Typologie(s)

usine
maison bourgeoise
cabine électrique

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1901

INCONNU - ONBEKEND1882

Jacques VAN CAMParchitecte1959

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme
Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1372
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Description

Ensemble industriel occupant la majeure partie de l'îlot bordé par les r. Fernand Bernier, du Tir, de Monténégro et de Bosnie.
Il s'agit de l'anc. service d'électricité de la commune, créé suite à une décision du Conseil communal en 1900 et inauguré par le bourgmestre Maurice Van Meenen en 1901.

L'usine et les bureaux s'installent dans les locaux remaniés d'un abattoir désaffecté, conçu v. 1882. Le complexe est transformé à plusieurs reprises au cours du XXe s., notamment en 1959 par l'arch. Jacques Van Camp, qui construit une vaste annexe en intérieur d'îlot ainsi qu'une maison d'habitation au no 44 r. de Bosnie. Il abrite act. les bureaux du Centre public d'Aide sociale et le charroi communal.

Rue Fernand Bernier 38, anc. bureaux de la direction de l’usine (A) (photo 2004).

Au no 38 r. Fernand Bernier, à l'angle de la r. du Tir, maison éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. à quatre façades (A), v. 1882, qui abrita les bureaux de la direction de l'usine.
Élévation enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. continusUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au r.d.ch., de deux niveaux sous mansardeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Elle compte, à rue, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. Fernand Bernier et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. du Tir, ces dernières percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. pour la plupart. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à l'étage. La toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. à lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ainsi que la logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. axiale de plan trapézoïdal, r. Bernier, semblent résulter d'une intervention ultérieure. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

À front de la r. Fernand Bernier, long bâtiment en briques édifié en deux phases. À g., au no 40, volume conçu avant1933 (B), comptant trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales à rue, flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Le reste du bâtiment (C), à dr., ainsi que l'étage attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. coiffant une partie de l'ensemble sont édifiés dans l'après-guerre. Il présente une élévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. monumentale en briques appareillées de manière traditionnelleEn briques et en grèsLa maçonnerie en briques est combinée à des éléments en pierre blanche (par exemple pour la plinthe, l’encadrement des baies, la corniche, ...), alors que l’intérieur se compose d’éléments en bois. Ces immeubles sont couverts par une toiture en bâtière et affichent souvent un pignon à gradins (XVIe-XVIIIe siècles).En colombageUne construction en colombage se compose de terre glaise appliquée sur un squelette en bois, renforcé par un tressage (jusqu’au XIXe siècle). , terminée par un vaste pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à l'angle de la r. de Bosnie. Hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. étroites et jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fersPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. partiellement remplacés. Une imposante tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de pierre bleue porte l'inscription « électricité / de / saint-gilles ».

Rue Fernand Bernier 38, 40 et rue de Bosnie 40, 42, 44, <a href='/fr/glossary/606' class='info'>salle des machines<span>Situé dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur.</span></a> (E) (photo 1998).

Le complexe a par ailleurs conservé deux salles des machines (D, E), situées dans le prolongement l'une de l'autre, parallèlement au bâtiment à front de rue. L'ancienne salle des machinesSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. (D), de 1900, est un volume oblong sous toiture en bâtièreToit à deux versants. à faîteFaîte. Partie la plus élevée d'un élément. Faîtier. Disposé au faîte du bâtiment. Faîtage. Couverture du faîte du toit. ajouré. Son pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. nord est percé d'une belle verrière à structure métallique, surlignée d'une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit..

Elle est transformée en bureaux en 1999 puis rénovée par l'arch. Jean Annart en 2004. La nouvelle salle des machinesSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. (E), dont le volume équivaut au double de celui l'ancienne, est conçue en 1910 par les entrepreneurs Podevain et Cnapelinckx. Sa toiture, en bâtièreToit à deux versants. également, est ajourée latéralement et son pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sud éclairé par une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métallique. Elle est encore act. équipée de son pont roulant d'origine, réalisé par les constructeurs Bertaux et Cie. Le bâtiment est act. relié par une structure de béton à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives. à un volume d'un niveau situé à front de la r. de Bosnie.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 68 (1959).

Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 36.