Typologie(s)

immeuble de bureaux

Intervenant(s)

Gaston DERUarchitecte1926-1927

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30034
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Description

Actuel bâtiment de prestige de la Générale de Banque. À l’angle de la rue Montagne du Parc (nos 2 à 10), imposant et monumental complexe derrière une façade-écran inspirée du classicisme, inauguré en 1931.

Édifié pour la Société Générale de Belgique, sur les plans de l’architecte G. Deru datés de 1926-1927, après démolition de l’ancien refuge de l’abbaye de Parc à Héverlée. De cet hôtel de maître avec esplanade reconstruit en style classique sur les plans de l’architecte B. Guimard en 1778, on copia le portail (voir façade de la rue de la Chancellerie) ainsi que l’avant-corps central flanqué de ses travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites (voir façade de la rue Montagne du Parc). De plan rectangulaire autour d’une cour intérieure, la construction combine ossature de maçonnerie portante et structures métalliques, masquées par des façades parementées de pierre blanche sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. de pierre bleue. Huit niveaux au total, sur caves, organisés en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. différents : les deux premiers appareillés en refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. ; du troisième au cinquième, liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux et couronnés par une corniche ; les sixième et septième formant étages-attiques en retraits successifs; le huitième mansardé et ajouré de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., sous une toiture couverte de cuivre.

Vers la rue de la Chancellerie, façade ouest, terminée à droite par un angle écorné à décor panneauté, comptant onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Accentuant la monumentalité de l’ensemble, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales formant avant-corps, en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. sur toute la hauteur de l’édifice et occupées, aux deux niveaux inférieurs, par deux impressionnants portails d’entrée encadrant les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médianes. Sur le modèle de celui du refuge de l’abbaye, portail cintré à clé sur montants à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., dans un encadrement rectangulaire terminé par une haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. sculptées et couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire frappé d’un médaillonCartouche rond ou ovale. à rosace. En saillie complémentaire au-dessus de chaque frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées cantonnée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..

Vers la rue Montagne du Parc, façade sud suivant la forte déclivité du terrain et présentant les mêmes caractéristiques générales, excepté l’édicule en hors-d’œuvre reproduisant la disposition et les particularités de la façade du refuge, appuyé aux niveaux inférieurs de I immeuble. Disposition symétrique autrefois, reproduite selon les nécessités et la configuration du terrain. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, comprenant l’entrée principale d’origine, et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à droite, sur trois niveaux et couvertes d’un appentisToit à un seul versant. ardoisé éclairé par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. circulaire à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Les complétant à droite, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux sous une terrasse bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. à vases. Fidèle copie de l’état ancien, cet édicule, reproduit en deux parties en contrebas, fournit les éléments significatifs de l’ensemble : baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. bordant les sixième et huitième niveaux, refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., corniches à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche..

Importante rénovation en 1984-1986, après l’achat du bâtiment par la Générale de Banque, pour l’affecter à ses activités de relations publiques. Sur les plans de l’Atelier d’Architecture de Genval (architecte A. Jacqmain, P. Hof, G. Lefèvre, N. Beeckmans, G. Ogonovszky, E. Philippe, A. Sanguinetti, C. d’Udekem), aménagement des bureaux et, en particulier d’un hall ovale, d’une salle polyvalente, d’un foyer et, à l’emplacement de la cour centrale, d’un auditorium.


Sources

Archives
AVB/TP 41253-41255 (1926-1931). 
C.F.C., Livre Blanc n° 4, Bruxelles 1987-1988, pp. 28-36.