Typologie(s)

maison ouvrière

Intervenant(s)

A. GELLÉarchitecte1903

Joseph PRÉMONTarchitecte1903

Edmond PARMENTIERentrepreneur1903

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Architecture rurale

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2008, 2013

id

Urban : 22474
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Description

Ensemble de quatorze maisons ouvrières, 1903. Conçues par les architectes A. Gelle et J. Prémont pour le compte de la Société coopérative d'Ixelles pour la construction de maisons à bon marché, à l'initiative de son président, l'entrepreneur Edmond Parmentier. Les maisons sont réparties en deux groupes (nos39 à 51 et 52 à 64) situées en vis-à-vis.

Même plan pour toutes les maisons, mais façades du côté pair légèrement différentes de celles du côté impair.

Côté pair: façades enduites à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. et rehaussées d'un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Les nos56 et 60 ont plus ou moins conservé leur aspect d'origine. Les façades des nos52, 54, 58 et 64 ont été transformées et revêtues de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante..

Côté impair: façades en briques animées de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. SoubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. cimentés. BandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à redents en briques. Bien qu'elles aient été peintes, la plupart des façades n'ont pas subi de grandes transformations. Le no49 donne une idée de leur aspect d'origine, même si en 1911, un menuisier a fait remplacer la fenêtre du rez-de-chaussée par une vitrine.

Sources

Archives
ACWSP/Urb. 93 (1903); 78 (1911).