Typologie(s)
maison bourgeoise
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1887
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2011-2013
id
Urban : 21479
Description
Ensemble constitué de dix maisons bourgeoises de style éclectique différenciées, très vraisemblablement construites à la demande de la Société de l'Avenue Louise en 1887.
Au n°38-40, un immeuble à appartements remplace depuis les années 1950 deux maisons qui faisaient très certainement partie de cet ensemble.
Elles se situent au sein d'une enfilade d'immeubles de style éclectique, remarquable pour son unité architecturale, et allant du n°22 au n°58.
Les façades, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., sont construites en briques rouges et abondamment rehaussées d'éléments en pierre bleue. Elles sont grevées d'une servitude non-aedificandi prévue pour être aménagée en un jardinet participant à la conception paysagère et pittoresque du quartier des Étangs.
Les façades des nos28, 36, 42 et 50 sont identiques. Travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. percées de fenêtres jumelées par deux, à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Aux rez-de-chaussée, portes-fenêtres protégées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Aux premiers étages, balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., souligné de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en céramique à motifs décoratifs. Nombreuses pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées.
Aux nos28 et 36, les grilles de clôture d'origine sont conservées.
Au n°42, garage aménagé en sous-sol en 1971.
Au n°50, porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Ajout d'un niveau attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. en 1956 (suppression des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. existantes). Garage aménagé en sous-sol en 1948.
Aux nos30 et 32, façades à l'origine identiques et organisées selon un schéma en miroir. Fenêtre du rez-de-chaussée munie d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Aux derniers étages et à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., façades garnies de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de carreaux de céramique. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées. Les grilles de clôture d'origine des jardinets ont disparu.
Au n°30, travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. gothique à rampants droits et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement., souligné d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux; celui du n°32 supprimé et remplacé par l'actuelle toiture mansardée (1949). Logette d'origine sous toiture en appentisToit à un seul versant. conservée au n°32, celle du n°30 remplacée par l'actuelle en 1929.
Au n°30, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Garage aménagé au sous-sol en 1947.
Au n°32, la porte et la grille de la fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. ne sont pas d'origine.
Aux nos°34 et 44, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à l'origine semblables. Au rez-de-chaussée du n°34, logette sous toiture en appentisToit à un seul versant., remplacée au n°44 par l'actuelle en 1923, en même temps que le balcon qui la surmonte. ComblesEspace intérieur de la toiture. éclairés par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., la plus grande en briques sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et flanquée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. en pierre. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées. Grilles de clôture d'origine conservées au n°34.
Au n°44, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres jumelées par deux, séparées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Sous-sol transformé en garage en 1948.
Aux nos46 et 48, façades à l'origine identiques, le n°46 ayant subi de nombreuses transformations.
Rez-de-chaussée marqués, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., d'une logette en maçonnerie incluant le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et dont la fenêtre est munie d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., d'origine. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. garni de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Façades garnies de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de céramique à motifs décoratifs. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées. Grilles de clôture d'origine disparues.
Au n°46, logette du rez-de-chaussée surmontée d'une seconde en bois sous toiture, qui remplace depuis 1911 le balconnet d'origine (voir n°48). La fenêtre du niveau supérieur était initialement divisée par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre et coiffée d'un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en pierre (voir n°48). Dernier étage, partiellement en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., ajouté en 1962, entraînant la suppression du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. qui coiffait à l'origine la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Au sous-sol, garage aménagé en 1922.
Au n°48, travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits garnis de plusieurs amortissements. Au premier étage, balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Au dernier étage, fenêtre sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en pierre, initialement divisée par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Au n°38-40, un immeuble à appartements remplace depuis les années 1950 deux maisons qui faisaient très certainement partie de cet ensemble.
Elles se situent au sein d'une enfilade d'immeubles de style éclectique, remarquable pour son unité architecturale, et allant du n°22 au n°58.
Les façades, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., sont construites en briques rouges et abondamment rehaussées d'éléments en pierre bleue. Elles sont grevées d'une servitude non-aedificandi prévue pour être aménagée en un jardinet participant à la conception paysagère et pittoresque du quartier des Étangs.
Les façades des nos28, 36, 42 et 50 sont identiques. Travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. percées de fenêtres jumelées par deux, à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Aux rez-de-chaussée, portes-fenêtres protégées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Aux premiers étages, balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., souligné de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en céramique à motifs décoratifs. Nombreuses pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées.
Aux nos28 et 36, les grilles de clôture d'origine sont conservées.
Au n°42, garage aménagé en sous-sol en 1971.
Au n°50, porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Ajout d'un niveau attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. en 1956 (suppression des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. existantes). Garage aménagé en sous-sol en 1948.
Aux nos30 et 32, façades à l'origine identiques et organisées selon un schéma en miroir. Fenêtre du rez-de-chaussée munie d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Aux derniers étages et à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., façades garnies de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de carreaux de céramique. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées. Les grilles de clôture d'origine des jardinets ont disparu.
Au n°30, travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. gothique à rampants droits et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement., souligné d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux; celui du n°32 supprimé et remplacé par l'actuelle toiture mansardée (1949). Logette d'origine sous toiture en appentisToit à un seul versant. conservée au n°32, celle du n°30 remplacée par l'actuelle en 1929.
Au n°30, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Garage aménagé au sous-sol en 1947.
Au n°32, la porte et la grille de la fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. ne sont pas d'origine.
Aux nos°34 et 44, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à l'origine semblables. Au rez-de-chaussée du n°34, logette sous toiture en appentisToit à un seul versant., remplacée au n°44 par l'actuelle en 1923, en même temps que le balcon qui la surmonte. ComblesEspace intérieur de la toiture. éclairés par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., la plus grande en briques sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et flanquée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. en pierre. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées. Grilles de clôture d'origine conservées au n°34.
Au n°44, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres jumelées par deux, séparées par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Sous-sol transformé en garage en 1948.
Aux nos46 et 48, façades à l'origine identiques, le n°46 ayant subi de nombreuses transformations.
Rez-de-chaussée marqués, en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., d'une logette en maçonnerie incluant le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et dont la fenêtre est munie d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., d'origine. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. garni de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Façades garnies de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de céramique à motifs décoratifs. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservées. Grilles de clôture d'origine disparues.
Au n°46, logette du rez-de-chaussée surmontée d'une seconde en bois sous toiture, qui remplace depuis 1911 le balconnet d'origine (voir n°48). La fenêtre du niveau supérieur était initialement divisée par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre et coiffée d'un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en pierre (voir n°48). Dernier étage, partiellement en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., ajouté en 1962, entraînant la suppression du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. qui coiffait à l'origine la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Au sous-sol, garage aménagé en 1922.
Au n°48, travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits garnis de plusieurs amortissements. Au premier étage, balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Au dernier étage, fenêtre sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en pierre, initialement divisée par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Sources
Archives
ACI/Urb. 28: 168-28; 30: 168-30; 32: 168-32; 34: 168-34; 36: 168-36; 42: 168-42; 44: 168-44; 46: 168-46; 48: 168-48; 50: 168-50.
Arbres remarquables à proximité