Typologie(s)
maison bourgeoise
maison et atelier d’artiste
maison et atelier d’artiste
Intervenant(s)
Alban CHAMBON – architecte – 1902
Fernand CHAMBON – architecte – 1902
Géo BERNIER – peintre
Jenny HOPPE – peintre
Styles
Art nouveau
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2005-2007
id
Urban : 16589
Description
Ancien atelier d'artiste, avec salle d'exposition, conçu pour le couple de peintre Géo Bernier (1862-1918) et Jenny Hoppe (vers 1870- ?), en style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. par l'architecte Alban Chambon, 1902. Salle d'exposition ajoutée en 1907.
En 1918, les lieux sont investis par le peintre Émile Baes (1889-1953) et vers 1949 par le fondeur de bronze S. Baes.
Géo Bernier est connu comme un célèbre peintre animalier, notamment pour ses représentations de chevaux et de vaches, à la charnière des XIXe et XXe siècles. Il co-fonda « Le Sillon ». Des expositions étaient souvent organisées dans la salle prévue à cet effet (1907). Sur tous les murs des ateliers et des couloirs se trouvent encore les cimaises métalliques auxquelles il pendait ses tableaux. Il habita cette maison jusqu'à sa mort.
Sa femme, Jenny, peignait elle aussi, mais dans un style post-impressionniste. Elle était la fille du médailliste Édouard Hoppe et la belle-sœur de Victor Gilsoul.
Architecte-décorateur, Alban Chambon créa la maison dont il délégua la réalisation à son fils Fernand.
Le bâtiment comporte trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la troisième comptant un niveau de plus. Façade en briques beiges rehaussée de bandes de briques orangées, sur une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en pierre blanche devançant le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en pierre bleue et sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., la plupart dotées de lambrequinsUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. et aux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnis de petits-bois.
Travée d'accès percée d'une large porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., sous une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. inscrite en creux. Au deuxième niveau, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à triple meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., reliée à celle du niveau suivant, à cinq meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., par un même cadre en creux.
En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, fenêtre à barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au rez-de-chaussée ; au premier étage, logette en bois, sur hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques ouvragées, sous toiture en appentisToit à un seul versant. d'ardoises. Ces deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont couronnées d'une corniche et d'un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite flanquée de deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, couronnés, par delà la corniche, de deux acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. en briques. Fenêtres protégées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ou d'une barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre., celle du premier étage en T.
Ferronnerie animée de motifs de cercle et de plantes stylisées.
Intérieur. Vestibule à lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre, alternant des bandes de couleurs différentes. Plafond métallique à caissons, rempli de carreaux de céramique jaune à décor floral en relief. Par une petite volée d'escalier, à droite du vestibule, on atteint le rez-de-chaussée surélevé. À partir de là, l'escalier est éclairé par un lanterneau garni de vitraux, à motifs stylisés et géométriques de fleurs. Cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. ayant conservé ses éléments d'origine (marche, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., portes, etc.) et garnie, entre autres, d'une belle balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en bois à motifs géométriques (disques inscrits ou non dans une surface carrée) et de glyphes.
Le bâtiment comprend deux ateliers orientés au nord. Le plus grand se situe au rez-de-chaussée et est accessible depuis le hall. À côté de l'entrée, un escalier en bois, à palier, conduit depuis l'atelier vers les pièces du rez-de-chaussée surélevé. Refuge sous le deuxième palier. Rampe couronnée d'acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. métalliques stylisant des végétaux. Atelier éclairé d'un grand lanterneau et d'une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Parquet à bâtons rompus.
Magnifique cheminée, aux montants en cariatideStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. gainée, contre le mur mitoyen de droite. Par l'atelier, on accède à l'ancienne salle d'exposition de 1907, qui prend place à gauche du jardin. Dans une autre pièce du rez-de-chaussée surélevé est placée dans un coin une cheminée, partiellement dotée d'une grille à motifs floraux stylisés et tapissée de carreaux de céramique verts.
Au premier étage, se trouve le plus petit des deux ateliers, éclairé de la même manière que le grand.
Un petit escalier éclairé zénithalement en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite mène au dernier niveau.
Des cheminées sont conservées, reprenant les habituels motifs ou habillées de carreaux de faïenceCéramique cuite à une température relativement basse, dissimulée sous une glaçure opaque, blanche ou colorée. La faïence est volontiers utilisée pour les décors intérieurs, car elle se conserve relativement mal à l'extérieur. teintés d'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Portes, ferrures et encadrements d'origine à motifs de disques.
Jardin. Petit jardin accessible par l'ancienne salle d'exposition ou par la cave. Jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave protégés de plaques métalliques à motif floral. Façades autour du jardin enduites de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris..
Classement 03.07.1997.
En 1918, les lieux sont investis par le peintre Émile Baes (1889-1953) et vers 1949 par le fondeur de bronze S. Baes.
Géo Bernier est connu comme un célèbre peintre animalier, notamment pour ses représentations de chevaux et de vaches, à la charnière des XIXe et XXe siècles. Il co-fonda « Le Sillon ». Des expositions étaient souvent organisées dans la salle prévue à cet effet (1907). Sur tous les murs des ateliers et des couloirs se trouvent encore les cimaises métalliques auxquelles il pendait ses tableaux. Il habita cette maison jusqu'à sa mort.
Sa femme, Jenny, peignait elle aussi, mais dans un style post-impressionniste. Elle était la fille du médailliste Édouard Hoppe et la belle-sœur de Victor Gilsoul.
Architecte-décorateur, Alban Chambon créa la maison dont il délégua la réalisation à son fils Fernand.
Le bâtiment comporte trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la troisième comptant un niveau de plus. Façade en briques beiges rehaussée de bandes de briques orangées, sur une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en pierre blanche devançant le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en pierre bleue et sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., la plupart dotées de lambrequinsUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. et aux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnis de petits-bois.
Travée d'accès percée d'une large porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., sous une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. inscrite en creux. Au deuxième niveau, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à triple meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., reliée à celle du niveau suivant, à cinq meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., par un même cadre en creux.
En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, fenêtre à barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au rez-de-chaussée ; au premier étage, logette en bois, sur hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques ouvragées, sous toiture en appentisToit à un seul versant. d'ardoises. Ces deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont couronnées d'une corniche et d'un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite flanquée de deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, couronnés, par delà la corniche, de deux acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. en briques. Fenêtres protégées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ou d'une barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre., celle du premier étage en T.
Ferronnerie animée de motifs de cercle et de plantes stylisées.
Intérieur. Vestibule à lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre, alternant des bandes de couleurs différentes. Plafond métallique à caissons, rempli de carreaux de céramique jaune à décor floral en relief. Par une petite volée d'escalier, à droite du vestibule, on atteint le rez-de-chaussée surélevé. À partir de là, l'escalier est éclairé par un lanterneau garni de vitraux, à motifs stylisés et géométriques de fleurs. Cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. ayant conservé ses éléments d'origine (marche, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., portes, etc.) et garnie, entre autres, d'une belle balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en bois à motifs géométriques (disques inscrits ou non dans une surface carrée) et de glyphes.
Le bâtiment comprend deux ateliers orientés au nord. Le plus grand se situe au rez-de-chaussée et est accessible depuis le hall. À côté de l'entrée, un escalier en bois, à palier, conduit depuis l'atelier vers les pièces du rez-de-chaussée surélevé. Refuge sous le deuxième palier. Rampe couronnée d'acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. métalliques stylisant des végétaux. Atelier éclairé d'un grand lanterneau et d'une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Parquet à bâtons rompus.
Magnifique cheminée, aux montants en cariatideStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. gainée, contre le mur mitoyen de droite. Par l'atelier, on accède à l'ancienne salle d'exposition de 1907, qui prend place à gauche du jardin. Dans une autre pièce du rez-de-chaussée surélevé est placée dans un coin une cheminée, partiellement dotée d'une grille à motifs floraux stylisés et tapissée de carreaux de céramique verts.
Au premier étage, se trouve le plus petit des deux ateliers, éclairé de la même manière que le grand.
Un petit escalier éclairé zénithalement en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite mène au dernier niveau.
Des cheminées sont conservées, reprenant les habituels motifs ou habillées de carreaux de faïenceCéramique cuite à une température relativement basse, dissimulée sous une glaçure opaque, blanche ou colorée. La faïence est volontiers utilisée pour les décors intérieurs, car elle se conserve relativement mal à l'extérieur. teintés d'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Portes, ferrures et encadrements d'origine à motifs de disques.
Jardin. Petit jardin accessible par l'ancienne salle d'exposition ou par la cave. Jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave protégés de plaques métalliques à motif floral. Façades autour du jardin enduites de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris..
Classement 03.07.1997.
Sources
Archives
ACI/Urb. 261-4.
Ouvrages
« Baes Émile », Nos Contemporains, Portraits et biographies des personalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'œuvre littéraire, artistique ou scientiphique, ou par l'action politique par l'influence morale ou sociale, Bruxelles, 1904, pp. 314, 315.
« Bernier Géo », Nos Contemporains, Portraits et biographies des personalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'œuvre littéraire, artistique ou scientiphique, ou par l'action politique par l'influence morale ou sociale, Bruxelles, 1904, pp. 242-244.
« Bernier-Hoppe Jenny », Nos Contemporains, Portraits et biographies des personalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'œuvre littéraire, artistique ou scientiphique, ou par l'action politique par l'influence morale ou sociale, Bruxelles, 1904, pp. 244-245.
Gevrijwaarde monumenten en landschappen, Mardaga, Région de Bruxelles-Capitale, 1999, p. 124.
POTVIN, J., Géo Bernier, le dernier des animaliers, SAM. Weissenbruch, Bruxelles, 1926, pp. 54, 55.
SMISMANS, L., Profiel van de Belgische kunstenares geboren tussen 1800 en 1900, en werkzaam op het gebied van de schilderkunst, voornamelijk het pleinairisme, het impressionisme en het fauvisme, Het aanleggen van een corpus, met uitwerking van 53 betekenisvolle biografieën, (dl. 1, dl. 2-corpus) (onuitgeg. verh.), VUB, Bruxelles, 1990-1991.
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (thèse de doctorat, section histoire de l'art et archéologie, VUB), Bruxelles, 1995-1996.
VERDAVAINE, G., Les nus d'Émile Baes, Bruxelles, 1923.
ACI/Urb. 261-4.
Ouvrages
« Baes Émile », Nos Contemporains, Portraits et biographies des personalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'œuvre littéraire, artistique ou scientiphique, ou par l'action politique par l'influence morale ou sociale, Bruxelles, 1904, pp. 314, 315.
« Bernier Géo », Nos Contemporains, Portraits et biographies des personalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'œuvre littéraire, artistique ou scientiphique, ou par l'action politique par l'influence morale ou sociale, Bruxelles, 1904, pp. 242-244.
« Bernier-Hoppe Jenny », Nos Contemporains, Portraits et biographies des personalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'œuvre littéraire, artistique ou scientiphique, ou par l'action politique par l'influence morale ou sociale, Bruxelles, 1904, pp. 244-245.
Gevrijwaarde monumenten en landschappen, Mardaga, Région de Bruxelles-Capitale, 1999, p. 124.
POTVIN, J., Géo Bernier, le dernier des animaliers, SAM. Weissenbruch, Bruxelles, 1926, pp. 54, 55.
SMISMANS, L., Profiel van de Belgische kunstenares geboren tussen 1800 en 1900, en werkzaam op het gebied van de schilderkunst, voornamelijk het pleinairisme, het impressionisme en het fauvisme, Het aanleggen van een corpus, met uitwerking van 53 betekenisvolle biografieën, (dl. 1, dl. 2-corpus) (onuitgeg. verh.), VUB, Bruxelles, 1990-1991.
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (thèse de doctorat, section histoire de l'art et archéologie, VUB), Bruxelles, 1995-1996.
VERDAVAINE, G., Les nus d'Émile Baes, Bruxelles, 1923.