Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

Paul HANKARarchitecte1894

Statut juridique

Classé depuis le 17 octobre 2013

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire des sgraffites (GERPM)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 2201
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Description

Ensemble de trois maisons dessinées par l'arch. Paul Hankar en 1894 à la demande de Joseph Jaspar, industriel liégeois, père de Pauline Félicie Émilie Jaspar, épouse de Paul Hankar.

Inspirées du « domestic revival » anglais, ces constructions présentent une élévation modeste mais subtilement rehaussée de détails ornementaux. Identiques et conçues en schéma symétrique deux à deux, les maisons sont liées par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et une toiture commune.

Élévations de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. non alignées. Façades en briques rouges, rehaussées de pierre bleue et blanche. Porte rect. sous haute baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., celle du r.d.ch. plus vaste. À l'étage, une des deux fenêtres est devancée par un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Celui des nos 78 et 80, continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., relie les deux façades. TrumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. orné d'une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en retrait garnie d'un sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motif floral, œuvre d'Adolphe Crespin. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à trous de boulin encadrés de pierre blanche. Importante corniche soutenue par des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. de bois et, latéralement, par de courts pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de brique. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. renouvelée en PVC aux nos 76 et 78, sans respect pour la forme initiale des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. À l'intérieur, plan traditionnel.

Sauvegarde 20.07.2000.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 3568 (1894).

Ouvrages

DUBUISSON, E., EGGERICX, L., Monuments et sites protégés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. La Renaissance du Livre, s.l., 2003, p. 134.
LOYER, F., Paul Hankar, Dix ans d'Art Nouveau, CFC éd. – AAM, Bruxelles, 1991, p. 180.

Périodiques

LACOSTE, P., « Mémoires et documents. Joseph Jaspar (1823-1899) », Revue générale des applications industrielle, 1, 1949, pp. 3-4.