Typologie(s)

centre sportif
halle de sport
piscine
stade

Intervenant(s)

René AERTSarchitecte1972-1975

Paul RAMONarchitecte1972-1975

Jacques ROBINingénieur1972-1975

GROUPE FORUM1972-1975

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

modernisme d'après-guerre

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 25368
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Description

Centre sportif multidisciplinaire relevant de l’architecture high-tech conçu par le bureau d’architectes Groupe Forum (architectes René Aerts et Paul Ramon) à la demande de la commune de Woluwe-Saint-Pierre, 1972-1975. Suivi d'extensions vers 1980.

Ensemble comprenant des salles de sport avec piscine et salle omnisports, des terrains de sport en plein air et une tribune couverte, situé entre les avenues Salomé Jules Du Jardin, des Grands Prix et de la Pelouse. Le site est entouré de haies et de grands arbres et présente des qualités paysagères remarquables.

Historique
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les activités de l'hippodrome de Stockel cessent et le site est mis en vente. En 1959, la commune de Woluwe-Saint-Pierre - dirigée par le bourgmestre Jean Evrard - décide d'acheter les trois hectares de terrain et d'installer une infrastructure sportive communale au sud de l'ancien hippodrome.

Dans une première phase, les travaux se limitent à un aménagement temporaire des terrains de sport, situés entre l'avenue Salomé déjà construite, l'avenue Jules Du Jardin et le nouveau tracé de l'avenue des Grands Prix. Le terrain est nivelé et un terrain de football est construit le long des deux tribunes existantes de l'hippodrome, entouré d'une piste d'athlétisme. Au nord-est de celle-ci se trouve un terrain de hockey. Les tribunes restent à la disposition du public, mais servent également d'espace de stockage pour les services municipaux. Ce complexe sportif porte le nom de Stade Evrard.

Dans les années 1970, la commune décide de reconstruire entièrement le centre sportif et de le doter d'une infrastructure moderne et de grande envergure. Les terrains de sport et les tribunes existants sont démolis pour faire place à de nouveaux bâtiments et terrains de sport. Le duo d'architectes bruxellois René Aerts (1921-1983) et Paul Ramon (1919-avant 1999) est désigné par la commune pour réaliser le projet. Ils conçoivent deux immenses salles de sport en ossature métallique, fabriquées par un consortium d'entreprises espagnoles, à savoir S.A. Atmesa, Sagunto et l'entreprise Fabrimetal.



Vue sur la construction des deux halls de sport, photo, 1972-1975 (Acier 1975: p.87).



Le bâtiment sud comprend une piscine olympique de 50 mètres. La particularité de cette piscine réside dans sa cloison et son fond mobile, qui permettent d'ajuster la longueur de la zone de natation. Le deuxième bâtiment comprend une salle omnisports pour les sports de combat et de balle. Les deux parties sont reliées par une cafétéria centrale de 200 places. Le centre sportif est officiellement inauguré le 20.06.1975.

Peu après l'inauguration des bâtiments, les terrains de sport extérieurs sont aménagés (1976). Au nord, un terrain de football est entouré d'une piste d'athlétisme. Au sud, plusieurs courts de tennis et un terrain de hockey sont construits. Au centre, une tribune couverte, donne sur les terrains de sport au nord.



Vue sur la tribune couverte, photo, 1978 (Acier 1978: p. 119).



Vers 1980, le centre sportif est agrandi par un bâtiment sous toiture à shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. successifs. Six courts de squash et cinq courts de tennis couverts sont aménagés au rez-de-chaussée, tandis que le sous-sol abrite un stand de tir de 50 mètres et une salle omnisports pour les sports de combat et la gymnastique.

Description
Bâtiment principal avec piscine et hall de sport
Le bâtiment principal se caractérise par son échelle monumentale et sa logique structurelle prononcée. Il se compose de deux immenses halls de hauteurs différentes (environ 20 m et 24 m), dont les toits inclinés forment un V. Cette structure de toit dynamique crée une silhouette expressive qui souligne le rythme de la construction de la charpente. Les halls sont reliés par un volume bas avec toiture plate. Un volume bas supplémentaire est situé le long de l'avenue Salomé.

Le hall d'entrée, situé dans le volume bas central, constitue le cœur de la circulation et abrite non seulement l'accès aux infrastructures sportives, mais aussi les vestiaires, les divers services et la cafétéria. Le hall nord comprend la salle omnisports, tandis que le hall sud abrite la piscine. Le volume sous toit plat du côté nord est occupé par une école.

L'expression structurelle du bâtiment est définie par son imposant squelette en acier, composé de deux colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. massives en acier par salle, entre lesquelles des poutres horizontales sont insérées aux points les plus hauts et les plus bas. Ce cadreSystème de sécurité suspendu sous la cabine. Il déclenche la commande de parachute qui arrête la cabine en cas de rencontre d’un obstacle à la descente. structurel supporte un module répétitif de six mètres, composé de minces colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. d'acier et de profils de fer, qui soutiennent à la fois les côtés verticaux des toits en appentisToit à un seul versant. et les pentes des toits. Les murs latéraux sont renforcés par des poutres inclinées, ce qui souligne le caractère rythmique et géométrique de la structure.

La monumentalité des halls est renforcée par l'intégration stratégique de la lumière du jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. De baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées sur toute la largeur de la façade le long des côtés verticaux des toits en shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. (côtés nord et sud) assurent une entrée de lumière diffuse et uniforme, tandis que les grandes sections vitrées triangulaires sur les côtés est et ouest créent un jeu alternatif d'ombre et de lumière. La piscine est en outre caractérisée par des portes coulissantes sur le côté sud, qui non seulement créent une relation visuelle avec l'espace extérieur, mais donnent également un accès direct au solarium.

Les murs latéraux triangulaires sont revêtus de panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. sandwich en aluminium peints en rouge brique. Le toit est recouvert de tôles ondulées en aluminium.

Sous le toit incliné des deux salles se trouve une tribune qui suit la forme du toit, renforçant ainsi la cohérence spatiale entre la structure et la fonction du bâtiment.

Tribune couverte
La tribune est couverte par un impressionnant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. réalisé selon le type Aero-Elascon. L'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. est soutenu par une série de fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. courbes en acier ancrées à l'arrière du bâtiment dans des colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. en acier reposant sur une base en béton. Les fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. courbes sont reliées entre elles par un réseau de pannes horizontales et de lattes. La toiture est constituée de tôles ondulées. La tribune repose sur un volume massif en béton, qui contient des vestiaires et des zones de stockage. L'arrière de ce volume est habillé de tôles ondulées en aluminium dans une alternance de tons beige et rouge brique, créant un dialogue subtil avec la finition de la façade du bâtiment principal.

C’est au niveau de 2,50 mètres que se trouve le premier gradin. On y accède par des escaliers métalliques placés symétriquement le long des deux côtés du bâtiment. Des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métalliques encadrent la structure et apportent une finition fonctionnelle et discrète. Les sièges sont intégrés dans la sous-structure en béton et consistent en une série de marches en béton massif.


Intérêts patrimoniaux
Intérêt artistique
Sportcity est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. de l’architecture high-tech, incorporant toutes les connaissances technologiques (techniques et matériaux) de l’époque au service du programme particulier de centre sportif. Sportcity a conservé son intégritéL’intégrité renvoie au concept « d’intégralité », c’est-à-dire le caractère complet sur le plan physique (état de conservation du bien). Il s’agit d’évaluer si le bien conserve son homogénéité, sa lisibilité et sa cohérence d’un point de vue matériel (conservation des matériaux d’origine, des techniques de construction, de l’aménagement intérieur). Autrement dit c’est l’état d’un bien qui demeure intact, entier, dans son état originel. Un bien peut répondre au critère d’authenticité sans répondre à celui d’intégrité (par exemple un complexe industriel réaffecté conserve son authenticité quand son caractère industriel est toujours lisible mais pas son intégrité si l’intérieur et les menuiseries ont été transformés en vue de la réaffectation). et son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. .

L’ensemble sportif se distingue par sa composition originale et fonctionnelle, où le triangle est utilisé comme leitmotiv. Les salles de sport étaient progressistes pour leur époque grâce à leur système de construction simple mais extrêmement technique et à l’utilisation de matériaux de construction modernes tels que l’acier, le verre et des panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. sandwich en aluminium. Ces matériaux restent en grande partie visibles, ce qui contribue à l’esthétique épurée et industrielle du complexe.

La tribune, construite en 1976, reflète également un concept architectural progressiste et sobre. L’auvent autoportant est remarquable par sa forme de parabole qui repose sur une technique de construction ingénieuse permettant une construction sans colonneUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne.. Cela garantit une vue parfaite depuis tout les gradins du terrain de sport.

Sportcity est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. de l’architecture du bureau renommés Groupe Forum (René Aerts et Paul Ramon). Les qualités architecturales ont été reconnues dès leur construction: en 1975 et 1978 des articles sur le complexe sont parus dans la célèbre revue d’architecture «Acier – Stahl - Steel».

Le duo d'architectes René Aerts et Paul Ramon a étudié à l'école Saint-Luc à Bruxelles et a été actif entre 1950 et 1970 sous le nom de Groupe Forum. Ils se sont spécialisés dans les bâtiments publics, notamment les centres sportifs, les hôpitaux, les logements sociaux et les écoles. Une dizaine de leurs réalisations sont reprises dans l'inventaire. Beaucoup de ces bâtiments se trouvent dans la commune de Woluwe-Saint-Pierre. Citons ainsi l'église Notre-Dame de Stockel (1958), le siège de l'INAMI le long de l’avenue de Tervueren 211 (1968) et les collèges Jean XXIII et Saint-Joseph le long de l’avenue de Woluwe (1958-1961).

Intérêt esthétique
Le centre sportif Sportcity a une valeur contextuelleLa valeur contextuelle d’un bien dépend de la manière dont celui-ci entre en relation avec son environnement d’un point de vue : - urbanistique : le bien marque un angle ou une perspective, ou sert de point de repère dans le paysage qu’il marque par une présence forte (son implantation, sa volumétrie remarquable)?; - paysager : le bien présente des qualités paysagères en raison de la particularité de son emplacement, ou de la manière dont s’articulent ou s’implantent sur un site les différents volumes qui le composent ; - esthétique : le bien se distingue par la qualité de son intégration ou de son insertion dans le paysage urbain ou la trame résidentielle ; il contribue à l’effet d’ensemble visuellement harmonieux du quartier et participe à un cadre de vie de qualité ; - social : un ensemble de logements sociaux, un complexe industriel, etc. ; - historique : un ancien noyau villageois (premier bâti d’une commune), les biens conçus dès l’origine d’un concept urbanistique (par exemple les maisons bourgeoises autour des parcs Elisabeth ou de Forest). en raison de sa contribution à l'effet visuel cohérent au sein de l'environnement urbain. Il occupe une grande partie de l’îlot bâti et est soigneusement intégré dans son environnement. L’aménagement du centre sportif a tenu compte des rangées d'arbres existantes situées à l'origine le long de l'hippodrome de Stockel. Plusieurs arbres situés sur les côtés nord et ouest du site étaient déjà présents avant la construction du centre sportif, ce qui leur permet aujourd'hui d’être considérés comme centenaires.

L'implantation des salles de sport sur le site a été déterminée en fonction d'une orientation optimale dans le sens nord-sud. Le hall de piscine est stratégiquement situé dans la partie sud du complexe et s'ouvre sur le solarium.

Intérêt historique
Sportcity est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. de la typologie de centre sportif après la Seconde Guerre mondiale. Pendant cette période, la société accorde une importance croissante au bien-être, aux loisirs et au sport comme éléments essentiels de la vie quotidienne. Plusieurs communes bruxelloises ont pris l'initiative, dès les années 1950 et 1960, de construire des salles omnisports, des piscines et des terrains de sport en plein air, dans le but de favoriser le confort et la santé de leurs habitants.

Sportcity a une valeur contextuelleLa valeur contextuelle d’un bien dépend de la manière dont celui-ci entre en relation avec son environnement d’un point de vue : - urbanistique : le bien marque un angle ou une perspective, ou sert de point de repère dans le paysage qu’il marque par une présence forte (son implantation, sa volumétrie remarquable)?; - paysager : le bien présente des qualités paysagères en raison de la particularité de son emplacement, ou de la manière dont s’articulent ou s’implantent sur un site les différents volumes qui le composent ; - esthétique : le bien se distingue par la qualité de son intégration ou de son insertion dans le paysage urbain ou la trame résidentielle ; il contribue à l’effet d’ensemble visuellement harmonieux du quartier et participe à un cadre de vie de qualité ; - social : un ensemble de logements sociaux, un complexe industriel, etc. ; - historique : un ancien noyau villageois (premier bâti d’une commune), les biens conçus dès l’origine d’un concept urbanistique (par exemple les maisons bourgeoises autour des parcs Elisabeth ou de Forest). en ce qu’il est à considérer en parallèle avec l’histoire du développement urbanistique de la commune qui à partir des années 1970, a mis en place un complexe sportif moderne et confortable qui se distingue par son ampleur et la polyvalence de l’infrastructure.

Intérêt social
Ce centre sportif est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. de la politique de la commune de Woluwe-Saint-Pierre visant à créer des infrastructures sportives accessibles et de qualité pour tous ses habitants.

Intérêt technique
Le centre sportif de Sportcity est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. de l'utilisation des techniques de construction d'après-guerre les plus modernes et se distingue par un concept audacieux. Les deux salles de sport sont construites à partir d'une structure en acier très sophistiquée sur le plan technique, avec d'immenses zones d'éclairage. La stabilité des bâtiments a été calculée en fonction des normes de sécurité de l'époque et pouvait résister à de fortes rafales de vent et à des chutesBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de neige. Les colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. et les poutres ont été en grande partie fabriquées par une entreprise espagnole. Les dimensions impressionnantes contribuent également à la monumentalité du complexe.

Les progrès dans la maîtrise du béton et de l'acier ont permis de recouvrir les tribunes sportives d'un gigantesque auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.. De même, la tribune de Sportcity a été construite selon la typologie Aero-Elascon, développée à partir de 1953 par l'ingénieur néerlandais J. Van Stockum. Ce système a d'abord été conçu comme un modèle structurel préfabriqué pour les garages sans poteaux, mais à partir de la fin des années 1950, il a également été utilisé pour les auventsPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. des tribunes.

Outre la tribune Fallon à Woluwe-Saint-Lambert, la tribune de Sportcity est l'un des rares exemples de tribunes Aero-Elascon subsistant dans la région bruxelloise. La tribune du Sporting à Anderlecht (Parc Astrid), par exemple, a déjà été démolie.

Intérêt urbanistique
Le centre sportif Sportcity a une valeur d'ensemble puisqu'il a été construit entre 1972 et 1976 comme un ensemble homogène dédié aux sports multidisciplinaires, tant intérieurs qu’extérieurs, par le même duo d'architectes René Aerts et Paul Ramon (Groupe Forum).

Sources

Périodiques
HENRION, C., «Tribune couverte du Centre Sportif de Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles)», Acier – Stahl – Steel, 3, 1978, p. 119.

MARTINEZ COCQ, J. etA., «Centre sportif à Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles, Belgique)», Acier – Stahl – Steel, 3, 1975, pp. 87-91.

 

Ouvrages
HEINE, C., Woluwe-Saint-Pierre. Jadis, hier et aujourd’hui, Bruxelles, 1991, pp. 100, 136-137.

LACROIX, G., Woluwe-Saint-Pierre. Histoire et terroir, Bruxelles, 2012, pp. 271, 283. 

VAN DIJK, P., Sportinfrastructuur: type stadions in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Sportcentrum, Salomélaan 2, 1150 Sint-Pieters-Woluwe, Bruxelles, 2006, pp. 1-6.