Typologie(s)
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1877
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
id
Description
Accessible par un passage couvert percé dans un immeuble de rapport moderne, la Halle Germeaux est un ancien séchoir à bois, conçu en 1877 pour L. Van Roye, négociant en bois, en même temps qu'un petit bâtiment à usage de conciergerie et d'écurie ainsi qu'un mur de clôture à front de rue, tous deux act. disparus.
La parcelle traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. l'îlot et aboutit r. César Depaepe, où le négociant avait établi ses magasins et bureaux, eux aussi démolis.
La parcelle est act. aménagée en square public, le square Germeaux, également accessible par la r. César Depaepe.
La Halle Germeaux est un bâtiment de plan rect., entièrement ouvert au vent. Il est formé d'une vaste charpenterie en résineux, portant une toiture à double versant couvert de tuiles. Il compte six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur ses longs côtés et deux en façade-pignon. Le bâtiment permet de mettre le bois à sécher en l'empilant sur trois niveaux, dans une structure composée de poutres de fort équarrissage assemblées à tenon et mortaise chevillés, réparties en sept fermes. Une numérotation en chiffres romains gravée au ciseau, allant de I à VII, marquant chacune de ces fermes, présente une disposition peu cohérente qui trahit un remontage probable. La toiture est supportée par une charpente à sept fermes et sept pannes, constituées de pièces de section rect. assemblées en moise.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 4292 (1877).
