Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Constant BOSMANS – architecte – 1907-1909
Henri VANDEVELD – architecte – 1907-1909
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32945
Description
Ancienne École Moyenne B, une des deux écoles
communales moyennes pour garçons fondées en 1851, avec l’Athénée Robert Catteau
(voir rue E. Allard, n°49). Installé jusqu’en 1875 au Grand Hospice, puis dans
une ancienne banque (rue du Rouleau, n° 1). Athénée depuis 1948.
Actuellement, complexe de style éclectique dessiné par les architectes C. Bosmans et H. Vandeveld en 1907-1909. Construction adjugée en 1910; inauguration en 1912. Avant-projet antérieur par l’architecte E. Van Humbeeck en 1906.
Comprend trois ailes de trois niveaux disposées autour d’une cour de récréation ; aile Nord avec préau couvert attenant. À l’origine, dans l’aile Nord, hall d’entrée, loge du concierge, bureau du directeur et salle des professeurs, petite salle de gymnastique, salles de géologie, de biologie, de dessin et d’études, musée et bibliothèque; dans les ailes Ouest et Est, salle de projection, grande salle de gymnastique, réfectoire et dix-huit classes. Construction avec emploi de béton armé.
Façade à rue avec parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche et soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue. Ordonnance classique symétrique, de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmée par deux légers ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée : fenêtres cintrées à encadrement creusé en gorge, clé tripartite et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant; portail similaire à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte dans la douzième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; corniche. Aux étages : pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux; fenêtres rectangulaires à encadrement profilé en creux et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant; entablements décorés au premier étage et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» terminal. RessautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. plus décorés portant les inscriptions «ATHENEUM EN HANDELSCHOOL / ATHENEE ET ECOLE DE COMMERCE / LEON LEPAGE». Dans la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ordonnance modifiée par la présence d’un entresol. Autour de la cour intérieure, élévation plus simple en briques, avec trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. colossaux, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. décoratif et linteaux métalliques. Préau couvert à trois vaisseaux, colonnes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et verrière.
Récentes extensions vers les rues des Six Jetons et des Riches Claires.
Actuellement, complexe de style éclectique dessiné par les architectes C. Bosmans et H. Vandeveld en 1907-1909. Construction adjugée en 1910; inauguration en 1912. Avant-projet antérieur par l’architecte E. Van Humbeeck en 1906.
Comprend trois ailes de trois niveaux disposées autour d’une cour de récréation ; aile Nord avec préau couvert attenant. À l’origine, dans l’aile Nord, hall d’entrée, loge du concierge, bureau du directeur et salle des professeurs, petite salle de gymnastique, salles de géologie, de biologie, de dessin et d’études, musée et bibliothèque; dans les ailes Ouest et Est, salle de projection, grande salle de gymnastique, réfectoire et dix-huit classes. Construction avec emploi de béton armé.
Façade à rue avec parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche et soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue. Ordonnance classique symétrique, de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmée par deux légers ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée : fenêtres cintrées à encadrement creusé en gorge, clé tripartite et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant; portail similaire à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte dans la douzième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; corniche. Aux étages : pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux; fenêtres rectangulaires à encadrement profilé en creux et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant; entablements décorés au premier étage et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» terminal. RessautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. plus décorés portant les inscriptions «ATHENEUM EN HANDELSCHOOL / ATHENEE ET ECOLE DE COMMERCE / LEON LEPAGE». Dans la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ordonnance modifiée par la présence d’un entresol. Autour de la cour intérieure, élévation plus simple en briques, avec trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. colossaux, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. décoratif et linteaux métalliques. Préau couvert à trois vaisseaux, colonnes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et verrière.
Récentes extensions vers les rues des Six Jetons et des Riches Claires.
Sources
Archives
AVB/TP 10111-10124 (1906-1912); A.A. 1911, rep. 7951, 1912, rep. 8501 et 8503; N.P.P., R 8.
Ouvrages
COOLS, V., D. BOCKSTAEL, L’Athénée Léon Lepage 1851-1951, Bruxelles, 1951.