Typologie(s)

entrepôt/dépôt

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 4503
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Description

Ensemble de plusieurs bâtiments d'esthétiques variées, constituant vers 1920-1925, un complexe industriel de « produits pharmaceutiques & parfumeries en gros », la Maison Louis Sanders. Le bâtiment à front de rue, porte le no 24. Il s'agit d'un vaste immeuble de style éclectique de 1905. Un passage cocher percé dans sa partie g. mène à une 1re cour en intérieur d'îlot, où se trouve l'anc. maison du directeur, un remarquable bâtiment de 1904, de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes).. Ce bâtiment est également percé d'un passage cocher menant à une seconde cour. Sur cette dernière s'ouvraient de hauts bâtiments industriels, édifiés en 1905, déparés par de multiples transformations et agrandissements en 1908, 1922, 1926, 1927 et 1976. Act., les bâtiments sont intégrés, depuis la fin des années 1970, dans le vaste ensemble de bureaux de la SA Glimo, englobant les nos 27 à 37 av. Brugmann et les nos 22, 24 et 32 r. de la Glacière.

Au no 22, maison du directeur, de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes).. Le bâtiment sépare la 1re de la 2e cour. Il est constitué de deux corps de bâtiment distincts imbriqués perpendiculairement l'un à l'autre. Ses élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. sont de deux niveaux, en briques rouges, percés de fenêtres rect. de dimensions variées, à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et encadrement de pierre blanche. Les piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et les angles du bâtiment sont harpés de pierre blanche. Les deux corps de bâtiment sont coiffés de pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. à couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. de pierre blanche. Diverses irrégularités intentionnelles dans les percements et dans la mise en œuvre des matériaux font référence à l'aspect d'un bâtiment du XVIIe siècle. Les harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. sont de longueurs et d'assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. irrégulières. Les percements sont irréguliers, désaxés, comme dans un bâtiment ancien ayant subi, au fil du temps, de multiples restaurations.

La façade vers la 1re cour, modifiée dans son corps de dr. en 1986, conserve à g. son élévation initiale, constituée d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique à deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., percée de deux fenêtres, celle du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. désaxée vers la dr. Au r.d.ch., elle est percée du passage cocher reliant les deux cours, protégé par des portes en chêne caractéristiques. Passage sous plafond à voussettes, percé sur sa g. de trois portes menant à l'habitation.

La façade principale, orientée vers la seconde cour, est rehaussée d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fleur de lys et formant le millésime « 1904 ». Corps de g. de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture percée de cinq lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., alignées sur deux rangées. R.d.ch. composé d'une porte désaxée, sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et de trois fenêtres de dimensions inégales. Étage percé à dr., de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. identiques, à croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et à g., d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissée à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., munie d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Corniche de bois scandée de trois gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs. fantastiques et de corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. en pierre. Le mur-pignon à gradins, en grande partie accolé au corps de bâtiment de dr. qui se raccorde à cet endroit, est constitué d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique à deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., dont une porte sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. surbaissée. Le corps de dr., à façade-pignon, compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Il est percé à dr., du passage cocher. Ses fenêtres sont particulièrement vastes à l'étage. Au 2e étage, ponctué latéralement de deux gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs., les fenêtres, au nombre de trois, sont disposées asymétriquement, les deux de dr. sont jumelées.

Au no 24, vaste immeuble à front de rue, de style éclectique à façade polychrome, 1905. De quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et quatre niveaux, élévation en briques claires, rehaussée de brique émaillée blanche et de pierre blanche et bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. ponctués de harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. en briques blanches et à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. aux trois premiers niveaux. Passage cocher accosté d'une vaste porte piétonne, à montants en pierre bleue. La 2e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est percée aux niveaux médians, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. particulièrement larges, devancées de balconnets, celui de l'étage à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Dern. niveau ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche de bois, portée par des modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Sources

Archives

ACSG/Urb. 22 : 19 (1905), 325 (1908), 134 (1922), 160 (1926), 43 (1927), 102 (1976) ; 24 : 216 (1905), 99 (1986).

Ouvrages

CULOT, M. (dir.), L'immeuble et la parcelle. Les immeubles à appartements comme éléments constitutifs du tissu urbain. Le cas de Bruxelles 1870-1980, AAM, Bruxelles, 1982, p. 152.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiches 25.