Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Ed. CAREELSarchitecte1911

Styles

Beaux-Arts
Néo-Louis XVI

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 22138
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Description

Deux maisons bourgeoises identiques à l'origine, de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. d'inspiration Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., conçues pour un même propriétaire en ensemble avec un hôtel particulier aujourd'hui transformé (no145), architecte Ed. Careels, architecte provincial de Malines, pour M. Denis, capitaine commandant d'artillerie, 1911.

Les nos143 et 147 clôture et débute respectivement des enfilades d'immeubles de 1910-1911, débutant pour l'une au no131-131a, se clôturant pour l'autre au no153.

Façades en pierre blanche de trois niveaux sous toiture mansardée à lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et corniche cintrée flanquée d'œils-de-bœuf; le no143 surhaussé ultérieurement d'un niveau avec remploi de la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale. Bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sous terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., celle du no143 modifiée au profit d'une grille, celle du no147 à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. remplacés. Décor de guirlandes. Portes vitrées en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., celle du no147 cochère. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois, ceux des étages supérieurs remplacés à l'identique au no143. Corniche du no147 conservée.

Pour les trois habitations, cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. centrale sous lanterneau, doublée d'une secondaire à l'arrière.

Sources

Archives
ACS/Urb. 164-143-145-147.