul
Hamesse et frères, 1923. Signature au rez-de-chaussée du no3,
à gauche, «PAUL HAMESSE / FRERES / ARCHITECTES».
Historique
Sur le terrain d’angle, vers la rue Charles Demeer, la firme Van Der Elst fait ériger en 1923 un entrepôt en L (no3), séparé par une cour de l’habitation du directeur (no1), avec corps annexe à l’arrière. Dès 1930, les bâtiments sont repris par les Établissements Wouters & Cie, qui y aménagent un dépôt de bières étrangères et font construire deux nouveaux bâtiments parallèles vers la rue Dieudonné Lefèvre (no75), dont un hangar à toiture vitrée. Vers la fin des années 1990, le complexe, rénové, est investi par un centre culturel islamique. À cette occasion, le hangar de 1930 est démoli et les façades de briques peintes de décors de losanges.
Description
Façades à l’origine en briques rouges, rehaussées de pierre blanche, de simili-pierre blanche et de pierre bleue.
Au no1 rue Charles Demeer, habitation de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. enduite à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’oves. Trois lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Corniche conservée. Huisserie remplacée.
En façades avant et latérale droite, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à archivolte au rez-de-chaussée. Celles du premier à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé intégrées dans un bandeau continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Au second, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. empiétant dans la frise d’entablement. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des étages à jeux de briques en redents. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Façade avant de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la principale percée de deux fenêtres au rez-de-chaussée et de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages, à balconnet axial sur culot. Porte à piédroits délardés.
Façade latérale droite de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la seconde devancée d’un avant-corps rectangulaire sous terrasse et percée d’une serlienneTriplet formé d’une baie centrale couverte d’un arc en plein cintre et de deux petites baies latérales rectangulaires. Ces dernières sont plus basses et plus étroites que la baie centrale. au second étage.
Façade latérale gauche enduite, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique.
Façade arrière devancée d’un avant-corps de moindre hauteur, ainsi que du corps annexe, de deux niveaux.
À l’origine, entrée piétonne secondaire sous corniche chantournée, accolée à gauche de l’habitation. Cette entrée et la clôture originelle ont été remplacées par une grille récente.
Au no3 rue Charles Demeer, entrepôt de deux niveaux sous toit plat. Façade à rue symétrique, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale plus étroite. Elles sont flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., jumeaux à l’extrémité droite, à partie supérieure cannelée. Fenêtres du rez-de-chaussée à grille d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. Allèges de l’étage à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. et couronnement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. dans l’axe, qui portait l’enseigne. Façade latérale aujourd’hui enduite. Châssis remplacés, à divisions métalliques à l’origine.
Au no75 rue Dieudonné Lefèvre, long bâtiment de 1930, de deux niveaux sous toit plat. Fenêtre du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. modifiée. À gauche, façade de l’ancien hangar, à large entrée carrossable.
Sur l’angle, mur de clôture en briques rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..
Historique
Sur le terrain d’angle, vers la rue Charles Demeer, la firme Van Der Elst fait ériger en 1923 un entrepôt en L (no3), séparé par une cour de l’habitation du directeur (no1), avec corps annexe à l’arrière. Dès 1930, les bâtiments sont repris par les Établissements Wouters & Cie, qui y aménagent un dépôt de bières étrangères et font construire deux nouveaux bâtiments parallèles vers la rue Dieudonné Lefèvre (no75), dont un hangar à toiture vitrée. Vers la fin des années 1990, le complexe, rénové, est investi par un centre culturel islamique. À cette occasion, le hangar de 1930 est démoli et les façades de briques peintes de décors de losanges.
Description
Façades à l’origine en briques rouges, rehaussées de pierre blanche, de simili-pierre blanche et de pierre bleue.
Au no1 rue Charles Demeer, habitation de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. enduite à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’oves. Trois lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Corniche conservée. Huisserie remplacée.
En façades avant et latérale droite, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à archivolte au rez-de-chaussée. Celles du premier à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. denticulé intégrées dans un bandeau continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Au second, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. empiétant dans la frise d’entablement. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des étages à jeux de briques en redents. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Façade avant de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la principale percée de deux fenêtres au rez-de-chaussée et de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages, à balconnet axial sur culot. Porte à piédroits délardés.
Façade latérale droite de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la seconde devancée d’un avant-corps rectangulaire sous terrasse et percée d’une serlienneTriplet formé d’une baie centrale couverte d’un arc en plein cintre et de deux petites baies latérales rectangulaires. Ces dernières sont plus basses et plus étroites que la baie centrale. au second étage.
Façade latérale gauche enduite, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique.
Façade arrière devancée d’un avant-corps de moindre hauteur, ainsi que du corps annexe, de deux niveaux.
À l’origine, entrée piétonne secondaire sous corniche chantournée, accolée à gauche de l’habitation. Cette entrée et la clôture originelle ont été remplacées par une grille récente.
Au no3 rue Charles Demeer, entrepôt de deux niveaux sous toit plat. Façade à rue symétrique, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale plus étroite. Elles sont flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., jumeaux à l’extrémité droite, à partie supérieure cannelée. Fenêtres du rez-de-chaussée à grille d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. Allèges de l’étage à tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. et couronnement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. dans l’axe, qui portait l’enseigne. Façade latérale aujourd’hui enduite. Châssis remplacés, à divisions métalliques à l’origine.
Au no75 rue Dieudonné Lefèvre, long bâtiment de 1930, de deux niveaux sous toit plat. Fenêtre du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. modifiée. À gauche, façade de l’ancien hangar, à large entrée carrossable.
Sur l’angle, mur de clôture en briques rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..
Sources
Archives
AVB/TP 53631 (1923), 39051 (1930), 94947 (1990),
106745 (1995).
Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Bruxelles Hors Pentagone. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à
Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980,
fiche 37.
Périodiques
Almanach
du Commerce et de l’Industrie, «Charles De Meer (rue)», 1925, 1928,
1932.
Sites internet
Bruxelles, ville d'architectes - Paul Hamesse