Clinique Saint-Michel
Rue de Linthout 150-152-154
Rue Léon de Lantsheere 19
Rue Charles Degroux 69
Rue d'Oultremont 54-56
Typologie(s)
hôpital/clinique
Intervenant(s)
Victor HORTA – architecte – 1923
Hubert MARCQ – architecte – 1895
Fernand SYMONS – architecte – 1913
Émile VERHAEGEN – architecte, bureau d'architectes – 1985
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance flamande
Postmodernisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 14197
Description
Ensemble hospitalier construit entre les r. de Linthout, Léon de Lantsheere, Charles De Groux et d'Oultremont.
Façade principale de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. en briques rouges, pierre blanche et bleue et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche bâtie en 1895, 1913 et 1923 d'après les plans des arch. Hubert MARCQ, Fernand SYMONS et Victor HORTA.
Deux ou trois niveaux et vingt travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue ajouré de nombreuses ouvertures de cave rect. précédées de cours anglaises.
La 1re partie (1895) compte deux niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont trois couronnées d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants partiellement droits, interrompus par des créneaux et surmontés de gradins et de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. sur angles. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, plus large, est percée au r.d.ch. d'une grande baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissée inscrite sous un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et un panneau décoratif en pierre bleue. Elle est surmontée, au ler étage, d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. rect. repris dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. pour éclairer les comblesEspace intérieur de la toiture. aménagés dans la toiture mansardée. Les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, plus étroites, présentent une organisation semblable. Jeux de panneaux en creux et de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre.. 1re et dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de petites fenêtres jumelées au ler étage sous une importante lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à fermette débordante dans la toiture. Jeux de briques dans les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. décoratifs.
En 1913, Fernand SYMONS dessine les plans de la 2e partie pour remplacer une aile jugée trop exiguë. Elle comprend un corps d'entrée aménagé dans une importante avancée de plan rect. Une grande porte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous deux fenêtres rect. séparées par une colonne sculptée en pierre bleue. Une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. semblable est reprise à g. de la porte, sous une toiture en appentisToit à un seul versant., ainsi que dans la lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. qui termine l'élévation. Cette dern. est précédée d'un balcon au garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. À l'arrière, une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de plan carré coiffée d'un toit bombé sous un petit lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit.. Viennent ensuite quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identiques : fenêtres surbaissées percées sous de grands arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en creux au r.d.ch., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. entre des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. au 1er étage et lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à rampants droits dans la toiture mansardée. Jeux d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. entre les ouvertures de l'étage. Nombreux éléments en pierre bleue. Une importante avancée de deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., termine cette 2e phase de construction. Au r.d.ch., arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. devant un grand porche d'entrée aménagé en 1985, à la place de fenêtres, d'après les plans de l'arch. Émile VERHAEGEN (bureau d'architecture Emile Verhaegen, SA). À l'étage, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. simples, à un ou deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. sous tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. décoratifs. Un large balcon, au garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. inscrits entre des désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. sur angles, précède le 3e niveau ajouré de fenêtres semblables. Un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à créneaux cache le départ de la toiture. Grandes ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
C'est Victor HORTA qui imagine l'organisation de la 3e phase de construction de la façade principale, terminée par une avancée à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., ainsi que celle de la façade située r. de Lantsheere. Quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. presque identiques : un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au r.d.ch. (excepté dans la 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. où une simple fenêtre remplace un porche d'entrée en 1985), un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à chaque étage de la 1re travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une fenêtre rect. ou surbaissée dans les trois suivantes. Au-dessus de la corniche de bois, lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. décorées de créneaux et de gradins.
Même type d'ouvertures dans l'avancée construite à l'angle de la r. de Lantsheere. Sur cette artère, trois niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. reprenant les mêmes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. que la façade principale.
Des ailes modernes sont ajoutées, r. Léon de Lantsheere, en 1961 et en 1985.
La dernière extension de style postmoderne concerne une aile située à l'angle de la rue Charles De Groux et de la rue d'Oultremont, conçue par le bureau d'architectes Emile Verhaegen.
Façade principale de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. en briques rouges, pierre blanche et bleue et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche bâtie en 1895, 1913 et 1923 d'après les plans des arch. Hubert MARCQ, Fernand SYMONS et Victor HORTA.
Deux ou trois niveaux et vingt travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue ajouré de nombreuses ouvertures de cave rect. précédées de cours anglaises.
La 1re partie (1895) compte deux niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont trois couronnées d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants partiellement droits, interrompus par des créneaux et surmontés de gradins et de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. sur angles. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, plus large, est percée au r.d.ch. d'une grande baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissée inscrite sous un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et un panneau décoratif en pierre bleue. Elle est surmontée, au ler étage, d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. rect. repris dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. pour éclairer les comblesEspace intérieur de la toiture. aménagés dans la toiture mansardée. Les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, plus étroites, présentent une organisation semblable. Jeux de panneaux en creux et de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre.. 1re et dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de petites fenêtres jumelées au ler étage sous une importante lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à fermette débordante dans la toiture. Jeux de briques dans les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. décoratifs.
En 1913, Fernand SYMONS dessine les plans de la 2e partie pour remplacer une aile jugée trop exiguë. Elle comprend un corps d'entrée aménagé dans une importante avancée de plan rect. Une grande porte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous deux fenêtres rect. séparées par une colonne sculptée en pierre bleue. Une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. semblable est reprise à g. de la porte, sous une toiture en appentisToit à un seul versant., ainsi que dans la lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. qui termine l'élévation. Cette dern. est précédée d'un balcon au garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. À l'arrière, une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de plan carré coiffée d'un toit bombé sous un petit lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit.. Viennent ensuite quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identiques : fenêtres surbaissées percées sous de grands arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en creux au r.d.ch., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. entre des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. au 1er étage et lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à rampants droits dans la toiture mansardée. Jeux d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. entre les ouvertures de l'étage. Nombreux éléments en pierre bleue. Une importante avancée de deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., termine cette 2e phase de construction. Au r.d.ch., arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. devant un grand porche d'entrée aménagé en 1985, à la place de fenêtres, d'après les plans de l'arch. Émile VERHAEGEN (bureau d'architecture Emile Verhaegen, SA). À l'étage, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. simples, à un ou deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. sous tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. décoratifs. Un large balcon, au garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. inscrits entre des désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. sur angles, précède le 3e niveau ajouré de fenêtres semblables. Un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à créneaux cache le départ de la toiture. Grandes ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
C'est Victor HORTA qui imagine l'organisation de la 3e phase de construction de la façade principale, terminée par une avancée à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., ainsi que celle de la façade située r. de Lantsheere. Quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. presque identiques : un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au r.d.ch. (excepté dans la 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. où une simple fenêtre remplace un porche d'entrée en 1985), un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à chaque étage de la 1re travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une fenêtre rect. ou surbaissée dans les trois suivantes. Au-dessus de la corniche de bois, lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. décorées de créneaux et de gradins.
Même type d'ouvertures dans l'avancée construite à l'angle de la r. de Lantsheere. Sur cette artère, trois niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. reprenant les mêmes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. que la façade principale.
Des ailes modernes sont ajoutées, r. Léon de Lantsheere, en 1961 et en 1985.
La dernière extension de style postmoderne concerne une aile située à l'angle de la rue Charles De Groux et de la rue d'Oultremont, conçue par le bureau d'architectes Emile Verhaegen.
Sources
Archives
ACEtt./TP 5104 (1895), 7734 (1897), 5999 (1913), 3135, 3691 (1923), 3691 (1923, r. Léon de Lantsheere), 8162 (1926), 5104 (1929), 5769, 6292 (1930), 7524 (1935), 782 (1935, r. Léon de Lantsheere), 924 (1937, r. Léon de Lantsheere), 1278 (1939), 3487 (1946, r. Léon de Lantsheere), 1881 (1948, r. Léon de Lantsheere), 269 (1956), Reg. d'entrée 1328 (1961), 2140 (1967, r. Léon de Lantsheere), 2889 (1976, r. Léon de Lantsheere), 2955 (1977), 3704 (1985).
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, pp. 70, 103 et 136.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, pp. 70, 103 et 136.