Rue Fernand Neuray

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireCette rue rectiligne bordée d'alisiers blancs relie la chaussée de Waterloo à la rue François Stroobant et croise les rues de la Réforme et Emmanuel Van Driessche.

Le percement du premier tronçon de la rue fut autorisé par l'arrêté royal du 08.07.1875. Avec les rues Fernand Neuray et Franz Merjay, il fait partie des trois voies ouvertes à l'initiative de Georges Brugmann dans le prolongement du quartier Tenbosch, alors en cours de construction. La rue fut ensuite prolongée et intégrée à la construction du quartier de Berkendael d'après le Plan général d'alignement et d'expropriation par zones, conçu par le géomètre César Boon et fixé par l'arrêté royal du 12.07.1902, auquel les arrêtés royaux des 02.05.1904 et 31.05.1904 vinrent apporter de légères modifications.

À l'origine, la rue s'appelait rue Maraîchère, en référence aux potagers qui s'étendaient sur les terrains sur lesquels elle fut ouverte. Son nom actuel rend hommage à un journaliste et essayiste belge (1874-1934), fondateur et rédacteur en chef de diverses revues parmi lesquelles Le XX^e siècle et La Nation Belge.

Principalement construite entre 1899 et 1912, elle comporte plusieurs rangées de maisons de style éclectique comme, par exemple, l'ensemble formé par les n^os 73 et 71, conçus en 1906 par les architectes Joachim et Pierre Vuy. Les constructions les plus anciennes se trouvent du côté pair. Il s'agit notamment des n^os 8 à 12 ainsi que des n^os 38 à 50 (le n^o 50 de 1899). Le début de la rue, à l'angle avec la rue de la Réforme, comporte quelques exemples tardifs de maisons néoclassiques (n^o 32-34 et rue de la Réforme n^os 29, 31 et 33 conçus en 1904 pour Frédéric Laubach par l'architecte Jean Dierickx). Deux immeubles de rapport constituent les seuls témoins de l'entre-deux-guerres : il s'agit du n^o 76, une construction aux influences Beaux-Art réalisée en 1924 sur les plans de l'architecte V. De Rudder et du n^o 77, un immeuble moderniste construit par l'architecte Paul Le Bon en 1937.