Typologie(s)
centre sportif
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Émile GOFFAY – architecte – 1952-1954
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2005-2006
id
Urban : 15792
Description
En intérieur d'îlot, club sportif moderne, conçu en 1952-1954 par l'architecte E. Goffay, remarquablement conservé et particulièrement exemplatif de l'architecture des années 1950.
Ce club de tennis fait partie d'un vaste complexe de parkings, de bureaux et de logements, dotés de trois entrées, l'une au no 25 rue de la Vanne, l'autre au no 162 avenue Louise et la 3e au no 26 rue du Beau-Site. Installé sur un vaste parking souterrain, le club est édifié en remplacement des anciens bâtiments des entreprises de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. Pelseneer (1878).
Façade monumentale, de quatre niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. se cintre suivant la forme des fermes de la halle. Enduite et peinte, l'élévation relève d'une organisation symétrique avec trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales flanquant neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, sur plan arrondi ; dans l'axe, vaste entrée sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine., prenant place au 1er étage et devancée d'un escalier s'évasant, en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. gréseux. En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, fenêtres oblongues continues.
Intérieur dominé par la vaste halle comprenant trois cours de tennis, dont un central flanqué de gradins de bois. La halle, de 68 m de long et de 14,40 m de haut au faîte, est constituée de dix fermes à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. elliptique, espacées de 6,40 m l'une de l'autre, en lamellé-collé de bois réalisé par la société hollandaise Nemaho. Remplissage en panneaux de fibres isolantes. Deux longues verrières, légèrement différenciées, asurent un éclairage zénithal de la halle. Sol en carreaux synthétiques. Côté façade, des pièces complètent les cours. Aux sous-sols, deux vestiaires conservent leurs placards en bois d'origine. Au r.d.ch., un ancien bar est converti en bureau. Au 1er étage, bar, salon et salle de restaurant en enfilade, ayant tous les trois conservé leur décor d'origine, à tendance rustique. Donnant sur la salle de restaurant, une petite salle de bridge est intégralement couverte de peintures murales présentant un paysage italianisant et signées « Tony Vangoolen / C. Roels ». Toutes ces pièces du 1er étage s'ouvrent par de grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées sur les cours situés en contrebas. Les niveaux sont reliés entre eux par un escalier circulaire à rampe métallique. Les espaces de distribution sont recouverts, au sol, de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à joints métalliques.
Ce club de tennis fait partie d'un vaste complexe de parkings, de bureaux et de logements, dotés de trois entrées, l'une au no 25 rue de la Vanne, l'autre au no 162 avenue Louise et la 3e au no 26 rue du Beau-Site. Installé sur un vaste parking souterrain, le club est édifié en remplacement des anciens bâtiments des entreprises de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. Pelseneer (1878).
Façade monumentale, de quatre niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. se cintre suivant la forme des fermes de la halle. Enduite et peinte, l'élévation relève d'une organisation symétrique avec trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales flanquant neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, sur plan arrondi ; dans l'axe, vaste entrée sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine., prenant place au 1er étage et devancée d'un escalier s'évasant, en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. gréseux. En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, fenêtres oblongues continues.
Intérieur dominé par la vaste halle comprenant trois cours de tennis, dont un central flanqué de gradins de bois. La halle, de 68 m de long et de 14,40 m de haut au faîte, est constituée de dix fermes à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. elliptique, espacées de 6,40 m l'une de l'autre, en lamellé-collé de bois réalisé par la société hollandaise Nemaho. Remplissage en panneaux de fibres isolantes. Deux longues verrières, légèrement différenciées, asurent un éclairage zénithal de la halle. Sol en carreaux synthétiques. Côté façade, des pièces complètent les cours. Aux sous-sols, deux vestiaires conservent leurs placards en bois d'origine. Au r.d.ch., un ancien bar est converti en bureau. Au 1er étage, bar, salon et salle de restaurant en enfilade, ayant tous les trois conservé leur décor d'origine, à tendance rustique. Donnant sur la salle de restaurant, une petite salle de bridge est intégralement couverte de peintures murales présentant un paysage italianisant et signées « Tony Vangoolen / C. Roels ». Toutes ces pièces du 1er étage s'ouvrent par de grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées sur les cours situés en contrebas. Les niveaux sont reliés entre eux par un escalier circulaire à rampe métallique. Les espaces de distribution sont recouverts, au sol, de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à joints métalliques.
Sources
Archives
AVB/TP 7325 (1878), 65211 (1952-1954).
Périodiques
La Technique des Travaux, 7-8, 1957, page publicitaire.
AVB/TP 7325 (1878), 65211 (1952-1954).
Périodiques
La Technique des Travaux, 7-8, 1957, page publicitaire.