Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Georges CHEDANNEarchitecte1910

Statut juridique

Classé depuis le 17 juin 2010

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30124
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Description

Chancellerie de l’ambassade de France. Immeuble conçu en style Art NouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. par l’architecte parisien G. Chedanne, dont le permis de bâtir date de 1910 et qui fut exécuté par l’entrepreneur parisien Perret Frères en 1911. Deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., sous toiture plate, probablement sur ossature de béton. 


Façade principale revêtue de pierre blanche (Savonnière, Comblanchien, Béthisy Saint-Pierre), rythmée en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par des bandes lombardes. Au rez-de-chaussée, porte et fenêtres en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., bordées d’un large cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. ; grilles des ouvertures en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. très ouvragée, à motifs floraux, marquée aux initiales de la République Française dans les vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte. À l’étage, par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., trois petites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. inscrites dans les arcaturesFrise d’arcatures ou d’arceaux. Suite de petits arcs décoratifs ou de petites baies aveugles couvertes d’un arc. cintrées qui déterminent un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., sculpté de feuillages et frappé des mêmes initiales R. et F. Sous les seuilsPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. qui ondulent — un appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. —, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. feuillagée et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sculptées de figures allégoriques symbolisant la devise « liberté, égalité, fraternité » inscrite en-dessous. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ouvragé : une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. et de feuillages soulignant la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Muret bas en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., en retrait.
Façade arrière en pierre tapissée de verdure, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus simples, rythmées par des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale..


Intérieur sobre, avec hall, cage d’escalier, pièces lambrisséesLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce..

Jardin aménagé par l’architecte de jardins R. Pechère en 1961 pour la résidence de l’ambassadeur (voir boulevard du Régent, 41).

Sources

Archives
AVB/TP 5310. 

Périodiques
Tekhné, 1911, p. 165.