Typologie(s)
immeuble à appartements
Intervenant(s)
Robert THERY – architecte – 1936
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2009-2011
id
Urban : 19736
Description
Immeuble de six niveaux, le dernier en retrait, divisé en quatre blocs indépendants (58 appartements) ne communiquant que par le sous-sol. Façades en briques rouges, rehaussées d'éléments en pierre bleue et en pierre blanche d'Euville; les parties claires sont enduites en chromolith.
Le premier bloc se situe à front de la chaussée de Wavre, tandis que les trois autres, de même qu'un bâtiment annexe de trois niveaux, sont desservis en intérieur d'îlot par une impasse dénommée square de la Résidence (fermée par un mur de clôture, 1937).
Chaque bloc possède son entrée propre: porche donnant accès à un petit hall lambrissé de marbre Rouge royal et pavé d'un damier du même marbre et de travertin romain. De ce hall on passe à un second, plus grand, dans lequel se trouvent les entrées de deux appartements, le départ de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et l'ascenseur.
Vers la chaussée de Wavre, le bloc compte quatre appartements par étage. Le rez-de-chaussée, couvert d'un revêtement en marbre travertin romain et occupé par des magasins à l'origine réservés au commerce de luxe. Les vitrines sont d'origine: menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. en chêne dont les montants sont réduits au minimum avec, au centre, une porte située dans le même plan que celui du fond des étalages. Chacun des commerces possède un logement annexe.
Les trois autres blocs sont identiques: à chaque étage, deux appartements sont desservis par un ascenseur occupant le centre de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit..
Flanquant à gauche l'entrée de l'impasse, bâtiment annexe de trois niveaux comprenant un commerce au rez-de-chaussée; le premier étage était à l'origine réservé au bureau de la Compagnie foncière ixelloise; le deuxième étage distribue deux appartements.
Le premier bloc se situe à front de la chaussée de Wavre, tandis que les trois autres, de même qu'un bâtiment annexe de trois niveaux, sont desservis en intérieur d'îlot par une impasse dénommée square de la Résidence (fermée par un mur de clôture, 1937).
Chaque bloc possède son entrée propre: porche donnant accès à un petit hall lambrissé de marbre Rouge royal et pavé d'un damier du même marbre et de travertin romain. De ce hall on passe à un second, plus grand, dans lequel se trouvent les entrées de deux appartements, le départ de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et l'ascenseur.
Vers la chaussée de Wavre, le bloc compte quatre appartements par étage. Le rez-de-chaussée, couvert d'un revêtement en marbre travertin romain et occupé par des magasins à l'origine réservés au commerce de luxe. Les vitrines sont d'origine: menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. en chêne dont les montants sont réduits au minimum avec, au centre, une porte située dans le même plan que celui du fond des étalages. Chacun des commerces possède un logement annexe.
Les trois autres blocs sont identiques: à chaque étage, deux appartements sont desservis par un ascenseur occupant le centre de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit..
Flanquant à gauche l'entrée de l'impasse, bâtiment annexe de trois niveaux comprenant un commerce au rez-de-chaussée; le premier étage était à l'origine réservé au bureau de la Compagnie foncière ixelloise; le deuxième étage distribue deux appartements.
Sources
Archives
ACI/Urb. 264-214.
Périodiques
«La Résidence d'Ixelles, Architecte Robert Théry», Perspectives, 3, 1937, pp. 26-32.
ACI/Urb. 264-214.
Périodiques
«La Résidence d'Ixelles, Architecte Robert Théry», Perspectives, 3, 1937, pp. 26-32.
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