Typologie(s)

maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Ernest BLEROTarchitecte1900-1901

Statut juridique

Classé depuis le 05 mars 1998

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2007-2009

id

Urban : 19053
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Description

Au croisement des rues Saint-Boniface et Ernest Solvay, remarquable ensemble de onze immeubles de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., conçus pour différents commanditaires par l'architecte Ernest Blerot qui signe certaines façades. Les demandes de permis de bâtir ont été introduites en 1900, à l'exception de celle du n°12 rue Ernest Solvay, qui date de 1901.

E. Blerot conçoit cet ensemble important au moment où il réalise, pour la Veuve Elsom, la rangée ininterrompue de dix-sept maisons rue Vanderschrik à Saint-Gilles (voir nos1 à 25 rue Vanderschrik, avenue Jean Volders nos42-46, 48 et chaussée de Waterloo nos13, 15). On observe d'ailleurs sur les façades des détails tout simplement identiques dans les deux ensembles, un procédé permettant à l'architecte d'exécuter ses commandes avec la rapidité requise.

Construits sur des parcelles analogues, les immeubles adoptent une typologie (aux étages se trouve le logement de l'exploitant du commerce situé au rez-de-chaussée), un gabarit (trois niveaux et deux ou trois travées) et un plan (deux ou trois pièces en enfilade desservies par un couloir latéral avec escalier) identiques. Les immeubles d'angle reprennent, quant à eux, un plan en mitre d'évêque avec, sur la droite, la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. exprimée en façade par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à fenêtres décalées. Toute l'attention de l'architecte s'est concentrée sur les façades, individualisées par des détails architectoniques et décoratifs, certains empruntés à la nature ou à l'architecture médiévale (pinacles, fleuronsOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle., pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné., logette de forme complexe, sgraffites). L'ébénisterie est, comme toujours chez E. Blerot, particulièrement soignée.

Enfilade à l’angle des rues Ernest Solvay et Saint-Boniface, conçue par E. Blerot pour De Groef, partiellement exécutée, ACI/Urb. 118-18-20 (1900).

Les deux immeubles d'angle se faisant face se situent au n°15 rue Saint-Boniface–18 rue Ernest Solvay et au no20 rue Saint-Boniface. Ils ont été réalisés à la demande de monsieur De Groef. Si les façades sont traitées de manière symétrique, elles se différencient l'une de l'autre dans le contraste créé entre la brique, la pierre bleue et blanche ainsi que dans la disposition et le rythme des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Sur les angles, les logettes traitées de manière identique annoncent le départ de la rue E. Solvay. Ces immeubles, qui présentent sur les plans non pas trois mais deux étages, ont vraisemblablement été surélevés d'un niveau lors de l'exécution. Les devantures commerciales, dont les vitrines sont ouvertes sur presque toute la totalité du rez-de-chaussée, ont fait l'objet d'un traitement remarquable.

Le n°15 rue Saint-Boniface–18 rue Ernest Solvay présente une élévation de quatre niveaux et compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Saint-Boniface, un large pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté E. Solvay, la dernière étant percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. décalées qui signalent la présence de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. menant aux appartements des étages; porte privative flanquée d'une fenêtre. Façade de briques rouges et éléments de pierre bleue et blanche. L'angle droit du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. est marqué par deux étroites logettes en bois disposées l'une sur l'autre: de plan polygonal au premier étage, à deux pans au deuxième, chacune sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. SgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. aujourd'hui disparus.

Rue Saint-Boniface 15 – 18 rue Ernest Solvay (2009 © bepictures / BRUNETTA V. – EBERLIN M.).

Le n°20 rue Saint-Boniface présente une élévation de quatre niveaux et compte une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. côté E. Solvay, un large pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Saint-Boniface, la dernière étant percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. décalées qui signalent la présence de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. menant aux appartements des étages; porte privative flanquée d'une fenêtre grillagée. Façade de briques rouges et éléments de pierre bleue et blanche, percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. ou surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. L'angle gauche du pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. est marqué par deux étroites logettes en bois disposées l'une sur l'autre, de plan polygonal au premier étage, à deux pans au deuxième, chacune sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Entre les fenêtres de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et au sommet du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. divers sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. sont actuellement masqués par de la peinture noire; quatre d'entre eux représentent l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Nord et du Sud sous les traits de jeunes femmes légèrement vêtues; le cinquième à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. arbore un personnage médiéval, un carquois et porte le millésime «1900» au centre.

Rue Saint-Boniface 20, côté rue Saint-Boniface

Au n°17 rue Saint-Boniface, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques blanches et éléments de pierre bleue et blanche. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. flanquée de minces pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de section triangulaire et coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., élément typique de la production de Blerot de même que l'arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. ogival surmontant la porte d'entrée. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Aux étages, balcons continus à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs d'inspiration végétale devançant les portes-fenêtres, celui du deuxième étant de plan légèrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.. À hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., quatre sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. masqués par une couche de peinture blanche contrairement à celui du tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. de la porte d'entrée, restauré: motifs floraux stylisés, en accord avec l'architecture, la ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Les remarquables menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. de la devanture commerciale sont conservées.

Rue Saint-Boniface 17 (2009 © bepictures / BRUNETTA V. – EBERLIN M.).

Le n°19 rue Saint-Boniface, réalisé à la demande de monsieur De Groef, présente une élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé.. Façade en briques rouges rehaussée de pierre blanche et de quelques éléments de pierre bleue. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. marquée par une surélévation par rapport à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès, différenciée du reste de la façade par un décalage des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. La plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Au premier étage, balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. d'inspiration végétale. Cinq panneaux de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs floraux et portrait féminin: allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Porte en bois et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. d'origine. La devanture commerciale d'origine a été transformée en fenêtre selon un permis de 1924. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Rue Saint-Boniface 19 et 17 (à droite) (REHME, W., 1901, pl. 89).

Au n°22 rue Saint-Boniface, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques jaunes, rehaussée d'éléments de pierre bleue et blanche. Coiffée d'une large et très saillante lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. en bois, la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. est rehaussée au premier étage d'une logette en bois de plan trapézoïdal, dont la toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sert d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs d'inspiration végétale. TympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. de la porte d'entrée orné d'un sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. de style symboliste (bustes symétriques de femme entourant le millésime «1900» dans un motif rayonnant), repeint avec des couleurs vives qui rompent totalement avec les teintes originales.

Rue Saint-Boniface 22 (photo 2009).

Le n°12 rue Ernest Solvay, qui resta la propriété d'E. Blerot, présente une remarquable façade entièrement en pierre blanche –la seule de l'ensemble– marquée de quelques éléments en pierre bleue. Son élévation est d'une grande originalité et donne beaucoup d'élan à l'immeuble: l'asymétrie du rez-de-chaussée, surligné d'un panneau peint chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., contraste avec la composition des étages, organisée à partir d'un axe central rehaussé par une logette en bois de section triangulaire et deux niveaux. Une grande moulure à courbes concaves et convexes unit les fenêtres du premier étage à la partie supérieure de la logette, au deuxième, un geste formel caractéristique de Blerot. Les fenêtres, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. frappé d'une clé en pierre bleue, présentent un extradosFace supérieure d’un arc (celle noyée dans la maçonnerie). On désigne les formes de l’extrados avec les mêmes termes que celles des arcs (ex: arc en plein cintre à extrados brisé). L’extrados en escalier est étagé à la manière d’un escalier. brisé marqué par des ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs. Des sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. (fleurs, guirlandes et arabesquesComposition ornementale mêlant des éléments variés : végétaux, draperies, fruits, rubans, personnages, etc. sur fond clair) ornent les deux fausses fenêtres du dernier étage ainsi que les panneaux situés entre les fenêtres latérales du deuxième et du dernier étage
Au rez-de-chaussée, la vitrine est flanquée à droite d'un porche dans-œuvre abritant deux portes, l'une privée et l'autre de commerce, situées à 45° l'une par rapport à l'autre; cette situation permet la circulation latérale nécessaire à l'accès aux étages tout en amplifiant l'espace réservé au commerce. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée.

Rue Ernest Solvay 12 (photo 2009).

Au n°14 rue Ernest Solvay, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques jaunes et éléments de pierre bleue et blanche. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. marquée par une surélévation par rapport à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès et signalée par des amortissements. Balcons de taille dégressive, de plan légèrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. au deuxième, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs végétaux stylisés, typiques de l'architecte. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc.. Sous la corniche, sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à guirlandes de fleurs et feuillages, de couleur ocre et Sienne.
En 1972, la devanture commerciale originelle est supprimée et remplacée par l'actuelle.

Rue Ernest Solvay 14 (photo 2009).

Au n°16 rue Ernest Solvay, façade en briques blanches et éléments de pierre bleue et blanche, comptant trois étroites travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont encadrées de minces pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. qui, à hauteur de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, montent plus haut et sont amortis d'un élément en pierre sculpté. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale est également mise en valeur par des balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs végétaux stylisés, typiques de l'architecte. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Façade agrémentée de plusieurs panneaux en creux ornés de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. (motifs floraux, arabesquesComposition ornementale mêlant des éléments variés : végétaux, draperies, fruits, rubans, personnages, etc. et entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées. dans des tons ocre, brun et vert), découpés par les lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., arcatures et reliefs divers de la façade. Devanture commerciale conservée.

Rue Ernest Solvay 16 (2009 © bepictures / BRUNETTA V. – EBERLIN M.). (photo 2009).

La façade du n°19 rue Ernest Solvay, réalisé à la demande de madame Washer, présente trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en briques blanches et éléments de pierre bleue. Au-dessus de la devanture commerciale, les deux travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. sont réunies sous un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. et flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sommés d'un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en pierre sculpté. Au premier étage, balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. devançant deux portes-fenêtres, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs végétaux stylisés, typiques de l'architecte. Fenêtres rectangulaires, sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. ogival.
Nombreux panneaux de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. ornant les panneaux d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. (divers motifs floraux stylisés et cernés de couleur claire) et le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. (femme de profil respirant des fleurs). Devanture commerciale en bois, d'origine, conservée.

Rue Ernest Solvay 19 (2009 © bepictures / BRUNETTA V. – EBERLIN M.).

Au n°20 rue Ernest Solvay, façade de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques blanches et éléments de pierre bleue et blanche. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sommés d'un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. et marquée par une surélévation par rapport à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès. Logette en bois de section trapézoïdale, dont la toiture sert de terrasse à un balcon ceint d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs végétaux stylisés, typiques de l'architecte. Panneaux de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. dans les tons ocre, rouge, jaune et terre de Sienne, situés à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. (femmes de profil entourées de fleurs et d'arabesques), des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et de l'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. de la porte, ce dernier portant le millésime «1900». Rez-de-chaussée commercial conservant sa devanture d'origine.

Rue Ernest Solvay 20 (2009 © bepictures / BRUNETTA V. – EBERLIN M.).

Au n°22 rue Ernest Solvay, réalisé pour madame Washer, façade en briques blanches et éléments de pierre bleue et blanche, comptant trois étroites travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont encadrées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. qui, à hauteur de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, montent plus haut et sont amortis d'un élément en pierre sculpté. Celle-ci est également animée de balcons aux angles courbes, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs végétaux stylisés, typiques de l'architecte. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Panneaux d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et d'allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ornés d'un sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées. de fleurs et de tiges, dans lesquels sont intégrés des oiseaux (tons ocre, brun, vert). Devanture commerciale en bois, d'origine, conservée. Brisis percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. vraisemblablement ajouté ultérieurement.

Rue Ernest Solvay 22 (2009 © bepictures / BRUNETTA V. – EBERLIN M.).


Classement 05.03.1998

Sources

Archives
Rue Saint-Boniface: ACI/Urb. 15: 118-18-20; 17: 266-17; 19: 266-19.
Rue Ernest Solvay: ACI/Urb. 14: 118-14; 19: 118-19-22; 22: 118-19-22.

Ouvrages
BORSI, F., WIESER, H., Bruxelles capitale de l'Art Nouveau, trad. fr. J.-M. Van der Meerschen, 2e éd., Mark Vokaer éd., Bruxelles, 1992 (Collection Europe 1900), pp.103-111.
CULOT, M., VAN LOO, A., Musée des Archives d'Architecture Moderne, AAM, Bruxelles, 1986, pp.88-91.
DEL MARMOL, B., DELSAUTE, J.-L., et al., Le quartier Saint-Boniface, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1998 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 23), pp.16-21.
DIERKENS-AUBRY, F., Vandenbreeden, J., Art Nouveau en Belgique, architectures et intérieurs, éd. Racine, Bruxelles, 1995.
MOINY, A., La ferronnerie de façade d'Ernest Blerot à Bruxelles (de 1897 à 1909) et sa signification architecturale (Mémoire de licence en Archéologie et Histoire de l'Art), UCL, Louvain-la-Neuve, 1987.
Monuments et Sites protégés, Pierre Mardaga éditeur, 1999, pp.105-106.

Rue Saint-Boniface: Inventaire des sgraffites. Ixelles, GERPM–SC asbl, s.l., s.d.: 17: fiche 33; 20: fiche 34; 22: fiche 93.
Rue Ernest Solvay: Inventaire des sgraffites. Ixelles, GERPM–SC asbl, s.l., s.d.: 12: fiche 35; 14: fiche 36; 16: fiche 37; 19: fiche 38; 20: fiche 39; 22: fiche 40.

Périodiques
REHME, W., Die Architektur der neuen freien Schule, Baumgartner's Bauchhandlung, Leipzig, 1901, pl.89.