Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
cinéma
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1902

DE BONDTarchitecte1939

DE BONDTarchitecte1940

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire des salles de cinéma (1993)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 15377
voir plus

Description

Maison construite selon une demande de permis de bâtir de 1902.

Façade en briques de couleur claire interrompue par des bandes de briques rouges et blanches, de trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la principale en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. À l'origine, r.d.ch. composé d'une porte cochère et d'une large vitrine interrompue par une porte axiale. BaieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée. Deux portes-fenêtres jumelées munies de garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... éclairant le 1er étage, surmontées, au 2e étage, d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aux arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. cintrés en briques polychromes. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée et corniche saillante. Très vite, cette maison subit des transformations et devient le cinéma Jourdan.
Façade transformée en 1921, présentant une large arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. portant l'inscription « CINÉMA JOURDAN » à l'emplacement de la vitrine. En 1930, remplacement des colonnes en fer intérieures par des colonnes en béton armé.
En 1939, l'arch. DE BONDT transforme totalement le r.d.ch. et lui donne une entrée composée de six portes vitrées précédées de deux cabines de vente de billets semi-circulaires recouvertes de marbre, au sommet en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. parcourt la largeur de la façade.
En 1940, après un incendie qui ravagea le cinéma Jourdan, reconstruction de la salle avec modification de l'accès du cinéma. Celui-ci s'appelle dorénavant « RIO ». Les plans sont de l'arch. DE BONDT. Aujourd'hui, le r.d.ch. a encore été transformé et ne témoigne plus de son activité antérieure.

Sources

Archives
ACEtt./TP11812 (1902), 858 (1921), 6413 (1930), 4494 (1939), 3865
(1940).