Typologie(s)

entrepôt/dépôt
dépendances
magasin

Intervenant(s)

Fernand ROULETarchitecte1930

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art Déco
Éclectisme d'inspiration pittoresque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 23338
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Description

Complexe de styles pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes. et Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçu en 1930 par l'architecte Fernand Roulet pour une entreprise de matériaux de construction et de charbons, fondée en 1848 rue de la Poste.

La société s'implante sur un vaste terrain en intérieur d'îlot, avec accès à clôture aux nos142-144 et 150-152. À ce numéro, bâtiment à front de rue, à l'origine à usage de bureau au rez-de-chaussée et de logement de concierge à l'étage, suivi d'un second, d'anciennes écuries.

Accès munis chacun d'une clôture à deux piliersSupport vertical de plan carré. à sommet cintré et grilles à dessin géométrique, les axiales à motif rayonnant. Au no142-144, grilles latérales remplacées par des murs de clôture. Au no150-152, grille de droite intégrant un accès piéton. Les grilles sont surmontées de trois enseignes, les latérales portant respectivement les inscriptions «CHARBONS» et «MATERIAUX», l'axiale, à découpe Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., «ANCIENS ETABLISSEMENTS / HUEGAERTS FRES S.A / FONDES EN 1848».

Au no150-152, bâtiment implanté perpendiculairement à la rue, à deux façades de deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. à crépiLe crépi est un enduit non lissé de plâtre ou de mortier. Il est rugueux, ce qui le distingue des autres enduits. tyrolien, rehaussée de pierre bleue aujourd'hui peinte. Décor de redentsUn élément est dit en redent lorsqu'il est disposé de biais et fait saillie en petit éperon. Un élément animé de saillies de ce type est dit redenté ou à redents. sous les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., percés chacun d'une fenêtre. Façade à rue d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à fenêtres jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à l'étage. Façade latérale de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.: alternance de portes et larges fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l'étage. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. de l'étage et des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. conservés.
Dans le prolongement, anciennes écuries de deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants.. Deux portes-fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe. passant la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier., devancées d'un balconnet non prévu au projet, de plan cintré à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Percements du rez-de-chaussée modifiés. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages conservés.
À l'arrière, vastes entrepôts remplaçant des hangars de bois.

Sources

Archives
ACS/Urb. 58-142-144-150.

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Schaerbeek. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 24.