Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

Jules GHOBERTarchitecte1914

Yvan BLOMMEarchitecte1941

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 21065
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Description

Vaste immeuble Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. résultant de la transformation en 1941 par l'architecte Yvan Blomme de deux maisons: reconstruction du no42 et modification du dernier niveau du no44, conçu en 1914 par l'architecte Jules Ghobert pour son propre compte.

Il se situe au sein d'une enfilade d'immeubles particulièrement cohérente, marquée par les styles éclectique et Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., allant du no14 au no66.

Rez-de-chaussée en pierre bleue; étages en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche aujourd'hui peinte, rehaussés de pierre bleue. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, sous toiture à haut versant à l'avant et plateforme à l'arrière. À l'ancien no44, première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. marquée par un oriel montant de fond. Dans le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., précédé d'une cour anglaise, et au rez-de-chaussée, il présente un plan cintré et est percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. métalliques. Aux étages, il est de plan trapézoïdal, à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en colonnette polygonale. À la seconde travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., porte cochère à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. et piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. s'évasant pour porter un balcon de plan trapézoïdal à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. À l'ancien no42, rez-de-chaussée percé de deux portes de garage égales. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, oriel de plan trapézoïdal imitant celui du no44. Toiture débordant sur les oriels, où elle forme des pans, ainsi que sur une profonde corniche sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à droite. À l'ancien no44, le quatrième étage originel, sous pseudo-mansarde, a laissé la place à une ample lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de maçonnerie sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., à fenêtre en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Porte cochère vitrée en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. d'origine. Portes de garage en bois, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés, conservées. Grille de la zone de recul supprimée.

Sources

Archives
ACWSL/Urb. 671 (1914), 2931 (1930), 6165 (1941).