Typologie(s)

château d’eau / réservoir

Intervenant(s)

GRONDELentrepreneur1904

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 01 octobre 1998

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 29222
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Description

Implanté en retrait de la rue, ancien château d’eau, construit par la firme Grondel (Gand) à la demande de la Compagnie Intercommunale des Eaux de Bruxelles, 1904.

Conçu selon le procédé de béton armé de François Hennebique breveté en 1892, le château d’eau devait assurer les besoins en eau à la population et à l’ensemble des petites industries qui se développaient alors dans le quartier Berkendael. Il est l’un des premiers, en région bruxelloise, à avoir été réalisé en béton armé.
L’activité du château d’eau cesse en 1934, peut-être en raison du ralentissement de l’activité industrielle locale. Le bâtiment est racheté en 1956 par la Commune de Forest qui l’utilise comme espace de stockage. Il est aujourd’hui réaffecté en bureaux et en logements sur base d’un projet de 2004 (annexion à deux immeubles de logement à front de rue).

Description
Tour haute de 33,85 mètres. Base octogonale comptant trois niveaux sous terrasse bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, maçonnerie de briques rouges et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle en béton; cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. moulurés soulignant les niveaux. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ultérieurement percées dans chaque face.
Sur cette base, structure en béton se développant autour du noyau central également en béton armé comprenant l’escalier. Elle porte le soubassement octogonal (ancienne salle des machines) et la cuve sommitale à fond plat, d’une hauteur de 5,2 mètres et d’une capacité de 500 m3, tous deux en béton. Cuve aujourd’hui complètement ouverte de fenêtres pour éclairer le triplex qui y a été aménagé (2004). Noyau central sommé d’un édicule culminant à plus de trente mètres de haut, sur lequel était initialement fixé une éolienne.
Toitures-terrasses de la base, de la cuve et de l’édicule bordées d’une balustrade en béton (remplacées). MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée.

Inscription sur la liste de sauvegarde 01.10.1998


Sources

Archives
ACF/Urb. 3467, 3718, 6224 (1913), 10650 (1929), 14247 (1942), 23329 (2004).

Ouvrages
Inventaire visuel de l’architecture industrielle à Bruxelles-Ixelles
, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 41.
MEGANCK, M., Bruxelles par-delà les murs, Aparté, Bruxelles, 2006, pp. 180-181.

Sites internet
http://www.h2obrussels.com