Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Camille DAMMANarchitecte1912

Styles

Beaux-Arts
Néo-baroque

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2007

id

Urban : 17119
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Description

Situé au sein d'une remarquable enfilade allant du no 224 au no 236, ensemble de quatre maisons différenciées rappelant les maisons bourgeoises baroques de la Grand-Place de Bruxelles (fin XVIIe – début XVIIIe siècle), signées et millésimées « Camille Damman architecte 1912 ».

Élévations de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et de trois niveaux, parées de pierre blanche. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés aux nos 230 et 236.

Avenue Molière 230 (photo 2007).

Au no 230, façade coiffée d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. scandées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., à chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ornés d'une tête féminine au premier étage, à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. corinthien au deuxième. FestonsDécor figurant une guirlande de fleurs, de feuilles ou d’étoffes, pendant en forme d'arc.. Porte piétonne en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe interrompu par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..

Avenue Molière 232 (photo 2007).

Au no 232, façade coiffée d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante, percée d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. jouant de retraits concaves. Porte piétonne en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. mise en valeur par un imposant encadrement de porte en pierre bleue d'inspiration baroque.

Avenue Molière 234 (photo 2007).

Au no 234, façade coiffée d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon.. Au premier étage, balcon axial de plan chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. de pierre. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., tantôt rectangulaires tantôt à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., sont flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. aux deux premiers niveaux, de cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. au troisième et de colonnes engagées au niveau du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..

Avenue Molière 236 (photo 2007).

Au no 236, façade coiffée d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire en bois. Au premier étage, balcon axial et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. de pierre. Porte piétonne en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. mise en valeur par un massif encadrement de porte en pierre bleue. Corniche remplacée et grille du jardinet disparue.

Sources

Archives
ACI/Urb. 233-230 ; 233-232 ; 233-234 ; 233-236.