Typologie(s)

villa à trois façades

Intervenant(s)

Paul VIZZAVONAarchitecte1908-1912

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 01 octobre 1998

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Lambert (Apeb - 2010-2012)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20982
voir plus

Description

Villa de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., conçue vers 1910 par l'architecte Paul Vizzavona, qui signe sur un des quatre piliersSupport vertical de plan carré. de clôture en pierre bleue aujourd'hui déplacés à l'arrière. Elle est agrandie en 1953 et 1958 par l'architecte André Honincks.

La villa clôture une enfilade particulièrement cohérente de maisons conçues dans le premier quart du XXe siècle, débutant au no26.

Maison implantée perpendiculairement à la voirie, à l'origine en retrait de celle-ci, et adossée à un immeuble. Façade en briques jaunes de Silésie, rehaussée de pierre blanche.

Rue Vergote 36, façade latérale (photo 2011).

Bâtiment constitué à l'origine de deux corps parallèles de plan rectangulaire, implantés en décalage et ne présentant chacun qu'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade à rue. Ces corps comptent deux niveaux sous pseudo-mansarde et toit plat, celui de droite doté d'un étage supplémentaire dans sa partie avant, pour simuler une tour d'angle.
Accolé au mur mitoyen, corps gauche coupé d'une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., marquée par un avant-corps d'un niveau de plan polygonal sous terrasse et coiffée d'une haute toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. En 1953 est accolée à ce corps une annexe rectangulaire de moindre hauteur, à front de rue. Sur le toit-terrasse de celle-ci et la terrasse de l'avant-corps polygonal a été aménagé en 1958 un jardin d'hiver entièrement vitré.
Corps droit de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade latérale ; partie plus élevée sous corniche à aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. métalliques et toit plat, présentant vers la rue une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en T à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... au dernier niveau et en façade latérale un balcon au deuxième.
Dans l'angle formé par les deux corps, perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. d'entrée de plan cintré, aujourd'hui sous marquiseAuvent métallique vitré. ; porte en T à gauche, porte-fenêtre à droite.

En façade arrière, véranda de 1953.

Rue Vergote 36, détail du <a href='/fr/glossary/36' class='info'>perron<span>Emmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment.</span></a> d’entrée (Photo Ch. Bastin & J. Evrard © MRBC).

Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., certaines garnies de vitraux à motif floral, quelques-unes survitrées ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois, certains remplacés. Porte à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. grillés. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrées à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et oreilles. Grilles, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... intégrant des corbeilles à pots de fleurs, consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. finement travaillé, de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..

Intérieur ayant conservé de nombreux éléments de décor Art-Nouveau : escalier, boiseries, dont les encadrements de porte ; sol en mosaïque de marbre ; vitraux, dont ceux du lanterneau éclairant la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Quelques références au style Renaissance flamande dans le salon : vitraux, cheminée, plafond.

Rue Vergote 36, vue du hall (Photo Ch. Bastin & J. Evrard © MRBC).

Mur de clôture à front de rue constitué de deux grilles à dessin Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., doublées de panneaux métalliques, celle de gauche fixe, entre des piliersSupport vertical de plan carré. de 1956. 

Classement 01.10.1998.

Sources

Archives
ACWSL/Urb. 8183 (1953), 9392 (1958).