Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

A. DE BONDTarchitecte1926

Styles

Art Déco
École d'Amsterdam

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 22083
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Description

Ensemble de deux maisons de rapport de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. influencé par l'École d'AmsterdamArchitecture de l'École d’Amsterdam, dite également expressionnisme de brique (de 1913 à 1930 environ). Style architectural d’origine néerlandaise, caractérisé par des jeux de volumes et de brique foncée ou jaune de type « belvédère »., conçues en 1926 par et pour l'architecte A. De Bondt, également auteur des immeubles voisins (nos22-24 à 32, 38, 40 et 46). Signature «DE BONDT ACH» sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. du no42.

Élévations de quatre niveaux, animées de saillies de plan en éperon ou polygonal, marquées aux angles par des briques croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Façades en briques rouges, rehaussées de parties enduites et de pierre bleue. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée et grilles des jardinets supprimées.

Boulevard Lambermont 42 ([i]La Technique des Travaux[/i], 8, 1927, p. 353).

Au no42 boulevard Lambermont, élévation symétrique marquée par un avant-corps à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. animés de saillies en éperon. Face centrale elle-même dotée aux étages d'un oriel de plan similaire, modifié ultérieurement au dernier niveau. Cette face est rehaussée de trois bas-reliefs au modelé à peine ébauché: deux flanquant une fenêtre en croix au rez-de-chaussée, figurant des enfants, le troisième en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du deuxième étage, figurant un coq et une poule; bas-relief supprimé au niveau supérieur. Zones enduites en «crépi tyrolien». Petit porche d'entrée dans le pan droit. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. aujourd'hui recouvert d'un bardage. Entrée de garage au sous-sol et rampe d'accès supprimées. Grille de la fenêtre du rez-de-chaussée ultérieure. Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine suivaient les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la façade.

Boulevard Lambermont 44 - rue Nicolas Defrêcheux 1 ([i]La Technique des Travaux[/i], 8, 1927, p. 353).

Au no44 boulevard Lambermont - 1 rue Nicolas Defrêcheux, bâtiment de plan oblong partiellement sous toit plat et sous toit à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Zones enduites prévues en «béton à gravier apparent».
Vers le boulevard, façade traitée en oriel asymétrique de plan trapézoïdal. Vers la rue, six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deuxième et quatrième à oriel de même plan, l'un de trois niveaux, l'autre de deux sous terrasse. Troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée.
Travée d'angle, première et troisième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté rue dotées à l'origine de balcons à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Au rez-de-chaussée, vers l'angle, larges vitrines à angles coupés éclairant à l'origine un commerce. Porte accolée à une petite fenêtre, sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. également à angles coupés. À leur droite, haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé d'une porte de garage surmontée d'un balcon à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps.. Côté boulevard, fenêtres en croix grecque au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. gauche. Côté rue, troisième étage traité en brisis aux dernières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..
À l'intérieur, à chaque niveau, cinq pièces formant une enfilade interrompue par la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier..

Sources

Archives
ACS/Urb. 42: 164-42; 44: 164-44.

Périodiques
La Technique des Travaux, 8, 1927, pp. 353-354.