Typologie(s)

immeuble de bureaux
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Charles VERHELLEarchitecte1936

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33470
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Description

À l’angle de la rue Léopold, imposant immeuble conçu en 1936 par l’architecte Charles Verhelle en style moderniste, avec magasins au rez-de-chaussée et bureaux aux étages.

Bâti en retrait d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de l’alignement, en incorporant les cinq travées droites des no 5-7 de la rue Léopold. Ossature de béton armé habillé de granit du Labrador au rez-de-chaussée et de pierre de Savonnière aux étages, comme la façade latérale du n° 34 de la rue de l’Écuyer. Cinq niveaux et une travée d’angle arrondie liant deux fois quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. sévère, rythmée par des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. et des panneaux en creux. Fenêtres carrées à châssis métalliques à petites divisions, plus larges et en trois parties dans la travée d’angle. LarmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. servant d’appui aux fenêtres du cinquième niveau, en léger retrait.

Rez-de-chaussée occupé par une suite de vitrines et de portes à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bronze; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. marqué par un bloc à hauteur des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. et par un ressaut courbe à l’angle. Dans la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite de la rue Léopold, large porte d’entrée sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte avec grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. inscrite «LA MONDIALE - ASSURANCES MUTUELLES SUR LA VIE».

Sources

Archives
AVB/TP 45750 (1936).

Périodiques
VAN EVERBROECK, L., Immeuble commercial à Bruxelles, Architecte Charles Verhelle in Bâtir, 53, 1937, p. 1158.