Typologie(s)
maison bourgeoise
Intervenant(s)
F. DE FAUW – 1922
INCONNU - ONBEKEND – 1778
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30120
Description
Ensemble identique à celui des nos 25
à 31, à l’origine de même élévation ; état actuel résultant de diverses
restaurations et de la reconstruction après démolition du n° 47, intervenues
dans la première moitié du XXe siècle.
Au n° 45, façade restaurée en 1946 par l’architecte W. Pletinckx : revêtement cimenté, pierre bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et l’encadrement de la porte, ajout d’appuis aux fenêtres. Aménagements en 1925, en 1929 par l’architecte G. de Kuyper et en 1953 par les architectes M. Viehoff et J. Servais. Remaniement intérieur et adjonction hors œuvre, à l’arrière, avec façade neuve, sur les plans datés de 1955 de l’architecte R. Franquinet. Intérieur conservant un escalier en chêne et, à tous les niveaux, le décor d’origine — lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., portes, cheminées de marbre, stucs.
Au n° 47, reconstruction par l’architecte F. De Pauw en 1922. Façade de pierre blanche d’Euville sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, respectant l’ordonnance et le traitement d’origine. Seul ajout : les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. des fenêtres. À l’intérieur, escalier ancien de remploi.
Au n° 49, façade restaurée en 1922 par l’architecte F. De Pauw, qui reconstruit aussi l’intérieur et la façade arrière. Revêtement cimenté, pierre bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et l’encadrement de la porte, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. avec balcon axial courbe comme au n° 25 — peut-être exécuté ici en premier lieu —, appuis ajoutés aux fenêtres.
Au n° 51, plaque apposée en 1907 pour rappeler le passage, pendant quelques jours, en 1816, du poète Lord Byron. Immeuble agrandi et façade restaurée en 1926 : revêtement cimenté, pierre bleue du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et de l’encadrement de la porte, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. ajourés aux fenêtres.
Au n° 45, façade restaurée en 1946 par l’architecte W. Pletinckx : revêtement cimenté, pierre bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et l’encadrement de la porte, ajout d’appuis aux fenêtres. Aménagements en 1925, en 1929 par l’architecte G. de Kuyper et en 1953 par les architectes M. Viehoff et J. Servais. Remaniement intérieur et adjonction hors œuvre, à l’arrière, avec façade neuve, sur les plans datés de 1955 de l’architecte R. Franquinet. Intérieur conservant un escalier en chêne et, à tous les niveaux, le décor d’origine — lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., portes, cheminées de marbre, stucs.
Au n° 47, reconstruction par l’architecte F. De Pauw en 1922. Façade de pierre blanche d’Euville sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, respectant l’ordonnance et le traitement d’origine. Seul ajout : les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. des fenêtres. À l’intérieur, escalier ancien de remploi.
Au n° 49, façade restaurée en 1922 par l’architecte F. De Pauw, qui reconstruit aussi l’intérieur et la façade arrière. Revêtement cimenté, pierre bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et l’encadrement de la porte, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. avec balcon axial courbe comme au n° 25 — peut-être exécuté ici en premier lieu —, appuis ajoutés aux fenêtres.
Au n° 51, plaque apposée en 1907 pour rappeler le passage, pendant quelques jours, en 1816, du poète Lord Byron. Immeuble agrandi et façade restaurée en 1926 : revêtement cimenté, pierre bleue du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et de l’encadrement de la porte, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. ajourés aux fenêtres.
Sources
Archives
AVB/TP 56641 (1946), 63988 (1955), 31019 (1925), 34771 (1929), 69851 (1953); 39099 et 32392 (1922), 10316; 31015 (1922); 396 (1907), 32393 (1926), 10317.