Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme
Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36204
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Description

Occupant l’arrière d’une large parcelle donnant sur la rue du Verdier, imposant hôtel particulier de style éclectique d’inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçu en 1907 pour Jean-François Spreutels, «directeur des travaux à Laeken», en remplacement d’une autre habitation. Encore en construction, la propriété est revendue en 1913, puis à plusieurs reprises jusqu’en 1930, au propriétaire qui achève enfin l’immeuble. Ce dernier est transformé en appartements en 1979.

Corps principal à façade principale symétrique de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux, le premier traité en soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., sous brisis et toit plat. Il est flanqué de deux ailes basses d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toit plat, la droite d’un seul niveau, la gauche de deux.
Soubassement en pierre bleue, à granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. pour les ailes. Niveaux supérieurs en pierre blanche et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, rehaussés de pierre bleue. Blocs de pierre en attente de décor sculpté, jamais réalisé.
Travées latérales du corps principal percées de fenêtres jumelles au premier étage, d’une fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. aux suivants, celle du deuxième devancée par un faux-balconnet de plan cintré à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale percée d’une petite porte, surmontée d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à colonnes engagées et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Au deuxième étage, logette de maçonnerie à angles cintrés, sous terrasse à parapet devançant une porte-fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d’une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. en demi-lune, percée d’une fenêtre à encadrement massif. Percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserie à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., haut brisis d’ardoises, formant pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. dans l’axe. Corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. d’origine, suivant l’arc de la lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon..
Ailes reliées au corps principal par un pan concave et percées au premier étage d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à colonnes engagées. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de l’aile gauche traité en avant-corps formant terrasse à grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., celui de l’aile droite percé d’une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement..
Porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois du troisième niveau conservés.

Façades latérales en briques, presque aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et marquées par des gaines de cheminée.

Façade arrière de plan concave, suivant le tracé irrégulier de la rue du Verdier, et portant les traces de diverses modifications. Niveau de soubassement en pierre bleue à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Étages en briques rouges, rehaussés de pierre blanche et de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Ici également, blocs de pierre en attente de décor sculpté. Corps principal de moindre largeur. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en décalage, percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. comprises dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Jardin avant en contrebas de la drève, clos d’une grille et accessible par un escalier axial. Entrée carrossable récente à l’extrémité droite.


Sources

Archives
AVB/TP Laeken 4106 (1907), 52571 (1938), 105243 (1993).

Ouvrages
PLATTON, R., Laeken. À propos de la drève Ste Anne, Bruxelles, 1988, pp. 48-49.