Typologie(s)
sculpture et monument commémoratif
Intervenant(s)
Pierre (Pieter) BRAECKE – sculpteur – 1894
Julien DILLENS – sculpteur – 1894
Émile JANLET – architecte – 1894
Gustave DE VREESE – sculpteur – 1894
Georges HOUTSTONT – sculpteur – 1894
P. DE VIGNE – sculpteur – 1894
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Urban : 37466
Description
Monument à la mémoire
du bourgmestre Jules Victor Anspach (1829-1879), promoteur des travaux de
couvrement de la Senne et actif défenseur des plans d’embellissement de la
capitale. D’abord édifiée en 1897 au centre de la place De Brouckère où elle
subsista jusqu’en 1973, fontaine-obélisque en style éclectique, sur les plans
de l’architecte E. Janlet en 1894, considérée en son temps comme le monument le
plus beau et le plus grandiose de la ville. ObélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée. de 20 m de haut, en
granit rose, terminée par un motif crénelé dominé par une statue de saint
Michel en bronze par le sculpteur P. Braecke, qui signe aussi les masques
cracheurs du pourtour de la vasque. SocleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue et obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée. décorés
de l’allégorie en marbre du couvrement de la Senne et d’un portrait d’Anspach
en médaillonCartouche rond ou ovale., par P. De Vigne, d’allégories en bronze de la Magistrature
Communale et de la Ville de Bruxelles par J. Dillens, des chimères de bronze
par G. De Vreese, des motifs décoratifs comportant les écussons aux armes des
anciens serments bruxellois par G. Houtstont. Au socleMassif surélevant un support ou une statue., inscriptions rappelant
le nom des artistes et les circonstances ayant présidé à l’édification du
monument.