Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Laurent-Benoit DEWEZ – 1780
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30108
Description
Hôtel de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., en style néoclassique,
du dernier quart du XVIIIe siècle. Trois niveaux de hauteur
dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture d’ardoises, avec croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. à gauche.
Habitation du ministre H.J.W. Frère-Orban qui y mourut en 1896, comme le
rappelle une plaque.
Façade arrière haussée en 1951 par l’architecte D. Renier.
Immeuble jumelé à l’origine avec celui de droite, l’un et
l’autre regroupant sans doute chacun deux habitations de part et d’autre d’une
travée aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. commune, supprimée lors de la reconstruction du n° 21 en 1904.
Façade accentuée dans l’axe par l’entrée, soulignée par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré
pour les caves et couronnée par une ligne de cache-boulins sous la corniche de
bois. Remplacement de l’enduit d’origine par un revêtement en simili-pierre
blanche et décapage de l’encadrement de pierre bleue de la porte au cours de la
restauration menée en 1952 par l’architecte E. Beckers, qui déplace aussi les
lucarnes vers les extrémités et en ajoute une au centre. Large porte
rectangulaire à encadrement mouluré et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. plates ornées
d’une feuille d’acanthe. Fenêtres rectangulaires à encadrement plat et pourvues
de volets, aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée.
Façade arrière haussée en 1951 par l’architecte D. Renier.
À l’intérieur, escalier d’origine ; provenant d’ailleurs, bureau de
Frère-Orban, au rez-de-chaussée, et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. au premier étage.
Sources
Archives
AVB/TP 60620 (1952), 60619 (1951).