Typologie(s)
maison d’habitation
maison et atelier d’artiste
maison et atelier d’artiste
Intervenant(s)
James ALLARD – architecte – 1924
James ALLARD – architecte – 1926
INCONNU - ONBEKEND – 1905-1914
L. BLOEMEN – architecte – 1941
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Modernisme
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2008, 2013
id
Urban : 22410
Description
À l'origine, maison mitoyenne située avenue Louis Jasmin no 316, avec façade latérale aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. côté avenue Grandchamp, vers 1910.
Historique
La maison a été considérablement agrandie et transformée en une villa orientée vers l'avenue Grandchamp. En 1924, l'entrée principale donnant sur l'avenue L. Jasmin est remplacée par une petite fenêtre et la façade latérale est pourvue d'un avant-corps de plan trapézoïdal et est percée d'une porte d'entrée sous un porche précédé d'une pergola. Le jardin aurait été aménagé à la même période. En 1926, l'architecte James Allard agrandit la maison d'un atelier de peintre, ainsi que d'un hall d'entrée et d'un porche en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. L'atelier était destiné à son frère aîné, le peintre Fernand Allard l'Olivier (1883-1933), surtout connu pour ses toiles africaines réalisées lors de ses voyages au Congo belge. En 1941, la bâtièreToit à deux versants. est remplacée par un toit mansardé, le toit plat de l'atelier exhaussé depuis, est remplacé par une toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et l'atelier agrandi d'un avant-corps de plan trapézoïdal en miroir par rapport à celui de la façade latérale. Les travaux sont exécutés par l'architecte L. Bloemen.
Description
Ensemble de deux volumes aux façades crépies: le premier sous toit mansardé, composé vers l'avenue L. Jasmin de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. asymétriques percées de fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et, vers l'avenue Grandchamp, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques que sépare un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. axial; elles sont chacune précédées d'un avant-corps de plan trapézoïdal masqué par une véranda en verre récente, qui sert d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en bois (remplacé); porte-fenêtre. À droite, volume d'entrée sous toit-terrasse devançant l'étage en retrait avec pergola. À l'extrême droite, grand volume rectangulaire – l'ancien atelier de peintre – sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires et d'une porte d'entrée axiale à encadrement en briques; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. ornés d'un bas-relief.
Grand jardin aménagé comprenant une allée piétonne entre le bâtiment et le portail sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. avenue L. Jasmin (no316), et une grande grille avenue Grandchamp no66.
Historique
La maison a été considérablement agrandie et transformée en une villa orientée vers l'avenue Grandchamp. En 1924, l'entrée principale donnant sur l'avenue L. Jasmin est remplacée par une petite fenêtre et la façade latérale est pourvue d'un avant-corps de plan trapézoïdal et est percée d'une porte d'entrée sous un porche précédé d'une pergola. Le jardin aurait été aménagé à la même période. En 1926, l'architecte James Allard agrandit la maison d'un atelier de peintre, ainsi que d'un hall d'entrée et d'un porche en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. L'atelier était destiné à son frère aîné, le peintre Fernand Allard l'Olivier (1883-1933), surtout connu pour ses toiles africaines réalisées lors de ses voyages au Congo belge. En 1941, la bâtièreToit à deux versants. est remplacée par un toit mansardé, le toit plat de l'atelier exhaussé depuis, est remplacé par une toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et l'atelier agrandi d'un avant-corps de plan trapézoïdal en miroir par rapport à celui de la façade latérale. Les travaux sont exécutés par l'architecte L. Bloemen.
Description
Ensemble de deux volumes aux façades crépies: le premier sous toit mansardé, composé vers l'avenue L. Jasmin de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. asymétriques percées de fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et, vers l'avenue Grandchamp, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques que sépare un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. axial; elles sont chacune précédées d'un avant-corps de plan trapézoïdal masqué par une véranda en verre récente, qui sert d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en bois (remplacé); porte-fenêtre. À droite, volume d'entrée sous toit-terrasse devançant l'étage en retrait avec pergola. À l'extrême droite, grand volume rectangulaire – l'ancien atelier de peintre – sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires et d'une porte d'entrée axiale à encadrement en briques; trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. ornés d'un bas-relief.
Grand jardin aménagé comprenant une allée piétonne entre le bâtiment et le portail sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. avenue L. Jasmin (no316), et une grande grille avenue Grandchamp no66.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 85 (1924), 99 (1926), 86 (1941).
ACWSP/Urb. 85 (1924), 99 (1926), 86 (1941).