Recherches et rédaction
1997-2004
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Parallèle à l'av. du Parc, la r. Jean Robie, étroite et en légère pente, relie la ch. d'Alsemberg à la r. Alfred Cluysenaer. Son tracé est ratifié par AR du 08.07.1902, puis modifié par AR du 20.12.1910. Elle fut nommée en hommage au peintre Jean Robie (Bruxelles, 1821-1910, voir ch. de Charleroi, no 153-155).
L'habitat se compose presque exclusivement d'immeubles de rapport, tous construits entre 1908 et 1929, pour l'essentiel v. 1910. La plupart sont de style éclectique à façade polychrome et de composition asymétrique, tels les immeubles nos 4 (1910) à l'angle de la r. Garibaldi no 2, 18 (1911, arch. Léon Delune), 42 et 46 (1908), 43 (1910), 65 et 67 (1910, arch. Fernand Cornil), 69 (1910, arch. C. Abeloos), 71 (1910) et 73 (1908). Ce style, en vogue jusque dans les années vingt, se rencontre encore au no 30, conçu en 1925 par l'arch. Jules Bodart et au no 32, dessiné par Marc Decroo en 1924 (voir DE KEYSER, G., 1996).
Certaines maisons éclectiques se singularisent par une composition symétrique, comme le no 20 (1911) et les nos 75 et 77 (1908, arch. André Leclercq). Les immeubles, particulièrement hauts, s'élèvent sur trois à cinq niveaux. L'édification d'immeubles de rapport reflète un phénomène naissant dans le quartier : celui des investisseurs immobiliers. L'anversois A. De Buysscher commande, durant la seule année 1912, quatre immeubles de rapport à l'arch. Arthur Nelissen (voir nos 17 à 23).
La plupart de ces constructions affichent encore le souci de l'ornementation et de l'individualisation. Celui-ci passe par le travail des ferronneries, la sophistication des logettes (voir no 37) ou encore l'ajout de sgraffites.
Le bâti de la rue est bien conservé. Seule la façade du no 48 (1908), briquetée et amputée de ses balcons et de sa huisserie en 1961, a été touchée par les transformations habituellement pratiquées durant les années 1960. La rue compte une unique maison de style néoclassique de composition symétrique (No 49, 1910, arch. Charles De Wit). L'arch. Pierre De Gieter a abondamment construit dans la rue, notamment le no 47 (1910) ; voir également les nos 25, 28, 45 et 50.
L'habitat se compose presque exclusivement d'immeubles de rapport, tous construits entre 1908 et 1929, pour l'essentiel v. 1910. La plupart sont de style éclectique à façade polychrome et de composition asymétrique, tels les immeubles nos 4 (1910) à l'angle de la r. Garibaldi no 2, 18 (1911, arch. Léon Delune), 42 et 46 (1908), 43 (1910), 65 et 67 (1910, arch. Fernand Cornil), 69 (1910, arch. C. Abeloos), 71 (1910) et 73 (1908). Ce style, en vogue jusque dans les années vingt, se rencontre encore au no 30, conçu en 1925 par l'arch. Jules Bodart et au no 32, dessiné par Marc Decroo en 1924 (voir DE KEYSER, G., 1996).
Certaines maisons éclectiques se singularisent par une composition symétrique, comme le no 20 (1911) et les nos 75 et 77 (1908, arch. André Leclercq). Les immeubles, particulièrement hauts, s'élèvent sur trois à cinq niveaux. L'édification d'immeubles de rapport reflète un phénomène naissant dans le quartier : celui des investisseurs immobiliers. L'anversois A. De Buysscher commande, durant la seule année 1912, quatre immeubles de rapport à l'arch. Arthur Nelissen (voir nos 17 à 23).
La plupart de ces constructions affichent encore le souci de l'ornementation et de l'individualisation. Celui-ci passe par le travail des ferronneries, la sophistication des logettes (voir no 37) ou encore l'ajout de sgraffites.
Le bâti de la rue est bien conservé. Seule la façade du no 48 (1908), briquetée et amputée de ses balcons et de sa huisserie en 1961, a été touchée par les transformations habituellement pratiquées durant les années 1960. La rue compte une unique maison de style néoclassique de composition symétrique (No 49, 1910, arch. Charles De Wit). L'arch. Pierre De Gieter a abondamment construit dans la rue, notamment le no 47 (1910) ; voir également les nos 25, 28, 45 et 50.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 4 : 206 (1910) ; 18 : 257 (1911) ; 20 : 358 (1911) ; 30 : 250 (1925) ; 42 : 69 (1908) ; 46 : 68 (1908) ; 43 : 291 (1910) ; 47 : 369 (1910) ; 48 : 145 (1908), 170 (1961) ; 49 : 6 (1910) 65 : 219 (1910) ; 67 : 221 (1910) ; 69 : 207 (1910) ; 71 : 106 (1910) ; 73 : 232 (1908) ; 75 : 84 (1908) ; 77 : 83 (1908).
Ouvrages
EYLENBOSCH, A., LEBRUN, G., Dictionnaire raisonné des rues de Saint-Gilles, Les Rencontres Saint-Gilloises, Bruxelles, 1989, p. 164.
Périodiques
Brabant, 10, 1963, pp. 15-18.
FB, 162, 1964, pp. 232-252.
OKV, 1, 1987, p. 10.
ACSG/Urb. 4 : 206 (1910) ; 18 : 257 (1911) ; 20 : 358 (1911) ; 30 : 250 (1925) ; 42 : 69 (1908) ; 46 : 68 (1908) ; 43 : 291 (1910) ; 47 : 369 (1910) ; 48 : 145 (1908), 170 (1961) ; 49 : 6 (1910) 65 : 219 (1910) ; 67 : 221 (1910) ; 69 : 207 (1910) ; 71 : 106 (1910) ; 73 : 232 (1908) ; 75 : 84 (1908) ; 77 : 83 (1908).
Ouvrages
EYLENBOSCH, A., LEBRUN, G., Dictionnaire raisonné des rues de Saint-Gilles, Les Rencontres Saint-Gilloises, Bruxelles, 1989, p. 164.
Périodiques
Brabant, 10, 1963, pp. 15-18.
FB, 162, 1964, pp. 232-252.
OKV, 1, 1987, p. 10.