Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
maison bourgeoise
dépendances

Intervenant(s)

Alexandre BONNYarchitecte1875

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1786
voir plus

Description

Ensemble constitué d'un vaste immeuble d'angle et d'un petit bâtiment abritant ses dépendances, séparés l'un de l'autre par un jardin fermé à front de rue par un mur de clôture. Bâtiments de style éclectique, d'esprit néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Arch. Alexandre Bonny, 1875.

Aux nos 1a-1b rue Faider et ch. de Charleroi 88, vaste bâtiment de trois niveaux, comprenant une façade asymétrique de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de largeur inégale r. Faider et une façade de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales ch. de Charleroi. En 1935, l'arch. Victor Rubbers transforme le bâtiment en immeuble de rapport et perce une vitrine ch. de Charleroi.
Élévation enduite, à bossages au r.d.ch., à bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. aux étages. Hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. devancées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... renflé en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. au r.d.ch. et de balconnets à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. aux étages. Au dern. niveau, fenêtres sommées d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré en forte saillie. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. vigoureux, animé de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées, percé ultérieurement de quelques petites fenêtres. R. Faider, la 4e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., comportant la haute porte sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., est plus large et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Elle est percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. ; celle dans l'axe traitée de manière identique à celle des autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales de moindre hauteur. Porte d'origine ; jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. vitré, particulièrement haut et caractérisé par un décor de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en bois. La façade latérale g., face au jardin, est dénaturée par l'ajout de vastes terrasses en 1935. Une belle entrée cochère dessinée par Bonny, percée dans le mur de clôture du jardin, disparaît en 1958.

Rue Faider 1a-1b, 1c et chaussée de Charleroi 88, anc. écurie (photo 1999).

Au no 1c rue Faider, bâtiment de plan en L, implanté perpendiculairement à la rue, jadis à usage d'écuries. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de deux niveaux sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., comprenant une façade d'une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à front de rue et une façade latérale de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., côté jardin. Hautes fenêtres caractérisées par un vigoureux couronnement mouluré, frappé d'une forte agrafe en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Façade à rue percée d'une vitrine en 1922. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. rendue passante en 1880 et munie d'une potence de poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 2693 (1875), 6824 (1880), 217 (1922), 169 (1935), 12 (1958).