Typologie(s)

immeuble de bureaux

Intervenant(s)

François MALFAITarchitecte1912-1914

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30067
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Description

Complexe monumental, édifié sur plans de 1912 dus à l’architecte communal Fr. Malfait. Deux ailes perpendiculaires entre elles, l’une en pur style néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. s’inspirant de celui du bâtiment fermant jadis l’impasse du Parc (aile Sud-Est, rue des Colonies, nos 46-56 se prolongeant rue du Gentilhomme, nos 2-4), l’autre en style néobaroque flamand (aile Sud-Ouest, rue de la Chancellerie, n° 19 et place Sainte-Gudule, n° 18). À l’origine, six appartements par étage, autour de deux cages d’escalier, aujourd’hui convertis en bureaux. Façades signées et datées de 1914, parementées de pierre blanche.

Aile Sud-Est de cinq niveaux dont un rez-de-chaussée avec entresol, un niveau en entresol, deux étages et un niveau en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Vingt travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont dix ordonnées symétriquement de part et d’autre de l’avant-corps central de sept travées ouvert au rez-de-chaussée par une galerie d’arcades et trois à l’angle arrondi de la rue de la Chancellerie. Division en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. — rez-de-chaussée et niveau d’entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., étages liés par des pilastres colossaux à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite, niveau-attique — par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. formant, à l’occasion, balcon du premier étage sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et par la corniche à mutules. Ouvertures généralement rectangulaires au rez-de-chaussée, excepté aux travées d’angle ; cintrées une-sur-deux au niveau en entresol ; rectangulaires aux étages et sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. au premier, distinctes aux travées extrêmes des parties encadrant l’avant-corps : cintrées au premier, ovales au deuxième, rectangulaires à clé à l’étage-attique. Décor sculpté caractéristique tel que guirlandes, chutesBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de feuillage, gouttes sous les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et balustrade de couronnement.

Aile Sud-Ouest de quatre niveaux dont un rez-de-chaussée avec entresol et, en encorbellement porté par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., deux étages complétés par un niveau en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de la Chancellerie, deux vers la place. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. rythmé par de larges ouvertures cintrées. Vers la rue de la Chancellerie, étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à chapiteau dorique, couplés de part et d’autres de pots-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes. et de statues en pied de divinités antiques avec signes du zodiaque au socleMassif surélevant un support ou une statue., signées par le sculpteur Ch. Samuel ; entre ces trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. s’inscrivent les fenêtres rectangulaires et les allèges ornées de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. dorique alternant triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. sculptées. Étage-attiqueUn étage-attique est un étage situé au-dessus de l’entablement ou le dernier étage en retrait d’un immeuble. ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires flanquées de pilastres à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composite, couplés autour d’un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. creusé en fausse-niche. Au-dessus de la corniche à denticules, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de couronnement interrompue par six lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrées sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, cantonnées et sommées de vases. Vers la place Sainte-Gudule, ordonnance semblable mais sans encorbellement et complétée par un balcon monumental à pots-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes. et par un pignon, à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., coiffé d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
Voir aussi place Sainte-Gudule, n° 23.

Sources

Archives
AVB/TP 14423 (1912).