Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Eugène ALLARDarchitecte1910

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20360
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Description

À l'angle de l'avenue Jan Stobbaerts, de la place des Bienfaiteurs et de l'avenue Rogier, maison de rapport à rez-de-chaussée commercial, de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. teinté de néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., architecte Eugène Allard, millésimée «1910» au sommet de l'élévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. côté place. Elle est primée d'une médaille d'argent au concours de façades organisé par la Commune en 1911.

Façade en briques rehaussées de pierre bleue, de pierre blanche et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, ainsi que de briques blanches. Rez-de-chaussée aujourd'hui peint. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de cinq niveaux, le deuxième en entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée.. Elle compte trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers l'avenue Jan Stobbaerts, la première percée d'une porte cochère, une large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. vers la place et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l'avenue Rogier, la dernière en décalage, percée d'une porte piétonne. Vitrines rectangulaires, inscrites chacune dans une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids. ; seconde vitrine côté rue aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., les deux dernières côté avenue aujourd'hui transformées. Vers la place, devanture sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. intégrant la porte entre deux vitrines courbes. Aux étages, certaines fenêtres à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., d'autres devancées d'un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ou grille. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la place percée de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages. OrielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. à pans latéraux concaves, formant une petite loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. au premier et surmonté d'une terrasse. BossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. à l'entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. et sur l'orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. pour la plupart remplacés, à l'exception de ceux des devantures. Porte cochère remplacée, la piétonne conservée. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. d'origine.

Sources

Archives
ACS/Urb. 22-19.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1911, pp. 649-650.

Périodiques
Tekhné, 13, 1911, pp. 161-164.
CHARLE, G., «Le Concours de Façades de Schaerbeek», L'Émulation, 12, 1913, pp. 93-94.