Ensemble Gabrielle Colle
Rue Charles Demeer 116, 118, 91
Rue Albert De Meyer 7
Rue Edmond Tollenaere 16
Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Henri POMPE – architecte – 1911
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016-2017
id
Urban : 37530
Description
Cinq maisons faisant partie d’un ensemble de six,
conçu par l’architecte Henri Pompe en 1911 pour l’industriel Gabriel Colle. Le
sixième immeuble, au no110 rue Charles Demeer, a été
reconstruit. Pompe est également l’auteur des trois maisons voisines des nos116
et 118 rue Charles Demeer (voir no120).
Maisons de quatre types, toutes de deux niveaux.
Au no118 rue Charles Demeer, maisons de «type 1». Élévation de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, à niveaux décalés. Façade partiellement enduite, partiellement en briques rouges, aujourd’hui peintes en blanc. Porte surmontée d’une logette de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. sous toit à trois pans. En travée principale, fenêtre de l’étage sous corniche. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Enduit à décor incisé de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. Corniche, porte et logette conservées.
Aux nos116 rue Charles Demeer et 16 rue Edmond Tollenaere, maisons de «type 2». ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, à niveaux décalés. Façade partiellement enduite, partiellement en briques rouges. Porte surmontée d’une logette de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à partie inférieure évasée et couverte d’ardoises en Eternit rouge formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et partie supérieure à écharpe en croix; toit débordant en appentisToit à un seul versant.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. terminée en pignon polygonal. EnduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à décor incisé de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade..
Au no116 rue Charles Demeer, corniche recouverte de PVC. Menuiserie de la logette conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Au no16 rue Edmond Tollenaere, briques aujourd’hui peintes en blanc. Corniche emballée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. AllègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. supérieure de la logette conservée.
Aux nos91 rue Charles Demeer et 7 rue Albert De Meyer, maisons de «type 4». Façade enduite. Rez-de-chaussée percé d’une fenêtre rectangulaire à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et d’une porte sous petite fenêtre carrée, à encadrement en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. en partie supérieure, celui de la petite fenêtre évasé. Trois fenêtres de cave. À l’étage, trois étroites fenêtres jumelles à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre. Lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. rectangulaire à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..
Au no91 rue Charles Demeer, décor originel de bandeaux incisés. MeneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de la fenêtre du rez-de-chaussée supprimés. Corniches recouvertes de PVC. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Au no7 rue Albert De Meyer, façade ré-enduite en simili-pierre blanche en 1958. Jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave condamnés. Corniches, porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la fenêtre la surmontant conservés.
Au no110 rue Charles Demeer (reconstruit), maison de «type 3» à l’origine, à élévation de composition similaire à celle de «type 4».
Maisons de quatre types, toutes de deux niveaux.
Au no118 rue Charles Demeer, maisons de «type 1». Élévation de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, à niveaux décalés. Façade partiellement enduite, partiellement en briques rouges, aujourd’hui peintes en blanc. Porte surmontée d’une logette de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. sous toit à trois pans. En travée principale, fenêtre de l’étage sous corniche. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Enduit à décor incisé de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau.. Corniche, porte et logette conservées.
Aux nos116 rue Charles Demeer et 16 rue Edmond Tollenaere, maisons de «type 2». ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, à niveaux décalés. Façade partiellement enduite, partiellement en briques rouges. Porte surmontée d’une logette de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à partie inférieure évasée et couverte d’ardoises en Eternit rouge formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et partie supérieure à écharpe en croix; toit débordant en appentisToit à un seul versant.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. terminée en pignon polygonal. EnduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à décor incisé de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade..
Au no116 rue Charles Demeer, corniche recouverte de PVC. Menuiserie de la logette conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Au no16 rue Edmond Tollenaere, briques aujourd’hui peintes en blanc. Corniche emballée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. AllègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. supérieure de la logette conservée.
Aux nos91 rue Charles Demeer et 7 rue Albert De Meyer, maisons de «type 4». Façade enduite. Rez-de-chaussée percé d’une fenêtre rectangulaire à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et d’une porte sous petite fenêtre carrée, à encadrement en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. en partie supérieure, celui de la petite fenêtre évasé. Trois fenêtres de cave. À l’étage, trois étroites fenêtres jumelles à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre. Lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. rectangulaire à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..
Au no91 rue Charles Demeer, décor originel de bandeaux incisés. MeneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de la fenêtre du rez-de-chaussée supprimés. Corniches recouvertes de PVC. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Au no7 rue Albert De Meyer, façade ré-enduite en simili-pierre blanche en 1958. Jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave condamnés. Corniches, porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la fenêtre la surmontant conservés.
Au no110 rue Charles Demeer (reconstruit), maison de «type 3» à l’origine, à élévation de composition similaire à celle de «type 4».
Sources
Archives
AVB/TP Laeken 4139 (1911); rue Albert De Meyer 7: 65654
(1958).