Typologie(s)

maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 7977
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Description

Ensemble de quatre maisons analogues, d'inspiration néoclassique, 1898.

L'ensemble compte trois maisons agencées en symétrie, formant le vaste pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. reliant deux artères : deux maisons identiques en miroir, aux angles du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., les nos 264 et 268, situées de part et d'autre d'une maison entre mitoyens, le no 266, occupant l'axe du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.. L'ordonnance de ces trois maisons est unifiée. Les maisons d'angle comptent trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, deux vers le carrefour, la 3e vers une des deux artères. La maison dans l'axe compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. L'ensemble est suivi, r. de Tamines 38-40, par une maison entre mitoyens de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, percée à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. munies d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur....

Élévations enduites à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre., de trois niveaux. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. agrémentée de carreaux de céramique ou de besantsOrnement sculpté sphéroïde ou en forme de disque.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. garnie de carreaux de céramique et corniche à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. sur paires de minces modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Les trois maisons occupant le pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. présentent un toit mansardé percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., celle de la maison située dans l'axe plus vaste. R.d.ch. commerciaux percés à l'origine d'une vitrine axiale flanquée de deux portes, celui du no 268 modernisé en 1966. À l'étage, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extérieure des maisons d'angle est dotée d'un balconnet. Balcons continus aux étages de la maison située dans l'axe du pan. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... galbé en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Certaines portes privées sont conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés aux étages, à l'exception de ceux du no 266.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1154 (1898) ; 268 : 46 (1966).