Recherches et rédaction
2005
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Le boulevard Saint-Michel débute Square Maréchal Montgomery et se prolonge par le Boulevard Louis Schmidt, sur Etterbeek. Seuls les nos 2 à 20 et 1 à 9 sont sur Woluwe-Saint-Pierre. Ce boulevard fut projeté par le « plan d'ensemble pour l'extension et l'embellissement de l'agglomération bruxelloise » de l'inspecteur-voyer Victor Besme en 1866, et fut conçu comme l'une des principales artères périphériques de Bruxelles.
Ancien boulevard Militaire, il doit son nom actuel au Collège Saint-Michel.
Le tracé fut approuvé par l'arrêté royal du 06.05.1899 et sa construction intégralement financée par Edmond Parmentier. Aujourd'hui, le boulevard Saint-Michel constitue, avec le square Montgomery, un important nœud routier, partiellement désengorgé par la construction d'un tunnel.
Dès l'origine, d'imposantes maisons de maître y voient le jour, relevant principalement du style éclectique et construites au début du XXe siècle par quelques propriétaires fonciers.
La majeure partie des constructions du Boulevard réalisées sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre le fut par le même propriétaire, M. Otto. Il n'est pas fait mention des architectes dans les permis d'urbanisme. Côté pair, il fit bâtir les nos 2 et 4 en 1906 ainsi que les nos 6 et 8 en 1905. L'année suivante, il fait élever côté impair les nos 1, 3, 5 et, en 1910, les nos 7 et 9. Seuls les nos 1 et 9 sont encore conservés. Ils constituent un ensemble avec les nos 41, 43 et 45 (voir la même artère dans l'inventaire d'Etterbeek). Les nos 3, 5 et 7 ainsi que les nos 6 et 8 furent détruits et remplacés durant les années 1960 par des immeubles à appartements sans style particulier. Quant aux autres maisons du boulevard, elles ont été soit conservées de manière fragmentaire soit ont totalement disparu.
On constate dans les permis qu'un propriétaire se faisait souvent élever deux maisons côte à côte : ainsi les nos 10, 12 pour M. Aubert, en 1904, conçu probablement par l'architecte G. Dhaeyer ; les nos 14, 16 datant respectivement de 1904 et 1906. Le no 16 est l'œuvre de l'architecte Eugène Hucq. Les deux maisons ont été démolies et remplacés dans les années 1960 par des immeubles à appartements, furent à l'origine construits pour M. Delfosse, et enfin les nos 18 et 20, furent bâtis, respectivement en 1907 et 1904 pour et par l'architecte (voir les notices) G. Dhaeyer. Ces derniers numéros, ainsi que les nos 1 et 9 et les nos 2 et 4, constituent les derniers témoins de ces constructions éclectiques érigées sur cette artère périphérique de Woluwe-Saint-Pierre.
Ancien boulevard Militaire, il doit son nom actuel au Collège Saint-Michel.
Le tracé fut approuvé par l'arrêté royal du 06.05.1899 et sa construction intégralement financée par Edmond Parmentier. Aujourd'hui, le boulevard Saint-Michel constitue, avec le square Montgomery, un important nœud routier, partiellement désengorgé par la construction d'un tunnel.
Dès l'origine, d'imposantes maisons de maître y voient le jour, relevant principalement du style éclectique et construites au début du XXe siècle par quelques propriétaires fonciers.
La majeure partie des constructions du Boulevard réalisées sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre le fut par le même propriétaire, M. Otto. Il n'est pas fait mention des architectes dans les permis d'urbanisme. Côté pair, il fit bâtir les nos 2 et 4 en 1906 ainsi que les nos 6 et 8 en 1905. L'année suivante, il fait élever côté impair les nos 1, 3, 5 et, en 1910, les nos 7 et 9. Seuls les nos 1 et 9 sont encore conservés. Ils constituent un ensemble avec les nos 41, 43 et 45 (voir la même artère dans l'inventaire d'Etterbeek). Les nos 3, 5 et 7 ainsi que les nos 6 et 8 furent détruits et remplacés durant les années 1960 par des immeubles à appartements sans style particulier. Quant aux autres maisons du boulevard, elles ont été soit conservées de manière fragmentaire soit ont totalement disparu.
On constate dans les permis qu'un propriétaire se faisait souvent élever deux maisons côte à côte : ainsi les nos 10, 12 pour M. Aubert, en 1904, conçu probablement par l'architecte G. Dhaeyer ; les nos 14, 16 datant respectivement de 1904 et 1906. Le no 16 est l'œuvre de l'architecte Eugène Hucq. Les deux maisons ont été démolies et remplacés dans les années 1960 par des immeubles à appartements, furent à l'origine construits pour M. Delfosse, et enfin les nos 18 et 20, furent bâtis, respectivement en 1907 et 1904 pour et par l'architecte (voir les notices) G. Dhaeyer. Ces derniers numéros, ainsi que les nos 1 et 9 et les nos 2 et 4, constituent les derniers témoins de ces constructions éclectiques érigées sur cette artère périphérique de Woluwe-Saint-Pierre.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 1 : 384 (1906) ; 3 : 384 (1906), 151 (1966); 5 : 384 (1906), 129 (1962) ; 6 : 228 (1905), 64 (1967) ; 7 : 665 (1910), 362 (1961) ; 8 : 228 (1905), 253 (1964) ; 12-16 : 125 (1904), 208 (1904), 367 (1906), 170 (1968).
ACWSP/ DE carte postale nos 36, 283, 284 et 286.