Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Ernest BLEROTarchitecte1901-1902

Ernest BLEROTarchitecte1903-1904

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

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Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 16272
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Description

Ensemble de deux maisons bourgeoises Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., conçues respectivement en 1901-1902 et 1903-1904 par l'architecte Ernest Blerot (signature et millésime au no 22).
Une 3e maison, détruite, complétait cet ensemble au no 33 de la rue de la Vallée. Ces deux maisons ont été altérées par leur transformation en immeubles à appartements par l'architecte G. Quertainmont en 1934 entraînant notamment une surhausse de style modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. et le percement d'un garage au no 31.

Rue de la Vallée 33 et 31 (démolis), <a href='/fr/glossary/183' class='info'>élévations<span>Dessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades.</span></a>, AVB/TP 23385 (1903-1904).

Élévations en briques blanches, rehaussées de pierre bleue et d'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. pour la surhausse, de cinq niveaux, les deux derniers de 1934. Étonnamment, les deux immeubles conservent leurs éléments fragiles aux niveaux inférieurs : châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. cintrée et petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. japonisants, grille des caves, fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., certains potelets du jardinet en pierre bleue. La cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à hauts modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. d'origine a été récupérée également et remontée deux niveaux plus hauts.

Au no 31 rue de la Vallée, façade comptant un étage entresoléEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Les étages traités en imposant orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. reposent sur deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Encadrements en pierre bleue harpéLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. au r.d.ch. et à l'entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée.. Porte remplacée. Garage établi en 1954.

Rue Vilain XIIII 22, <a href='/fr/glossary/183' class='info'>élévation<span>Dessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades.</span></a> vers la rue de la Vallée, AVB/TP 24438 (1901-1902).

Au no 22 rue Vilain XIIII, façade comptant trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales rue de la Vallée, la 1re, plus large, présentant un avant-corps largement traité en bois au r.d.ch., formant une terrasse au 1er étage, sous un orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de trois niveaux.
L'angle s'exprime par un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. soutenant un balcon au 1er étage, pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanqué au r.d.ch. d'une fenêtre formant une saillie triangulaire.
Rue Vilain XIIII, élévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. irrégulière, percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., parfois à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie.. Porte en chêne à la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. surlignée d'une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. profilée en coup de fouet.

Sources

Archives
AVB/TP 24438 (1901-1902), 23385 (1903-1904), 44464 (1934), 63969 (1954).