Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Armand DELALIEUXarchitecte1911

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30105
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Description

Hôtel de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., édifié sur les plans de 1911 de l’architecte A. Delalieux, en style d’inspiration néoclassique, daté de 1912 sur la façade. Remplaçant deux maisons jumelées du dernier quart du XVIIIe siècle, sans doute similaires à celles du n° 11.

 Aujourd’hui, siège de l’ambassade de Suisse, après avoir hébergé autrefois le ministre des Affaires étrangères P. Hymans (1865-1941), comme le rappelle une plaque. Rénovée en 1971 par les architectes P. Calame-Rosset et A. Vandenbossche.

Trois niveaux de hauteur dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade de pierre blanche, accentuée dans l’axe, soulignée par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré de soupiraux surbaissés et couronnée par l’architrave moulurée et la corniche de bois qui borde la bâtièreToit à deux versants. d’ardoises. Ordonnance primitive conservée mais traitée dans un esprit neuf : porte cochère axiale surbaissée et timbrée d’une clé, coiffée par l’entablement sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ouvragées et chargé de vases qui souligne la fenêtre du bel étage, en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Aux deux niveaux inférieurs, fenêtres surbaissées à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et encadrement plat, à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et timbré d’une clé en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. au rez-de-chaussée ; au deuxième étage, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Deux lucarnes sous corniche. Garages et portique installés en 1912 dans la cour intérieure.

Sources

Archives
AVB/TP 6283 (1911-1912), 83504 (1971), 1257.